Probleme interpretation topo

Posté en tant qu’invité par fisch_g:

Mon post fait suite a cette sortie :

http://alpinisme.camptocamp.com/sortie3892.html?idc=71&sidc=71

Voila les commentaires de l’auteur sur le topo me paraissent etre un peu a cote de la plaque, voir completement …

Vos avis sur les commentaires …

Posté en tant qu’invité par Nycos:

Il a du confondre avec la nord de l’Eiger lol, sans aller jusque là je sais pas ou il les a trouvés ses murs de 10m quasiment verticaux…

Posté en tant qu’invité par baghirati:

tiens je vous livre celui là :

On est tous partis en montagne avec un topo très précis et une idée tout aussi précise de ce qu’on allait trouver après l’avoir lu …

Nous attaquons pour une fois à l’heure (vers 8h30 ça va !)
Nous connaissons déjà les deux premières longueur redescendues l’année précédente sous la pluie .
Le topo dit : remonter le long d’une dépression couloir : nous remontons !
Faire une traversée à gauche , nous traversons !(dommage j’aurais bien tiré tout droit …)
Monter puis retraverser à gauche , nous retraversons (mais pourquoi il nous envoie à gauche ça à l’air mieux encore mieux que tout à l’heure tout droit !)
Etc.
Là ça se corse , je suis en tête et je dois dégager avec le marteau toute une longueur de la glace qui la recouvre, T. râle parce que je traine mais je suis au taquet !
Il passe devant mais depuis un moment plus rien ne ressemble au topo ! Il franchit un surplomb trempé plus de dix mètres au dessus d’un mauvais clou .
Clairement nous ne sommes plus dans la voie , nous avons traversé la moitié de la face à force d’essayer de suivre religieusement le topo plutot que notre idée .
Nous continuons laborieusement …
Plus haut plus moyen de progresser mais une vieille corde pend d’un surplomb à quelques mètres de nous , T. se dévoue … il l’attrappe , se pend dessus (je ne fais pas le fier car notre relai n’est pas très brillant ) , puis remonte à la force des bras . Je le suis . Arrivé en haut je fais ce qu’il n’a même pas songé à faire : je regarde comment est fixée la corde , pas même un nœud : une simple boucle qui s’est coincée sous la traction , dans un piton rouillé comme il se doit ! Gasp !
Ensuite le reste se passe sans trop d’histoires ,après le sommet vers 20h la descente se finit dans la nuit , je remonte plusieus fois décoincer un rappel puisque T. s’est collé les plus grosses sueurs à la montée , les deux frontales rendent l’âme pour l’anecdote , il jette la sienne d’énervement …
Voilà ce n’était que la face sud du Pavé , voie Rébuffat .
Dans une autre voie Rébuffat nous avions essayé de suivre ses indications et nous étions perdus aussi , depuis je lis avec amusement ses grandes tirades sur le sens de l’itinéraire , d’autant que Terray je crois disait de lui qu’il ne connaissait personne ayant un aussi mauvais sens de l’itinéraire …
Un ami nous dira avoir tiré tout droit sans se préoccuper du topo et que « ça passait partout »…

Posté en tant qu’invité par Marc:

Hello,

Il me semble qu’il y a un gros problème d’interprétation de topo
« nous envisagions une arête tranquille à max 35°. »
Quand on parle d’inclinaison c’est bien sur dans le couloir.
La course est AD donc faut pas s’attendre à du tranquille « quasi débutante (bonne grimpeuse) nous envisagions une arête tranquille »

Bien sur en novembre avec les premières chutes de neige il ne faut pas s’attendre à du rocher sec. C’est du mixte.

Le topo me semble très correcte. J’espère que les auteurs de la sortie auront bien appris.

Heureusement, ça c’est bien terminer. Ca a du être une belle aventure qui laissera de beau souvenir.
« Arrivés à la table à 15h nous nous sommes échappés par le couloir en rappel, puis le refuge dans la nuit et le blizzard (23h). »

A+
Marc

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

Euh non en fait, le sens de l’itinéraire était la principale qualité de Terray contrairement à Lachenal qui lui était un excellent grimpeur (et pas Terray). (Re)Lire les conquérants de l’inutile…

Posté en tant qu’invité par Bubu:

L’auteur de la sortie 3892 a mal lu le topo: l’inclinaison max donnée (45° et non 35°) ne concerne que la partie glaciaire ou neigeuse. C’est expliqué en cliquant sur (?).
De plus, dans une course AD avec du IV+ il faut s’attendre à des passages raides. Ensuite il y avait de la neige sur le rocher, c’est inadmissible, on m’avait pourtant dit qu’avec le réchaufffment climatique ça n’arriverait plus !

Posté en tant qu’invité par fisch_g:

voila on est d’accord je pense qu’a une autre saison les passages de mixte quasi verticaux auraient etaient des passages d’escalades faciles…puis effectivement 35 c’est pas 45, mai cela ne concerne que les passages normalement en neige et en glace.
Et au final c’est du AD…donc c’est plus une promenade…

Posté en tant qu’invité par Francois:

Les topos, les topos, tu sais, faut interpréter…

http://alpinisme.camptocamp.com/forums/read.php?f=9&i=3479&t=3475#reply_3479

Ca n’a pas de valeur absolument absolue, les topos…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par David:

De plus, dans une course AD avec du IV+ il faut s’attendre à
des passages raides.

Surtout à Cham … y’a quelques IV+ qui calment :wink: (fissure Mummery, Traversée des Petit Charmoz, etc …)

Posté en tant qu’invité par Sylvain:

Je ne me rappelais,plus de ce post !!
Mdr
Pourquoi les posts de maintenant n’ont-ils plus cette tenue…

Posté en tant qu’invité par baghirati:

merci françois de remonter ta prose qui ramène mon texte à un pitoyable récit de course …

sinon ce que je préfère dans les topos c’est : de la au sommet X heures , c’est tellement simple et toute une poésie s’en dégage , j’adore !

Posté en tant qu’invité par JM:

Francois a écrit:

Les topos, les topos, tu sais, faut interpréter…

http://alpinisme.camptocamp.com/forums/read.php?f=9&i=3479&t=3475#reply_3479

Ca n’a pas de valeur absolument absolue, les topos…

Excellent, merci Francois!

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Les topos, les topos, tu sais, faut interpréter…

Depuis la première fois où j’ai lu cette aide à la traduction, j’ai eu affaire plusieurs fois à des topos de ce genre (ceux des Labande), pour des courses non présentent dans c2c ou dans des magazines ou des topos genre 100 plus belles (donc pas de recoupement possible).
J’ai pu apprendre un peu plus à décrypter certaines choses dans les Labandes :

  • Faire attention à la date de parcours du rapporteur: si c’est avant 1980 ou si c’est un pote à Labande, attention à la cotation (la descente F peut se révélée être PD (passages de III), d’où horaire en conséquence)

  • Si ce n’est pas une ouverture récente pour laquelle la description de la qualité du rocher est assez bonne, on peut préciser la qualité du rocher :

  • bon rocher : bon rocher dans les passages difficiles

  • très bon rocher : pas de rocher détestable, ce qui ne veut pas dire que rien ne bouge pour autant (correspond à ma notion de « bon rocher »)

  • pas d’indication : c’est mauvais signe, mauvais rocher normalement, ou alors Labande n’a pas voulu ébruiter un rocher excellent (plus rare).

  • Si dans la description est indiquée une altitude, et si 5 lignes plus tard une autre indication d’altitude ne révèle qu’une progression de 50m, il veut mieux ne pas tenir compte de la description si la ligne générale est claire (arête, pilier). Ca signifie « démerdez-vous », la description décrivant plus un fourvoyage des premiers, et soit Labande ne connaissait pas de répétiteur, soit aucun répétiteur connu n’a essayé de trouver mieux.

  • « Suivre une vire ascendante » : il faut suivre une vire et non la vire, donc parmi plusieurs, et pour choisir on nous précise qu’elle est ascendante. Attention, il n’est pas indiqué qu’il n’y a qu’un vire qui est ascendante, elles peuvent même être toutes ascendantes.
    Si la suite est sans problème, cela signifie que l’on peut prendre n’importe quelle vire ascendante ou non.
    Mais si la suite réserve un « passage délicat », ou s’il y a une progression de 50m en 5 lignes, ou s’il y a un passage délicat de 50m en 5 lignes, il est préférable d’abandonner le topo et de trouver l’itinéraire comme s’il n’y avait pas de topo. Généralement on trouve du rocher pas trop mauvais, non expo et au soleil à la place du passage délicat, expo et verglacé promis dans la description.

Posté en tant qu’invité par c.l:

Bubu a écrit:

Généralement on trouve du rocher pas trop mauvais, non expo et au soleil
à la place du passage délicat, expo et verglacé promis dans la description.

Ben y en a qui ont le cul bordé de nouilles parceque ce genre de surprises c’est plutot dans l’autre sens qu’on les rencontre.
Sauf une fois, dans la montée vers la pointe Young aux Vorasses, Murphy a du serieusement s’acharner sur une autre cordée car s’etait comme dit Bubu, mais une fois n’est pas coutume…

Posté en tant qu’invité par s@m:

Extrait du LAbande, Tome I

« Attaquer par des dalles lisses (III/IV), en montant vers la gauche jusqu’à un couloir-vire ascendant à droite; le remonter jusqu’à son extremité (niche) »

Sur ce coup-là, la vire est vers la gauche (erreur du topo ?) et on avait perdu au moins 1/2h à chercher qq chose qui allait à droite mais on avait rien trouvé.

C’est le pilier N de l’aiguille de la Gandolière !

Pour la suite, on a mis le topo dans notre poche et on y est allé au feeling…

Posté en tant qu’invité par arnaud:

Sur ce coup-là, la vire est vers la gauche (erreur du topo ?)

à mon avis erreur de toi , vous n’avez pas du attaquer au bon endroit , le mot vire semble un peu exagéré mais j’ai le souvenir que ça part bien à droite effectivement , après pas de problème c’est tout droit

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Ben y en a qui ont le cul bordé de nouilles parceque ce genre de surprises c’est plutot dans l’autre sens qu’on les rencontre.

Il faut sentir le piège assez rapidement sans trop s’y engager. Ce qui fut notre cas: au bout de 50m, nous trouvant 100m sous l’arête alors que la ligne générale était une arête, nous avons décider d’atteindre l’arête et de ne plus la quitter, ce que nous aurions du faire depuis le début. La description du Labande permet peut être de gagner du temps, mais pour les connaisseurs ou les adeptes des terrains péteux non protégeables (finalement nous avons eu aussi du terrain péteux mais protégeable :-).

« Attaquer par des dalles lisses (III/IV), en montant vers la
gauche jusqu’à un couloir-vire ascendant à droite; le
remonter jusqu’à son extremité (niche) »

Sur ce coup-là, la vire est vers la gauche (erreur du topo ?)
et on avait perdu au moins 1/2h à chercher qq chose qui allait
à droite mais on avait rien trouvé.

D’un côté, en devant monter jusqu’à un couloir-vire (c’est quoi ça ?), tu étais prévenu et tu aurais du directement traduire par « démerdez-vous » :-))

Posté en tant qu’invité par s@m:

Tu a regardé le topo ?
Il me semble que la traversée à droite (en légère descente d’ailleurs) se situe au milieu de la voie, alors que les lignes que j’ai recopiées décrivent la voie à moins de 100m de l’attaque, avec des pitons et une vraie vire !

Posté en tant qu’invité par baghirati:

m’énerve ce pc qui ne mémorise pas mon pseudo !

suis au boulot je n’ai pas le topo sous la main , mais oui je me souviens bien qu’après 2 ou 3 longueurs ça part à droite , par contre je ne me souviens absolument pas avoir traversé plus haut …