Posté en tant qu’invité par Patrick:
Bonjour à tous.
J’ai un sursac en tissu imper-respirant (enduction, pas Goretex) et lorsque la rosée apparait, il y en a presque autant sur la face interne du sursac qu’à l’extérieur, ce qui n’est pas excellent pour le duvet…
Quelqu’un a-t-il rencontré ce problème ou connait-il la solution pour l’éviter (en dehors de celle qui consiste à ne pas bivouaquer…) ?
D’avance merci pour vos réponses. Cordialement.
Patrick.
Posté en tant qu’invité par OlivierC:
Salut,
Ton corps produit naturellement de la chaleur et de la vapeur d’eau.
Celle ci traversant les différents tissus arrive sur la dernière, le tissus du sursac.
A un certain moment, cela dépend de la température interne et externe, tu atteinds le point de rosée, cad que cela condense.
Il y a des jours où tu n’atteindra pas ce point de rosée.
Même problème en architecture avec les parois, les murs…
La solution, ventiller (ouvrir ton sac) ou trouver un tissus plus perspirant, qui laisse d’avantage passer la vapeur d’eau.
Même problème pour les tentes peu ventillées.
Bon courage…
Posté en tant qu’invité par rando ski:
perspirant ou pas perspirant: si le point de rosée se trouve au niveau du sursac il y aura condensation à cet endroit.
En outre le sursac étant par définition à l’extérieur , sous un ciel limpide donc froid il y a de fortes chances pour que, dans un air calme, le sursac se refroidisse par rayonnement . (C’est ce même phénomène qu’on constate sur les herbes, les feuilles etc qui donne la rosée voire la gelée blanche…).
Pour limiter ce phénomène il faudrait déjà que lesdits sursacs soient dans des matériaux peu émissifs (afin qu’ils perdent moins par rayonnement qu’ils ne gagnent par conduction ou convection depuis la chaleur du bonhomme et du sac de couchage qui se trouvent en dessous). Ce n’est jamais le choix fait par les fabricants me semble t’il. (peut être incompatible avec la recherche de propriétés imperméables?)
Enfin, une fois que de l’eau s’est déposée il est certain que la zone mouillée produira la condensation de la vapeur d’eau qui est à son contact (bête problème de tension de vapeur). Le phénomène s’amplifiera donc.
Donc le sursac n’est efficace qu’en atmosphère très sèche, où qd il y a un peu de vent .
Tout ça est archi constaté
Pour conclure un conseil: si tu ne cherches pas à te protéger de la pluie mais à améliorer les qualités thermiques de ton couchage, et si l’enveloppe extérieure de ton sac de couchage est insensible à l’humidité , il est plus efficace d’ajouter une doublette (en polaire fine) à l’intérieur de ton sac que de mettre un sursac à l’extérieur.
Bonne nuit.
Posté en tant qu’invité par OlivierC:
Eh, t’aurais pas un peu étudier la thermique Rando ski…
Là tu me séche :<))
J’ai pas voulu devellopper…d’ailleur j’en suis incapable!
Posté en tant qu’invité par Patrick:
Merci pour ces réponses très complètes. Moralité : j’emmène le sursac en cas de pluie ou de vent fort, mais en général, je ne m’en sers pas.
Bonne soirée.
Patrick.
Posté en tant qu’invité par harmonik:
un petit truc quand ça condense, c’est d’évacuer l’air expiré à l’extérieur du sursac et non à l’intérieur du sursac ou du sac. Ca limite les dégâts. Et pour ne pas trop se refroidir, il suffit de bien régler les tirettes pour que le sursac colle bien au visage (en laissant la bouche et le nez dégagés).
Posté en tant qu’invité par rando ski:
OlivierC a écrit:
Eh, t’aurais pas un peu étudier la thermique Rando ski…
Là tu me séche :<))
J’ai pas voulu devellopper…d’ailleur j’en suis incapable!
c’est surtout les fabricants qui devraient l’étudier ;=)