Quand peut-on skier ces couloirs nord, raides, froid, tout en poudre et sans trop de risques?

bonjour Lolo

Je dirais simplement guette le b.r.a., et profite de la première bonne fenêtre.

Concernant Munter, note que « éviter les secteurs à risque définit par le b.r.a. » est un facteur de réduction de 4 , supérieur donc à « éviter la moitié nord » qui est un facteur de réduction de 3 (les deux ne se cumulent pas bien sur) : Théoriquement rien n’interdit au secteur nord d’être « sur ». C’est juste plus rare dans la pratique.

J’espère avoir été constructif…

Ah non, faut pas exagérer, j’ai exprimé le fond de ma pensée en écrivant que ne pas répondre évite de dire des conneries mais on ne peut pas dire que j’ai été grossier.

Pourtant, il a juste cherché la contradiction à tout prix comme d’habitude?

Bon, trêve de rigolades, juste pour signaler que la question a été posée chez Jules de chez Smith en face, avec des réponses fort intéressantes notamment d’Alain Duclos.

Dommage, ça manque un peu de témoignages (ici) sur la manière dont les habitués des 5.x s’y prennent pour décider d’un itinéraire plutôt qu’un autre en pente raide/extrême, avant et pendant. Y a-t-il plus de buts que pour les pentes moins raides ? le bouche à oreille de ce milieu joue-t-il un rôle important ? Avez-vous sous le coude toute une liste de pentes en préparation et selon les secteurs et les orientations alors votre choix se porte-t-il sur l’une ou l’autre ?

Ou le hasard tout simplement ? Non, je ne veux pas y croire, je suis sûr qu’il y a des heures et des heures de préparation et repérage…
Préférez-vous de la poudre ou une neige bien transformée, bien revenue, limite collante ?

On a envie d’apprendre ! :stuck_out_tongue:

Intéressant, c’est vraiment « réduction » que tu as voulu dire, pas « déduction » ?
Maintenant je sais pourquoi j’aime skier les 4 versants d’une montagne dans la même journée :smiley:

Posté en tant qu’invité par k-loo1:

Ben par exemple aujourd’hui au couloir de la dent jaune c’était excellent, poudre tassée mais avec une très bonne accroche, magnifique!! Et en plus on était tout seul!! :wink:

Posté en tant qu’invité par Wahou:

Quel ramassi de c’’’'ries. Elle sont bien belles vos théories mais le plus simple c’est quand même d’avoir de l’expérience pratique. On prend la météo régulièrement et on sort souvent en rando et on sait assez vite ce qui est craignos ou pas, non??? Même si ça suffit pas pour éviter de se planter, on peut aussi tenter malgré des conditions limites en apparence et renoncer si c’est pas le cas. Idem en sens inverse…
Franchement, arrêtez de vous faire mal au cerveau et partez skier!!!

Oui et non Wahou, les deux vont ensemble : expérience pratique et théorique, surtout si l’expérience pratique consiste à dire que jusque là tout s’est bien passé. Le problème de l’expérience pratique dans ce cas c’est que tant que rien n’est arrivé l’expérience pratique reste bien limitée et quand quelque chose est arrivé elle ne sert plus à rien puisqu’elle ne servira plus. On ne sais qu’on a été trop loin que quand on a été trop loin et il faut donc bien faire référence à l’expérience théorique qui est bien souvent l’expérience pratique des autres.
Mais dans ce cas de poudre dans du raide on ne sait si on va pouvoir le faire qu’une fois sur place, non pas qu’il ne sert à rien de regarder les conditions avant mais tu pars forcément en sachant que tu auras forcément à faire un choix contrairement aux situations où avoir à faire un choix n’est qu’une éventualité.
Il ne faut pas oublier quand même que ce n’est pas dans le raide qu’on a le plus de probabilité de faire partir une avalanche puisque le risque baisse au delà de 40°.

PS: tu as raison d’écrire « c’’’'ries » plutôt que « connerie » qui irrite certains modos chatouilleux :lol:

Ben non, justement.
Parce que même quand ça craint, ça ne part que très rarement, on en revient donc souvent en croyant que ça ne craint pas.

Tiens, tant que j’y pense sur le sujet des pentes de départ, McCammon a sorti un petit truc sur le sujet : il faut télécharger http://www.avalanche.org/~aaap/archive/tar/TAR27_4_LoRes.pdf (c’est assez lourd) et aller p26, je ne sais pas s’il l’a publié ailleurs.
En gros, si le pic général est bien situé vers 35-40°, ça se raidit un peu en neige humide (plutôt 40-45°).

Ben cette méthode est quand même invalidée par les qq morts par an par avalanche en pente raide…
Ca marche mieux que d’y aller complètement au pif, mais visiblement ça ne suffit pas.