Bonjour,
En me posant la question, je suis tombée sur votre forum qui m’a tout de suite séduite.
Contrairement à vous tous, je suis loin d’être une grande sportive… Ski de piste, quelques Randonnée en moyenne montagne et un peu de fitness et de course à pied me suffisaient amplement.
Hélas en décembre 1996, (28 ans à l’époque) une chute de plein pied avec double fracture malléolaire, pilon Tibial, Péroné met un terme à tout cela. je n’ai jamais totalement récupéré et ai été gênée immédiatement lors des flexions avant, malgré l’ablation des vis 1 an plus tard. 3 ans et 2 grossesses plus tard apparition de l’arthrose, des douleurs et une raideur de plus en plus importante de la cheville toujours en flexion avant. Tant bien que mal je m’en suis accommodée en limitant les activités sportives, avec des hauts et des bas.
Depuis l’été 2014, les choses se sont dégradées avec aujourd’hui un angle à environ 120° (donc plus possible de poser le talon quand je suis pied à plat) et un genoux qui part de plus en plus en arrière pour compenser (genoux en « équain » dans le jargon médical). Plus possible de rester ainsi car je suis de plus en plus handicapée dans la vie de tous les jours, je ne marche plus que sur la pointe des pieds ou alors en boitant ce qui n’arrange pas mes genoux, mon bassin et mon dos.
J’ai consulté 4 chirurgiens et n’arrive toujours pas à me décider pour l’arthrodèse (proposée par 3 chirurgiens) car j’ai encore une flexion en extension et j’ai très peur ne sachant pas comment je serai après. Comme beaucoup d’entre vous je me demande comment l’on peut continuer à marcher, à enfiler une chaussure de ski avec une cheville bloquée et malgré les explications fournies, je n’arrive pas à imagier comment on peut marcher avec une cheville bloquée et je rêve toujours d’une prothèse.
Sur les prothèses j’entends de tout et surtout un taux d’échec qui oblige à retirer la prothèse au bout de 1à 2 ans.
« epdlabande » toi qui a connu les 2, peux tu m’indiquer si lors de la pose de la prothèse, tu avais encore une bonne mobilité, ce qui a facilité la réussite et le maintien de la prothèse pendant une dizaine d’année, ou si tu as du subir également un allongement du tendon d’Achille ? Et si la pose de l’arthrodèse ensuite a eu des complications.
Concernant l’arthrodèse, malgré les messages rassurant de « SERVOZ », je constate que le chemin a été long et douloureux…et je suis loin d’avoir le mental d’un sportif de haut niveau…!!! surtout qu’aujourd’hui n’ayant plus de cartilage, et n’étant plus sur un appui verticale, je n’ai quasiment plus de douleurs…
Merci à vous pour vos témoignages qui j’espère m’aideront enfin à me décider…