P'tit grain de sel

Posté en tant qu’invité par julien:

ouah comment qu’il fait alex pour foutre un smiley’s???

Posté en tant qu’invité par catherine:

julien, il faut suivre !!!

http://skirando.camptocamp.com/forums/read.php?f=3&i=1745&t=1710

Posté en tant qu’invité par Valérie:

Ben mon p’tit grain d’sel c’est d’venu une dune !!!
Si avec la neige ça pouvait faire pareil…

Posté en tant qu’invité par Valérie:

Tiens, il manque juste le compte-rendu d’Ivan…

Posté en tant qu’invité par Dr Prout:

Chère Madame, Je viens de lire votre prose et puis vous dire, en tant que randologue émérite, que vos propos relèvent de la plus noble âme. Il ressort de nos études que effectivement, les êtres humains cherchent maintes choses en montagne. Aussi dans le ski alpinisme. Je me permets de joindre ci-dessous une étude, faite l’année passée, qui montre en définitive la noblesse des motivations des coureurs et reuses qui parcourent l’Alpe
Ski alpinisme :
étude de la motivation dans les patrouilles mixtes
L’analyste peu attentif ou mal préparé risque, s’il aborde une étude de ce type, d’être amené à faire des interprétations fallacieuses à partir des observations qu’il pourra faire. En effet, il y a de gros dangers à tomber dans l’écueil de la facilité, et de ne voir que des motivations d’ordre sexuelles dans l’entrain considérable que mettent les patrouilles mixtes à courir l’Alpe. Que nenni non point.
En effet, rien n’est plus hostile à l’instinct de reproduction qu’une course de ski-alpinisme. Pour preuve, en huit éditions de la Patrouille des Glaciers, le commandement de la course n’a signalé aucun cas de fornication avérée, patrouille mixte comprise. Les raisons en sont évidentes (pour l’observateur averti). Considérons tout d’abord que le matériel utilisé est rédibitoire. Sur une trace, la distance minimum entre deux patrouilleurs est égale à la somme de la distance entre l’arrière du soulier et la fin du ski, une vingtaine de centimètres de sécurité, plus la distance entre la pointe du ski et le début du soulier du suiveur, somme à laquelle il convient de soustraire la longueur du nez dudit suiveur. Malgré la mode des skis courts, cette distance est amplement insuffisamment réduite pour créer une quelconque intimité, même avec une longueur de nez hors norme. Ceux qui ont inventé le Tango l’avait instinctivement compris.
On sait aussi que, dans le cérémonial amoureux de l’être humain, le repas a une importance essentielle. Il n’est que voir les reliefs des ravitaillements pris en cours d’une course pour persuader le moins convaincu que tout romantisme est écarté de telles pratiques. En laboratoire on a réussi, à l’aide d’un farmer aux abricots et un isostar 1998, à faire débander un arrosoir.
Il est heureux de noter que seuls de nobles motifs à bite habitent donc les coureurs et reuses, et de pouvoir aussi démontrer que notre chronique ne se complait pas inutilement dans le sturpe.

Posté en tant qu’invité par catherine:

Cher Dr Prout, avez-vous étudié le même phénomène avec les compétitions de raquettes ?

Vu la prolifération de l’espèce sur nos belles pentes, il me semble que le phénomène soit même inverse, à tel point qu’il semble que l’on aille vers un problème de surpopulation …
Une solution envisageable serait éventuellement, suite à votre précedente étude, d’augmenter la taille des raquettes.
Qu’en pensez-vous, Professeur ?

Posté en tant qu’invité par Dr Prout:

Chère Madame,
Votre légitime curiosité est preuve d’un esprit éclairé. Nous aussi avons été interrogé par les multiples motivations des alpinistes, et avons émis l’hypothèse que les nuits en refuge n’avaient pas comme seule utilité une diminution de longueur (de la course, s’entend). Une étude approfondie, dont je me permets de vous faire part ci-dessous, a contredit nos croyances intuitives.
De la fornication dans les dortoirs alpins:
La difficulté d’aborder l’étude ne nous a pas rebuté. Au contraire, le défi de savoir si oui ou non ça se passe, et si oui, comment, qui, à quelle fréquence, quelles sont les positions possibles dans de tels lieux, y a-t-il un rapport direct entre l’altitude et la durée du coït moyen, quelles en sont les conséquences sur la course du lendemain, toutes ces questions jusque là sans réponse ont été source d’une motivation sans faille. Mais ces considérations qui peuvent, il est vrai, revêtir quelque intérêt, ne sont pas un but en soi. Il nous importe en effet de savoir si l’alpiniste est une espèce qui se reproduit dans son milieu naturel ou qui, à l’instar du saumon ou de l’anguille, ne baise pas ou elle vit.
Nous n’avons pas pris en compte les coïts de l’après-midi. Non qu’ils soient inintéressants en soi, mais ils sont souvent le fait de gens qui rentrent de la montagne chez leur conjoints respectifs avec la corde sèche et les chaussettes qui ne puent pas. Sont-ce des alpinistes? Non. Aussi nous sommes nous spécifiquement intéressés aux activités essentiellement nocturnes. Les résultats obtenus grâce aux sondes olfactives et aux micros installés dans un des dortoirs de trois cabanes et de deux refuges, situés entre 2500 et 3200 mètres, pendant la semaine du 5 au 10 mars 2000, nous ont permis d’avoir des traces enfin objectives. Hélas, les sondes olfactives ont été saturées après une trentaine de minutes en moyenne, et de ce fait leurs résutats sont ininterprétables. Une précision s’impose, si l’on veut bien saisir le tableau que nous présentons ci-dessous. Nos désignons par “bruit” tout ensemble de sons résultants d’un même acte. Par exemple :

  • Du, Ursula, ich möchte gern mit dir Bumsen
  • Aber nein, Günter, es gibt ja schon ein Mann und ein Rücksack zwichen uns!
    Traduction :
  • Ursule, j’ai besoin de me détendre
  • Mais non Günter, fais pas le sac!
    Ceci, traduction non comprise, est comptabilisé comme un bruit, au même titre qu’un simple pet, ou qu’une sortie complète de dortoir pour aller pisser, chute des socolis en bas l’escalier incluse. Les ronflements par contre ont été intégrés comme un fond sonore naturel, et de ce fait automatiquement éliminés par notre logiciel.
    Nous avons recensé, au cours de ce total de 25 nuits, exactement 3392 bruits, répartis comme suit :
    263 ouvertures et fermetures de la fenêtre
    1213 pets, dont près du tiers (exactement 402) en cascades
    112 sorties pour aller au WC
    78 bruits mal identifiés, mais n’ayant aucun rapport avec un rapport
    414 rires gras (homme)
    329 gloussements nuptiaux (femmes), sans suite
    144 cornets en plastique ou autres ouvertures de bonbons
    157 jurons, (sans distinction)
    354 conversations, dont 18 n’ayant aucun rapport avec le sexe
    12 tentatives d’approche visiblement avec intention de fornication, sans résultats
    58 chutes d’objets divers (lampe de poche, tension, thermos etc)
    110 rots
    9 sanglots
    et seulement 3 coïts complets avérés, soit 0,09% de l’activité globale! Quelle ne fut pas notre surprise et notre déception devant cette affligeante réalité. Les causes devront impérativement être étudiées.
    Dr Prout

Note de la secrétaire :
Je suis allée aider le Docteur pour poser tous ces appareils. On a dû faire des tas de tests pour voir si ça fonctionnait. On est rentré avec les chaussettes propres, mais je ne retrouve plus mon Wonderbra. Faut dire qu’il y a un sacré chenit dans ces dortoirs.
C’était super, cette vie en cabane. Mais je rêve de plus que ça…

Posté en tant qu’invité par Dr Prout:

Chère Madame, Diverses obligations m’imposent de quitter mon ordinateur. En effet, l’annonce mise dans les journeaux locaux, à savoir que je recherche un verre de lunette médicale gauche, de correction 0.5 dioptrie, perdu dans les pentes neigeuses du Vanil du Van n’ayant donné aucun résultat probant, je me vois contraint d’aller enracheter un. A+

Posté en tant qu’invité par Ivan:

Ouf là, il faut que je dise quelque chose.
Je suis encore tout retourné par les résultats de l’analyse du Dr.
C’est qui d’ailleurs?
Bon, je rajoute encore un petit mot:
La tolérance, c’est déjà de l’intolérance. Je sais pas si quelqu’un l’a dit avant moi, si c’est pas le cas, je vous laisse réutiliser cette phrase sans mettre les références.

Posté en tant qu’invité par Laurent:

Notons au passage que les snob-ordeurs ont reussi a contourner le probleme grace a une position perpendiculaire a la planche.

En fait, quand l’un se plante le nez dans la neige, il y en a un autre en dessous.

Posté en tant qu’invité par philippe:

Dr. Prout, encorrrre!

Posté en tant qu’invité par xavier:

avant de parler pauvre macho va faire un tour avec elle et on en reparlera!!! ca ne m’etonnerais pas qu’elle te mette ta pillule !!ARF
@+
xav.

Posté en tant qu’invité par julien:

ok, je vois c’est du html…je savais pas qu’on pouvait code en html dans le forum.

Posté en tant qu’invité par Dr catherinette:

Cher confrère,
j’ai lu avec grand intérêt l’article que vous consacrez à votre époustouflante étude des activités nocturnes copulatives des populations montagnardes.
Je me permets toutefois d’attirer votre attention sur le fait que votre étude n’a été conduite que sur des refuges situés en suisse allemanique.
Il me semble, d’après mes propres expériences et observations (effectuées dans le cadre de la recherche, bien sûr), qu’une même étude, conduite cette fois-ci dans des refuges italiens aurait donné des résultats fort différents.
Me permettez-vous de suggérer par exemple le rifuggio V.Emmanuel, fort connu pour avoir parmi à un grand nombre d’atteindre le Grand Paradis ?
L’utilisation d’une sonde sonore semble un défi intéressant, jusqu’à présent insurmonté dans le cadre de précédentes études sur ces populations alpines.

Posté en tant qu’invité par Laurent:

ma che, ma che … cosa si dice!! l’Italia e un paese molto rispettabile, si fa tutto in silenzio anche negli rifugii.

Posté en tant qu’invité par Bart:

silence ! la gonzesse

Posté en tant qu’invité par LeTasson:

Permettez, cher ami, votre naïveté est absolument touchante et plaide en la faveur de la pureté cristalline de votre âme, mais les Belles Images Mouvantes Sacrées qui sont le fondement même de notre religion ne laissent planer aucun doute à ce sujet : dans les refuges, les Italien(ne)s forniquent!
(cf. : « Les Bronzés font du ski », que Cette Péllicule Sacrée jamais ne s’use!)

Posté en tant qu’invité par LeTasson:

La dévotion majeure dont j’entoure cette oeuvre immortelle (égalée seulement par les autres chefs d’oeuvre intemporels que sont « Cliffhanger » et « Vertical Limit »…) prend le pas sur l’orthographe…je prie les formalistes de ne pas s’en offusquer!