Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs

Viande plus chère = moins de consommation, donc besoin d’un moins grand nombre de moutons, donc plus facile de les protéger.
Comme pour pas mal d’autres problèmes, réduire la consommation de viande est une partie de la solution.

Bernard

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Pas sur que ca joue. L’agneau ne fait pas partie de l’alimentation de base. C’est plutôt une consommation à caractère festif pour laquelle la question du prix joue moins.

La consommation de viande ovine ne représente que 2,6 % de la consommation de viande en France (chiffre en constante diminution).
La filière ovine : lait et viande, les chiffres clés 20023.

évidemment ! On consomme de moins en moins de viande ovine (et pourtant c’est bon !..) donc on ne devrait pas subventionner l’achat de patous car bientôt ils ne serviront plus à rien !

En fait, vous n’avez rien compris, fermez votre gueule sur les loups et en contrepartie on vous file beaucoup de fric pour acheter autant de patous que vous voulez !

Et vous pourrez même rester dans la vallée pour surbeiller les troupeaux avec des webcam posées sur la tête des chiens; bref bonne nouvelle: vous ne serez même plus berger !..

En Suisse ça fonctionne pas trop. Il y a pas mal de moutons mais ils sont pas là pour la viande, les Suisse en mangent très peu.
Et quand ils en mangent, c’est ceux de nouvelle Zélande.

A titre d’information, la préfecture des Alpes-Maritimes (département ou se trouve la ville de Saint-Dalmas-le Sevage, ou s’est produite la fameuse attaque "Deux chiens me sont arrivés dessus" : une coureuse attaquée par deux chiens de berger dans les Alpes-Maritimes), fait signer aux communes un ensemble de clauses relatives aux pâturages.

En effet: les communes font un appel d’offre public avant de louer un pâturage et passent une « convention pluriannuelle » (en gros un contrat de location sur plusieurs années) avec le berger et/ou éleveur remportant l’appel d’offre.

Les locataires (bergers et/ou éleveurs) de ces terrains non-privés sont soumis à un cahier des charges, lequel est très clair quand au passage du « public » (comprendre randonneurs) sur les alpages. Le document se trouve ici par exemple: https://www.lebroc.fr/wp-content/uploads/2024/03/AR-2024-021.1-Cahier-des-Charges-Paturage.pdf.

Je cite un extrait de l’article 11:

"Accueil du public et équipements touristiques:

Il est rappelé que l’accueil du public dans les forêts domaniales fait partie des missions demandée par l’État propriétaire et, dans les forêts communales, de la politique de développement local. Cette fréquentation, souvent limitée, doit être acceptée par les locataires de pâturage.

Outre les prescriptions figurant à l’article 8 concernant les équipements pastoraux, les locataires :

  • Signaleront et aménageront les clôtures qui subsisteraient à la traversée des itinéraires piétons cycliste ou cavaliers.
  • Prendront toutes dispositions pour la sécurité des autres usagers de la montagne vis-à-vis de leurs animaux domestiques et notamment les chiens qu’ils soient de protection ou de travail. Le concessionnaire est seul et entièrement responsable en cas d’atteinte ou dommages provoqués aux tiers par le troupeau, animaux domestiques et chiens de protection.
  • Veilleront à intervenir dans les plus brefs délais pour faire cesser le comportement agressif des chiens vis-à-vis des usagers de la montagne.
  • Signaleront la présence des chiens de protection du troupeau par mise en place de panneaux sur tous les accès de pâturage.
  • Sont tenus de réparer les dégâts causés par le troupeau sur les pistes, sentiers et autres équipement touristiques sauf ceux provenant de cas de force majeure."

La préfecture, au moins dans les Alpes-Maritimes, est donc très claire: en aucun cas, un berger et/ou éleveur ne peut privatiser un alpage communal (en interdire le passage aux randonneurs…) et le comportement agressif des chiens de protections n’est absolument pas toléré.

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C’est le point principal : les forêts devraient faire partie du domaine public et être gérées ainsi. Mais la plupart des pâturages sont des terrains privés et il est beaucoup plus difficile d’y faire appliquer une telle réglementation.

Bernard

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Il est tout à fait possible de légiférer sur les propriétés privées!

Avis !
Dans les Pyrénées Orientales dans le Capcir du côté des Angles, en ce moment, très gros troupeaux de brebis avec 3 patous !!

C’est un bon début mais ces règlements devraient être nationaux et de plus cela ne traite absolument pas de l’obligation de dressage (et du contrôle) vis à vis de l’Homme et des animaux sauvages EN AMONT; non vente des animaux si les tests avant l’achat sont négatifs)

Les pâturages ne sont pas nécessairement des terrains privés, loin de là: tout dépend des zones. Il existe un rapport parlementaire très instructif à ce sujet, publié cette année (2025): https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/rapports/cion-dvp/l17b1272_rapport-information.pdf. On y découvre que dans les zones de montagne et moyenne montagne, les pâturages sont largement détenus par les communes ou l’état.

Page 45 du rapport: 80% des surfaces pastorales pyrénéennes sont sur le domaine public:

Toujours page 45, dans les Alpes, les surfaces pastorales sont à 48% sur le domaine public.
Avec cependant des disparités importantes selon les départements: dans les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes et l’Isère, les surfaces pastorales sont publiques à une écrasante majorité.

Randonneurs, alpinistes, coureurs, VVT-istes… sachez-le et renseignez-vous: dans de nombreuses zones, les pâturages sont des espaces publics et les sentiers qui les parcourent, inaliénables.

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Des colliers plutôt que des patous ?

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Eh bien moi aussi je suis rassurée quand je vois des vaches.
N empêche que vendredi dernier je me suis fait prendre à parti par une vache ( une blanche, il paraît qu’elles sont plus agressives, et il y avait au moins un veau ), Eh bien j’ai préféré quitter le sentier et aller dans la broussaille.
L avantage c’est que les vaches ne te poursuivent pas sur des centaines de mètres.

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En plus du lien dans le premier post (qui ne concerne que la région Rhône Alpes) pour le Queyras il y a :
Présence de troupeaux sur les zones de pâturage du Queyras

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Je suis à peine surpris !! Déjà l’année dernière on a été plusieurs à avoir failli se faire bouffer à la cabane à Larue, mais a priori le berger ne juge pas sa présence nécessaire !! Car d’après les autochtones il n’y a jamais personne à part les chiens

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11 messages hors-sujet dans ce fil ont été fusionnés à un sujet existant : Chasseurs et randonneurs, comment cohabiter en montagne?

J’ai eu aussi à faire aux Patous de cette vallée… 5 et ils étaient pas commodes surtout un avec des dreadlock

Si ça continue comme ça, avec tous ces chiens de protection partout et si personne ne réagit, vous pouvez dire adieu à la nature et a vos sports favoris !

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L’année dernière, entre l’aller et le retour, j’en avais compté seps dont un dogue argentin à l’aller