Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs

J’ai enfin compris pourquoi je n’étais pas vraiment écolo…

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une histoire vécue avec des patous. Je me promenais seul vers 2000m sur une crête d’alpages dans les Alpes de Htes Provence lorsque 3 patous sont sortis de nulle part et ont accourus vers moi en aboyant comme des furieux. Après un temps d’arrêt et de peur je me suis mis à leur parler sans bouger en les flattant ! « comme ils sont mignons les bons chiens-chiens » et « gentils les chiens ». J’ai caché dans le dos mes bâtons et j’ai tendu la main en les laissant s’approcher tout en continuant à leur parler à très haute voix. J’avais le cœur à 180 au moins et les poils perpendiculaires à la peau. Ils se sont approché, m’ont senti en me tournant autour. La première peur passée j’ai posé le sac et fais mon pique-nique là sur place. Les 3 patous sont restés assis à 10 m de moi pendant tout le repas. J’ai repris ma route doucement et toujours en leur parlant comme si c’était les miens et ils m’ont « escortés » 2 minutes puis ont dévalé la pente en me laissant et là j’ai vu en contre-bas, à 500 m dans leur direction, un troupeau de moutons que ne n’avait pas vu le matin.texte en italique

Bonjour,

nous on a trouvé la solution qui va bien : depuis 10 ans maintenant on randonne avec un âne (moyenne montagne uniquement, Auvergne partout, une fois le Vercors, Ariège aussi). Les chiens nous regardent passer d’assez loin. S’ils viennent et s’ils se montrent agressifs, l’âne prend immédiatement les devants (c’est jamais les mêmes, d’ânes, mais tous ceux avec qui on a marché on eu ce même comportement). Rapide et efficace.

C est le fonctionnement classique du patou et un avec un minimum de connaissance de son comportement on transforme les aboiements de dissuasion en caresses…
Le problème c est que dans les alpages on trouve de tout y compris des chiens qui n ont pas été sociabilises.
Un patou qui a été bien éduqué ne pose pas plus de problèmes qu’ un autre chien. Par contre la génétique est toujours en fond et il protégera par des aboiements son territoire et son troupeau c est à dire le groupe où se trouve son maître, ce n est pas de l l’agressivité mais il donne l alerte.

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« on trouve de tout y compris des chiens qui n ont pas été sociabilisés »
Ouais, bref c’est la même chose chez l’homme, de plus en plus ne sont pas sociabilisés !

Le souci est qu’il y a une part de pari: Vais-je tomber sur un chien bien ou mal élevé?
Des gens mordus quoi qu’ils fassent, j’en connais. Exemple choquant: La petite fille (5 ans), d’un copain: Direct dans le parc public, un chien la mord assez fort pourqu’on doive lui mettre une dizaine de points.
Elle risque d’avoir peur des chiens toute sa vie …

Perso, dans mes vadrouilles latinas en tout cas, quand des chiens s’approchaient agressivement, tout en tâchant de faire retraite, avec mes bâtons, je les empêchais d’approcher et aussi de me contourner car comme chacun sait, beaucoup préfèrent attaquer sans risque par derrière.

Moi c’était pas plus tard que la semaine passée en courant dans la forêt en bordure de Berne…sur un sentier pas très large, je croise un clodo bourré, caisse de bière dans une main et chien en laisse de l’autre…j’ai même pas eu le temps de penser à ralentir au cas ou que le chien m’avait happé je genou, sans même aboyer. Et pas juste pincé, une belle plaie heureusement à un endroit ou l’os est juste en dessous.

Fou de rage, je l’ai insulté dans toutes les langues (français, bärntütsch…) en lui demandant de me suivre à la police…avant de laisser tomber presque pris de pitié devant cette loque humaine soudain tout gentil après avoir le sang couler « Oh, Entschuldigung, bitte nicht Polizei… ». Ca n’aurait servir à rien si ce n’est à enfoncer encore plus un marginal. Bon il n’y a pas de rage en Suisse. J’ai joué le héros d’un soir à la maison…la blessure est déjà quasiment refermée. Bref les chiens c’est pas toujours prévisible.

Bon ça fait 20 ans que je cours dans cette forêt et c’est la 1ère fois que ça m’arrive, donc il ne faut pas non plus en faire tout un plat !

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Et à faire piquer un des seuls chiens qui serve vraiment à quelque chose, ceux qui donnent un sens à la vie de ces gars-là… ce chien a vraiment un rôle, même s’il n’est certainement pas un exemple d’éducation!
Parce que tous ceux qui vont faire leurs besoins (solides) dans le champ devant chez moi après avoir passé la journée enfermés en attendant leur maître, je cherche à comprendre pourquoi leurs propriétaires les ont achetés et nourris, franchement, je comprends toujours pas. Mais je sais, je vais me faire lyncher. M’en fous, j’aime dire tout ce qui me passe par la tête, ça me défoule de bon matin!

C’est vrai, la compassion et le bon sens (le poste de police n’aurait servi à rien) doivent dans certains cas prévaloir sur le bon droit et le mécontentement légitime: J’aurais fait comme Bertrand.
Mais espérons que ce chien n’en mordra pas d’autres, provoquant des blessures plus graves ou plus traumatisantes, comme pour la petite de mon copain …

Pour ceux qui s’interrogent sur l’efficacité du spray poivré : c’est ce qu’il est recommandé d’utiliser lors d’attaques d’ours dans les secteurs très fréquentés (genre certaines zones du Canada). Si ça fonctionne pour faire fuir l’ours dans 90% des cas, je n’ai aucune inquiétude que ça neutralise n’importe quel chien.

Lors d’un essai d’un médicament sur les souris, qui s’est montré efficace et sans effets secondaires, il a été essayé sur un pannel de 6 volontaires humains, à une dose 500 fois inférieur à celle utilisée chez la souris. Résultat : les 6 se sont trouvés peux de temps aux soins intensifs avec des défaillances majeures d’organes (mais s’en sont sorti).

Les effets d’un produit sur une espèce sont-il vraiment transposables à une autre sans expérimentation préalable ? Manifestement pas.

Ca devait être il y a longtemps.
Car normalement, après les souris on teste sur une culture de cellules humaines. Mais pour bien faire il faut tester avec plein de types de cellules (fois, sang, …).
Comme certaines souris résistent aux piqûres de scorpion, on sait bien que les résultats de tests ne sont pas forcément transposables entre mammifères.

Des clodos ? En Suisse ? Et bourré, en plus ? Je rêve !
Décidément, la Suisse n’est plus ce qu’elle était. La contagion, peut-être ?

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Bonjour,

Par exemple il y a 2 ans :
décès pendant un essai thérapeutique

Bernard

Faut comparer ce qui est comparable : pour le bear spray il s’agit de capsicine, le composant du poivre. C’est sensé marcher sur la plupart des animaux.
Je pense qu’un gros patou doit être sérieusement secoué vu les dosages prévus pour les ours.
Après le problème c’est qu’il faut trimbaler la bombe à portée de main et arriver à déclencher au bon moment.

Mais ça m’intéresserait de savoir si quelqu’un ici a déjà testé sur les patous.

C’est vrai qu’entouré par la France, l’Italie et l’Autriche notre voisinage laisse un peu à désirer…après il faut aussi reconnaitre que c’est la 1ère fois que ça m’arrive en 20 ans. A coté de ça on n’a quasiment pas de patous. Mais on n’a aussi des chasseurs bourrés…

Ah le poivre est un médicament ? Merci d’améliorer ma culture…

Je me suis toujours demandé l’origine de l’expression « boire en suisse ». Voici une piste intéressante pour ma recherche. Merci.

Je voulais montrer que l’effet d’un produit n’est pas forcément transposable d’une espèce à l’autre.

Pour améliorer ta culture, y’a effectivement du travail manifestement.

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Si, si. Le poivre noir est un « alicament » . Il contient de la pipérine qui est entre autres anti-inflammatoire. Pas certain toutefois que les sprays en contiennent.