Oui, oui, j’ai bien compris ! Mais la question n’est pas: avec quoi je veux tourner ?
La question est: qu’est-ce qui est le mieux ?
Je précise toutefois que je n’attends pas de réponse taillée sur mesure. Ce serait trop beau.
Quel GPS pour du trek
Comme dans toutes les gammes de produit, il n’y a pas qu’un produit qui est bon, sinon tous les autres cesseraient instantanément d’être vendus. Il y en a plusieurs qui ont chacun leur avantage.
Le smartphone : sa polyvalance.
Le garmin: sa fiabilité à toute épreuve et la qualité des outils spécifiques (compas, altimètre,etc.)
Le GPS Globe : la qualité de ses cartes topo et, sans garantie, la qualité de ses outils spécifiques (?).
Et j’oublie surement des tas de modèles… le monde est fait de diversité. Je trouve que ceux qui défendent un seul produit becs et ongles (souvent pour la simple raison qu’ils en ont acheté un) ne nous aident pas à faire un choix impartial.
Désolé si je n’ai pas un avis arrêté.
Si ça peut t’aider, personnellement (mais ça n’engage que moi et c’est très subjectif), si je devais m’acheter un GPS demain, je choisirais le GPS Globe pour la qualité de ses cartes associée à un appareil qui a l’air robuste (même si je n’ai pas testé). Je « pense » que c’est la meilleure solution…mais comme on l’a vu, cette pensée n’est pas partagée par tout le monde. Ce qui n’est pas grave et participe de la richesse du monde.
Bonjour,
Désolé je profite du post pour éviter d’en créer un autre inutilement
Ne connaissant rien au gps je me pose une question, est-ce qu’il est possible d’avoir une application gratuite pour smartphone juste pour connaitre une position sur carte ign ? (Utilisation en altitude uniquement)
Merci d’avance
Bonsoir à tous,
Comme toi, Upton, je fonctionne depuis une quarantaine d’années avec carte, boussole et alti. Je ne voudrais pas apparaître comme un dinosaure mais il faut reconnaître qu’une carte ne tombe jamais en panne, qu’elle n’a pas besoin de source d’énergie (à part notre cerveau), qu’elle ne perds jamais le signal… Vu les prix pratiqués pour l’achat d’un GPS, des cartes associées, une collection de carte est largement rentable et, je dois dire que personnellement, lire une carte me fait rêver. Lorsque je randonne à pied, à ski ou à VTT, je prends plaisir à chercher le bon itinéraire, à prévoir le meilleur ou le plus adapté, cela me fait un peu rêver et puis, cela fait travailler les méninges.
Je suis un amoureux de la topographie et je fuis l’assistance trop facile qui nous envahie toujours plus.
Préparer un itinéraire avant le départ, faire de la mémorisation de sections de parcours, cela fait partie de la sortie…aussi!
Je sais, je vais m’attirer la foudre des plus jeunes mais tant pis…
Bonnes sorties, bons treks et bonnes randos à tous,
Gilbert
Je ne vois pas en quoi l’utilisation d’un GPS (ou du GPS d’un smartphone) s’oppose à ça …
La préparation de l’itinéraire reste essentielle, qu’on le fasse sur une carte papier ou sur l’écran d’un ordinateur, sauf que sur l’écran tu pourras recouper la vision carte avec la vue satellite (ou même cadastrale dans certains cas), tracer les dénivelées d’un parcours, superposer des itinéraires classiques … : ton analyse cartographique sera bien plus riche.
Depuis que j’utilise un GPS je dirais même que cela permet de prendre plus de « risques » sur des itinéraires pour rechercher des passages inintéressants : si ça ne passe pas on se récupère plus vite.
Je n’ai vraiment aucune nostalgie des sorties VTT avec arrêt à chaque intersection pour vérifier la carte.
Si c’est la formule qui te convient, tu as bien raison de la garder.
Néanmoins comme on est ici pour débattre et confronter nos expériences et points de vue… :
Je pense qu’il faut bien dissocier les fonctions « cartographie » et « positionnement » des gps, smartphones et PC.
Je suis comme toi passionné des cartes (topos, marines,…) mais je n’utilise plus le papier qu’exceptionnellement (en refuge par exemple). Dans tous les autres cas je trouve nettement plus pratique de travailler avec la carto numérique = pour la préparation on peut avoir toutes les cartes du monde sous la main avec des enrichissements ( pentes, refuges) qu’on peut superposer avec des cartes satellites très précises (voire des street view pour les zones civilisées…)
Et fini la découverte la veille d’un départ qu’il nous manque un bout de carte papier, fini les cartes étrangères introuvables en magasin…
On peut mesurer facilement des distances, des dénivelés, trouver des traces pour vérifier qu’un passage est praticable (vive VTTracks…), croiser différentes sources pour les chemins ou les barres rocheuses.
Sur le terrain, avec un smartphone d’une taille raisonnable (5’) et un logiciel comme Oruxmap on peut retrouver toutes ces cartes en deux clics (pourvu qu’on les ait chargé « offline ») => plus de bagarre dans le vent avec des grandes cartes papiers ( où le pli ou la limite de la carte est toujours là où il faut pas… ), plus de casse-tête pour s’y retrouver dans les feuilles A4 qu’on a imprimé et dont l’encre va se dissoudre avec la neige…
J’ai passé il y a peu une semaine dans les Alpes Italiennes et j’étais bien content de pouvoir jongler avec 3 fonds de cartes pour avoir toutes les infos ( et oui la qualité des cartes italiennes est très très éloignée de l’IGN et de Swisstopo)
Sur ce plan là tu as en partie raison, le fait d’avoir sa position en permanence sur le fond de carte apporte confort et sécurité (quand ça marche… même si c’est globalement très fiable) mais ça « désapprend » la lecture optimale d’une carte et le sens de l’orientation.
On peut légitimement le regretter mais c’est à mon avis une tendance inéluctable (voir ce qui se passe dans le domaine maritime où 98% des gens n’utilisent plus que le GPS pour naviguer)
Bien sûr, loin de moi l’idée d’aller contre le progrès : combien de vies sauvées, de drames évités grâce à un repérage GPS et au gain de temps grâce à ces instruments. Je prépare également mes itinéraires les plus complexes sur mon PC, Google map notamment. Cela permets évidement d’avoir une vue plus précise de l’itineraire en question, surtout dans des contrées lointaines ( Népal, Andes) .
Maintenant, pour ce qui concerne mes sorties « locales », en VTT , ski de rando ou sorties Trail, la mémorisation d’une carte, la préparation du cheminement via une carte papier m’apporte du plaisir.
Je suis convaincu qu’Armel Le Cleach n’aurait pas gagné le Vendée Globe et surtout avoir effectué le tour du monde à la voile en 74 jours sans son assistance numérique (carto, meteo, routage).
Évidemment, les outils numériques sont bien plus pratiques et…font gagner du temps.
Le positionnement, puisque c’est de cela dont il s’agit, la lecture d’une carte, lorsque l’on sait s’en servir, le permets aussi. La course d’orientation en est la preuve.
Il m’arrive souvent de penser aux explorateur modernes qu’ont été G. Rebuffat, Reinold Messner, Peter Blake, René Demaison et j’en oublie.
Combien de jours de repérage, d’étude du terrain pour réussir ?
Sûr que de leur temps, si les outils numériques modernes avaient existé, ils les auraient utilisé.
Je me repete, je ne suis pas un dinosaure et ne suis pas un opposant au progrès technique, bien au contraire.
Maintenant, pour moi, la pratique des sports ourdoor, (selon l’expression moderne) , est un jeu. Si je dois m’arrêter à chaque intersection de chemin pour vérifier ma carte, pas grave, j’ai le temps. Cela fait partie de ma sortie… Au lieu de mettre deux heures ou trois pour faire ma sortie VTT de quarante kilomètres ( un exemple au hasard) et bien, j’en mettrai une de plus.
Je suis ravi de me joindre à ce débat enrichissant et je ne rejette aucun de vos arguments, bien au contraire.
Je vais mettre un peu d’huile sur le feu : comment faisait-on avant ?
Sur le terrain, je me suis souvent trompé. Perdu ? Jamais.
Bon week-end à tous.