ça fait dix ans et je me pose encore la question… un piton? une broche scellée? ou en général tout ce qui reste à demeure dans le rocher?
Qu'appelle-t-on un spit exactement?
Historiquement Spit est une marque qui désigne maintenant les points constitués d’un goujon et d’une plaquette (qui tiennent pas action mécanique contrairement aux broches qui sont collées)
un spit , est un goujons fabriqué par le fabricant « SPIT » sont non commercial est spit fixe d’un diametre de 10 ou 12 mm pour l’escalade on lui adjoint une plaquette …
une foies posée , on ne peu plus l’enlever, la seule façon de la faire disparaitre, est de l’enfoncer , si , et seulement si , en la posant le percement a été asses fait profond …
OK! C’est pas tout à fait ce que je m’imaginais… Je voyais qqchose de plus « artisanal »…!
je pense que ça peut dépendre des gens…
Pour ma part, je nomme spit une plaquette fixée grâce à une cheville.
Les vieilles: spit de 8, en général tu vois un boulon à tête hexagonale; et la plaquette est alors fréquemment de forme différente (45°, 1800kN, boite de conserve:/ ) et a souvent tendance à tourner autour de la tige
Les plus récentes: spit de 10
Mais un spit est bien différent d’un goujon (double expansion), d’une broche (scellée, comme tu le disais), d’un piton…
Le spit est en fait une cheville Autoforeuse , les plus courantes étant de la marque « spit ».
Utilisées à l’origine en spéléologie, les spit de 8mm de diamètre suffisaient. Les grimpeurs se sont emparé de cette technique puis ont jugé que 8mm c’était un peu léger. Dans les années 90 ils sont donc passés aux chevilles de 10mm voir même de 12mm puis aux goujons (qui sont « mâles » contrairement aux spits qui sont « femelle »).
Les spits sont donc différents des goujons et des broches ou autres pitons.
L’avantage du spit c’est qu’étant auto forant (grâce aux petites dents au bout de la cheville), il ne nécessite pas de perforateur pour la pose.
On le vis au bout du « tamponoir »
sorte de burin fini par un filetage au bout duquel on vis le spit.
Ensuite on tape sur le tamponnoir avec un marteau en faisant tourner la cheville.
Lorsque l’on a foré le trou, on le souffle pour vider toutes les poussières puis on introduit un « cône d’expansion » dans la cheville dans la cheville et on martelle la cheville. Le cône appuie au fond du trou et donc écarte la cheville qui est alors posée à demeure.
Une fois le tamponoir dévissé on vis une plaquette dans le filetage. Les plaquettes sont donc amovibles, sauf certains modéles qui peuvent être rendus inviolable par divers procédés aprés avoir été vissés.
Quelle belle explication en images! Je viens en plus de comprendre le fonctionnement du tamponoir - je pensais que c’était une sorte de marteau, mais pas qu’il nécessitait un marteau.
Merci m’sieur!
Posté en tant qu’invité par Christian BARBIER:
[quote=pierre yves]un spit , est un goujons fabriqué par le fabricant « SPIT » sont non commercial est spit fixe d’un diametre de 10 ou 12 mm pour l’escalade on lui adjoint une plaquette …
une foies posée , on ne peu plus l’enlever, la seule façon de la faire disparaitre, est de l’enfoncer , si , et seulement si , en la posant le percement a été asses fait profond …[/quote]
Inquiétant… Si par définition, l’expansion de la cheville à l’aide de son cône se fait en corrélation avec la profondeur du perçage en tenant compte de la longueur de la cheville, il est mathématiquement impossible de l’enfoncer pour le faire disparaitre. Si cela était possible cela veut dire que la cheville n’est pas expansée correctement. Donc, il y a un gros danger à se protéger sur un tel point d’encrage…
Osonsvosges avait pourtant essayé de t’expliquer qu’une cheville autoforeuse et un goujon, c’est pas la même chose.
Il faut relire mon garçon
Pour être plus précis, ce qu’écrit pierre yves est faux.
Historiquement, on a d’abord utilisé des chevilles autoforeuses qu’on vissait au bout d’un tamponoir. On martelait celui-ci en donnant un petit mouvement de rotation au tamponoir pour que les dents de la cheville soient efficaces. Sur les rochers les plus durs , il nous arrivait même d’être obligé d’utiliser deux chevilles lorsque les dents étaient usées prématurement.
Les goujons sont veus bien plus tard. Mais cette fois , les trous étaient faits à la perceuse
Posté en tant qu’invité par christian Barbier:
Autant pour moi, j’ai mal lu, c’est vrai qu’il parle d’un goujon, donc je n’ai rien dit…
Posté en tant qu’invité par christian Barbier:
Pour voir toutes les subtilités des différents moyens d’équiper et différents matériels utilisés, un livre qui est une référence: Aménagement et équipement d’un site d’escalade de Daniel TAUPIN et Jean Pierre VERDIER, publié par la FFME et le C.S.I.R.O.C. Mais je pense que je ne vous apprend rien? Cordialement, Christian
Posté en tant qu’invité par christian Barbier:
[quote=HS]Osonsvosges avait pourtant essayé de t’expliquer qu’une cheville autoforeuse et un goujon, c’est pas la même chose.
Il faut relire mon garçon :/[/quote]
Je voudrais apporter quelques petites remarques : Pour un goujon, l’étalonnage du trou, doit-être effectué de la manière suivante: Profondeur du trou égale à la longueur totale du goujon, moins l’épaisseur de la plaquette, moins 5mm, pour permettre à 2 ou 3 filets de pénétrer dans l’ écrou. Donc il est normalement impossible de l’enfoncer pour le faire disparaitre… NON? Sinon la pose du goujon n’est pas correctement faite… Mais je pinaille… c’est un autre débat.
Non
Pour un goujon, il n’y a pas de limite de profondeur de perçage
Posté en tant qu’invité par christian barbier:
SI, simplement pour éviter de l’enfoncer trop, pour la pose de la plaquette et l’écrou. Sinon, on est d’accord, sur un goujon, la profondeur n’a rien à voir avec l’expansion… Cordialement Christian
J’abandonne par jet de l’éponge
Posté en tant qu’invité par christian barbier:
Un autre paramètre important et peut-être le plus important, pour tout simplement, aussi positionner le goujon en prenant en compte l’épaisseur de la plaquette et la distance nécessaire de retrait du goujon lors de l’expansion ( longueur du filetage utilisé lors du serrage)… et expansion maximum du goujon en fonction des norme fabricant. J’espère m’être bien expliqué?
Posté en tant qu’invité par christian barbier:
Dommage HS, cela était intéressant… Mais c’est vrai notre discussion n’a pas grand chose avec la première question posée… Peut-être dans d’autres discussion sur l’équipement, Cordialement.