Quand suis-je arrivé au sommet d’une montagne ?

Bonjour,

Quand suis-je arrivé au sommet d’une montagne ?

Cette question peut sembler idiote. Pourtant, il n’est pas si évident d’y répondre. Je m’explique.

Si je me trouve sur une montagne qui culmine sur une lame rocheuse sur laquelle je ne peux pas tenir debout - parce que je n’ai aucun moyen de m’assurer ou parce qu’il y a un fort risque que la roche se brise -, quand suis-je au sommet ?
Si je me trouve sur une montagne qui culmine sur une corniche très exposée, quand suis-je au sommet ?

Cette réflexion est quelque peu triviale, j’en conviens. Aussi, pour certains il est plus intéressant de parler de zone sommitale plutôt que d’un point. Mais alors, comment définir cette zone ?

En Himalaya, il est arrivé que des alpinistes s’arrêtent à quelques dizaines de mètres du sommet réel d’un 8000 m, pensant être au bout de l’aventure.

Et vous, quand êtes-vous au sommet ? Arrivé en haut d’une montagne, cherchez-vous toujours la pierre la plus haute pour vous élever encore un peu plus ?

:blush:

C’est assez rare que je fasse des sommets assez difficiles pour que la question se pose mais j’essaie toujours d’aller au plus haut. En restant dans la limite du raisonnable c’est à dire que si c’est trop risqué corniche ou rocher brisé ben ma foi tant pis.

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Toucher avec la main me suffit :slight_smile:

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Même si pour moi la question ne se pose pas non plus la réponse est :Jamais.
Je suis au sommet quand j’ai mes deux pieds sur le point culminant. Du coup si je ne suis pas sommet au sens strict du terme ce n’est pas grave.

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Quand je peux voir ce qui se passe derrière ce que je pense être le sommet .

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pareil
Pour moi c’est quand je peux voir ce qu’il y’a derrière. Donc des fois, atteindre « juste » une ligne de crête me suffit :slight_smile:
Après, je reconnais que quand il y’a « quelque chose » au sommet (croix, table d’orientation, cairn, cheval ou autre …) j’aime bien l’atteindre. Mais pas non plus à prendre des risques inconsidérés pour l’atteindre !

Autre? Patou pour moi c’est une raison de renoncer.

Quand mon homme a décidé que c’était le sommet, qu’il s’est arrêté et que je peux enfin le rejoindre ! :rofl:

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Ça c’est bien :slight_smile:

je pensais plutôt à une sculpture d’animal (le cheval du Cheval Noir, ou pas animal, comme les skis au Sambuis), fixe, qui matérialise le sommet, mais effectivement, si il’ya un patou mobile, c’est une bonne raison de renoncer :sweat_smile:

J’avais bien identifié le Cheval Noir. Il doit pas y avoir beaucoup d’autres sommets avec un cheval dessus.
Par contre une fois arrivé au sommet j’ai pas escaladé le cheval. Je me suis dit qu’on n’était pas à un cheval près.

Pour moi, j’arrive au sommet quand je ne peux pas aller plus haut, même si j’essaie très beaucoup de fois.
Cela dit, le sommet, je n’en fais pas une fixation (j’ai les miennes dont je suis satisfait).

Et dans ce cas de figure, te dis-tu que tu es allé au sommet de la montagne ?

J’aime bien cette réponse. Cela suggère la notion de zone sommitale.

Si j’ai essayé sans y arriver (ou sans oser) c’est que j’ai bien senti que j’y étais pas vraiment donc putôt non.
Par contre si j’ai pas senti le besoin d’essayer c’est que manifestement j’y étais raisonnablement :slight_smile:

Je devrais rayer Roche Faurio de ma liste, mais j’ai du mal :slight_smile:

Qd je me dis que c’est bon, pour moi il n’est pas nécessaire d’aller plus haut.
Pourquoi vouloir autre chose ?

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Quand le point culminant est sous une corniche, on peut faire comme ici. Cela suffit-il à justifier la présence des croix au sommet des montagnes ?
1-20222

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Une croix c’est peut-être inutile. Mais une croix avec un kéké dessus c’est carrément moche.
(J’espère que c’est pas toi :slight_smile: )

Quand suis-je arrivé au sommet d’une montagne ?

Quand je passe du souffle brisé par l’effort au souffle coupé par la beauté.

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Mais avec cette définition il y a certains itinéraires qui ont plusieurs sommets avant le sommet final :grinning:

Bernard

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C’est un des intérêts. On peut être content plusieurs fois, et ça facilite le renoncement.
Et on ne parle pas des sommets intérieurs.

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