Quel refuge pour acclimatation Mont Blanc ?

#1

Bonjour à tous,

je commence à organiser pour emmener 2 débutants au Mont Blanc début juin.
Le projet est de faire 2 nuits en refuge dès notre arrivée à Chamonix pour s’acclimater.

L’an dernier j’avais fait la même chose au refuge des Ecrins et ça m’avait bien réussi. Mais ça sera trop loin pour cette année, je cherche un refuge dans la vallée de Chamonix ou Val d’Aoste.
Je cherche un refuge à environ 3000m, avec une marche d’approche pas trop longue (moins de 4h) , et dont les environs seront en neige dure pour se remettre dans le bain du cramponnage.

J’ai exclus le refuge des Cosmiques car d’une part il me semble trop haut quand on arrive d’un pays plat, et j’en ai un mauvais souvenir de l’an dernier (trop de monde, toilettes hors services, gens qui vomissent toute la nuit…)

J’exclus aussi le refuge de Tête Rousse, on se le garde pour le jour J de la montée du Mont Blanc :wink:

A l’issue des 2 jours d’acclimatation nous irons 2 jours à Aoste pour tenter le Grand Paradis, puis nous reviendrons à Chamonix pour le Mont Blanc en 2 jours.

Merci d’avance pour vos messages et conseils avisés dans le respect et la tolérance.

#2

Albert 1 er ?

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#3

Vallot?

#4

Non je déconne

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#5

Torino ? Un peu moins cher que ses équivalents français (nuités, consommations, remontée mécanique, etc). Les italiens restent bien sympas malgré que c’est un gros refuge.

#6

Grands Mulets?

Cabane du Trient mais ça nécessite un peu de trajet jusqu’à Champex…

#7

Albert 1er semble etre très exactement ce que tu recherches.

#8

Trop bas. Il a dit 3000 :slight_smile:

#9

Si c’est pour aller au Grand Paradis avant le Mont-Blanc, pourquoi ne pas aller directement au Rifugio Chabod ? Sympa, accès en 2H30, pas autant fréquenté que Vittorio Emanuele II, glacier proche, au premières loges pour le Grand Paradis. Certes le refuge n’est pas à 3000 m, mais les nuits seront plus confortables en arrivant de la plaine.

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#10

Facile d’accès ,quelques courses faciles accessibles

#11

Oui c’est vrai. Plus que les Grands Mulets.
Mais hyper fréquenté.

#12

Il y a de la place là haut. Et possibilité de faire une école de glace juste au pied du refuge (enfin, il y a 8 ans c’était le cas).

#13

Tu parles du refuge Albert 1er?
Oui cet été le glacier était toujours très proche :slight_smile: et on voyait des gens dessus. Il est très plat avec quelques reliefs qui semblent propices à s’amuser.

#14

Bof. Il faut monter un peu vers la rupture de pente de l’atisurface. Sous le refuge c’est bien lisse ou alors on arrive rapidement sur les dangereux séracs du front glaciaire.

#15

J’ai vu des trucs plus mous que les séracs en contrebas il me semble.

#16

Depuis 8 ans ça a forcément bougé. Je crois me souvenir d’une espèce de bédière.
Et la pente qui est juste sous le refuge permet d’apprendre à s’arrêter en neige.

#17

Oui un truc du style mais sans gros trou dangereux ni torrent tumultueux. Une bediere fossile.
J’ai peut-être des photos.

#18

t’as une bonne partie des refuges du valais.
Le plus proche doit être celui du trient.

T’as aussi le refuge Torino, accessible en benne.

Tu peux aussi faire un sommet vers 3000 dans les environs. Genre le Buet.

#19

Bonjour et merci pour vos réponses.
Effectivement le plus simple serait Chabod, mais je doute que l’altitude soit suffisante pour une acclimatation efficace ?
Pour le grand Paradis nous comptons le faire à la journée je ne l’avais pas précisé.

Albert 1er est un peu plus haut et le tarif est vraiment canon, ça pourrait être bien en plus je ne connais pas le secteur du Tour, peut être des belles sorties à faire à la journée en plus de l’école de glace ?

#20

2 nuits en altitude vont permettre de démarrer un processus d’acclimatation, ça aidera pour la suite en prenant soin à l’hydratation et à ne pas tirer sur la couenne.
De mon expérience, en refuge, je bulle et reste allongé le + possible pour laisser le corps au repos et je bois régulièrement et ça marche en général pas mal ensuite.

Et arriver en forme physiquement et reposé aide toujours à supporter l’effort en altitude et le manque de sommeil même si ça ne garantit en rien un bon processus d’acclimatation.

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