Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs

Aucun risque avec les patous en dessous de 1800m

Je reste au chaud ou je vis dans les Pyrénées orientales ^^, envoie un mp si intéressé par la localisation exact

Ok mais bon moi si je vais la bas c’est pas pour rester sous 1800 m. Mais ok noté on peut aller à l’auberge :slight_smile:

Tu peux continuer ensuite apres Colombaz direction le Col du joly sur toute la montagne il y’a que des vaches par la , tu peux aller à l’aiguille croche aussi et continuer par les crêtes jusqu’au au sommet du mont joly tu es en haut sur les crêtes s’il n’y a pas de brouillard tu as largement le temps de voir si le troupeau est à proximité de toi, en général les crêtes on y est pas avant mi août.

Il y a longtemps j’étais monté au Joly depuis les Houches. Pas souvenir de Patou. Mais c’était une autre époque.
Merci pour les infos coins à vaches la Croche j’ai pas encore coché :slight_smile:
Tu peux pas savoir comment j’aime les vaches et déteste les moutons depuis qu’il y a des patous.

4 Likes

C’est pas exactement le sujet, mais est-ce qu’il y a une différence entre devoir éviter une zone et/ou adopter des comportements quand-même très spécifiques (- sans garantie que ça suffise) à cause des patous, et devoir le faire à cause de chasseurs ?

La raison n’est pas la même d’accord (essentiellement du loisir vs une activité professionnelle), mais concrètement, ça se ressemble beaucoup :

  • des zones entières sont déconseillés (dans certains cas on essaye même de nous faire croire qu’ils sont interdits), des endroits plus petits sont interdit (lieu où le troupeau se trouve/va passer, lieu où un chasseur est actif, que ça soit avec une arme ou des chiens)
  • on risque sa vie/des blessures graves, alors que si la loi était respectée, on devrait pouvoir accéder à ces endroits sans contrainte (si les règles de chasse sont respectées, pas d’accident possible, si les lois concernant les chiens sont respectées, pas d’accident non plus)
3 Likes

Entièrement d’accord avec toi benoit
Qu’est que c’est ces gens qui veulent vivre de leur labeur au détriment de nos libertés
Nous on veux vivre sans contraintes non mais dit donc

Ha pis sinon faire l’amalgame entre les bergers et les chasseurs c’est puissant ca

T’as toujours un risque incompressible, même si les règles sont respectées. Valable pour la chasse, les patous, etc.
La nature ne connaît pas la réglementation française ou européenne en même temps comment lui en vouloir ?

Au lieu de tout rendre caricatural, on a le droit de remettre en perspective l’état de droit face à ce genre de situations. Sinon on pourrait toujours excuser les livreurs qui grillent les feux car au fond, ils veulent juste vivre de leur labeur…

Un chien quelconque qui poserait des soucis autour de l’habitation de son maitre engendrerait la mise en cause de sa responsabilité ainsi que des actions envers ce chien, quand bien même le canidé serait un chien de sécurité ou de recherche de drogues ou autre usage moderne du chien à des fins d’assistance de l’humain…

8 Likes

En therme de caricature excuse moi seb ,mais mettre en exergue un livreur qui ne respecte pas le code de la route (souvent malheureusement sous la pression de son patron ) et un berger qui vit dans le stress (a faire des rondes toutes les nuits après une journée harrassante) avec pour seul moyen de protection des chiens de troupeaux sponsorisés par l’etat au nom de la biodiversite y’a comme un malaise là
Comme beaucoup ici je suis pour la protection du loup ca veut dire d’accepter les chiens de protection point ,et ca passe obligatoirement par des compromis de la part des amoureux de la nature (randonneurs par exemple )
Pour ma part ces dernières années j’ai fait plusieurs fois demi tour en ballade avec ma chienne face à des troupeaux gardés en France ou en Suisse et n’en n’est pas tenue rancune à qui que ce soit
J’estime pour ma part que mon activité de loisir ne prend pas le dessus sur l’activité pastorale qui est consutentielle de la moyenne montagne

4 Likes

Absolument… au risque de se répéter, nombre de ces animaux ne sont pas socialisés (pas d’éducation ni de suivi particuliers) et tous les chiens ne sont pas aptes à distinguer un prédateur d’un humain ni de travailler en alpage. Il en va ainsi comme des individus ; c’est en premier à l’éleveur ou au berger qui les introduit et les utilise de faire les bons choix sur le bon chien, d’éviter par exemple d’employer des races comme le berger d’Anatolie qui ne reste pas au troupeau mais s’en vont en meute à la chasse au loup et autres petits animaux ! :wink:
Ce sont bien ces abus et cette désinvolture de la part de certains humains qui pourrit les rapports.

7 Likes

Pour le coup, non, pas significatif. Avec les règles de sécurités qui sont sensées être appliquées en chasse, le risque est vraiment très très faible.
C’est plus compliqué avec les chiens… et c’est pour ça qu’il y a des catégories très régulées, et des obligations pour leurs propriétaires.

HS, mais qu’est-ce que la nature à voir là-dedans ? Le « risque d’incompressible » de la montagne n’a pas grand chose avec la chasse ou des chiens domestiques.

Merci pour tes réponses tout à fait mesurées et réfléchies.
La chasse et l’activité pastorale sont évidement très différentes, et on est très nombreux à avoir beaucoup plus de sympathie pour les bergers que pour les chasseurs.

Mais concrètement, pour les autres usagers, j’ai l’impression que les conséquences sont les mêmes. Et dans les deux cas, le risque pourrait être fortement réduit voir éliminé avec d’autres pratiques (respect des règles d’engagement, meilleur choix et éducation des chiens de bergers, plus de bergers pour moins de chiens seuls).

Je trouve la comparaison avec les livreurs pas ridicule. Dans les deux cas, il y a une forte pression (principalement économique, j’imagine que si il y avait 3 fois plus de bergers, le problème ne serait pas le même…) qui pousse à des pratiques dangereuses pour les autres.

7 Likes

Ce que la nature a à voir là dedans, c’est que même avec tous les contrôles possibles et imaginables le risque 0 n’existe pas, le chien peut « péter un plomb », le chasseur peut ne pas voir un caillou caché dans l’herbe qui va faire ricocher sa balle, etc.
Ce n’est pas que de la théorie, des chiens parfaitement stables deviennent brutalement agressifs pour différentes raisons pas toujours évitables.
Après pour la chasse comme pour les chiens de protection les accidents restent marginaux heureusement.

Et comme pour la chasse le ratio de ces non accidents lié à des procédures d’évitement supérieures au raisonnable mises en œuvre par les potentielles victimes n’étant pas quantifiables, le fait qu’il y ait peu d’accidents ne permet pas de conclure grand chose…

4 Likes

Pour relativiser la chose : on compte environ 250.000 morsures par des chiens en France chaque année, dont des milliers qui finissent par un passage aux urgences…
Pour 7.5 millions de chiens, ca fait une morsure par an pour environ 30 chiens. Ou encore une morsure pour 240 personnes… (je ne pensais pas que c’était aussi énorme !)
Là dedans les patous sont impressionnants, mais ca reste un épiphénomène…

Je trouve aussi le chiffre impressionnant, c’est vraiment beaucoup… il doit y avoir des « concentrations » de morsures sur certaines personnes et certains chiens, je connais pas grand monde qui s’est fait mordre dans les dernières années.

Il faudrait voir le nombre de morsures moyen par « interaction », plus compliqué à obtenir, mais plus pertinent…

1 Like

Je ne m’attendais pas non plus à des chiffres aussi énormes. Mais j’imagine que c’est pas du tout distribué de façon uniforme. Il y a clairement des chiens qui ne morde qu’une fois dans leur vie (soit parce qu’ils sont piqués ensuite, soit parce que les circonstances étaient exceptionnelles), mais j’imagine qu’il doit y en avoir qui concentre beaucoup de morsures à eux seuls. De la même manière que les vétérinaires et les bénévoles de la SPA doivent concentrer pas mal des blessures (sans oublier le facteur).

Du coup quand on dit ça on dirait qu’un chien sur 30 est mordeur, ce qui est probablement assez loin de la réalité.

Oui, un peu comme si on répartissait la criminalité sur la population : il y a des gens qui récidivent régulièrement.
Ca doit être pareil pour les chiens, lié à leur tempérament, leur éducation, et le contexte dans lequel ils vivent…