Les inscriptions pour 2012 sont ouvertes, il y a quelques changements sur les courses imposées et ce sera un peu plus tôt en ce qui concerne l’hiver…
Bon entrainement
Les inscriptions pour 2012 sont ouvertes, il y a quelques changements sur les courses imposées et ce sera un peu plus tôt en ce qui concerne l’hiver…
Bon entrainement
Pour la liste de course, c’est toujours Mont Blanc versus reste du monde
attention, l’article de l’année dernière n’est donc plus bon (il peut être complété par une bonne âme)
/articles/223805/fr/liste-de-courses-pour-le-probatoire-d-aspirant-guide-en-france
pourquoi tu dis ça?
je suis etonne’ par le niveau minimal requis…en italie c’est vraiment bas, et ici en france j’aurais espere’ un peu mieux.
D en rocher, PD+ en mixte…plus quelques sorties une peu plus ‹ ‹ vrais › ›…mais TD au maxim…est-il vraiment suffi pour etre guide (pas seulement pour le devenir…)?
c’est juste pour un premier filtrage? et apres la musique change?
si c’est comme ca n’est pas trop correct pour ces qui esperent de travailler comme guide et y investissent pas mal d’argent e temps et apres le probatoire vont galerer ou pire encore renoncer. ce n’est pas mieux selectioner au debout des alpinistes avec le niveau requis?
si ou contraire le niveau requis reste plutot comme ca, c’est vraiment bas pour etre des pro de la montagne…je sais bien que la plus part du travail est sur de courses F/PD et pas ED+…mais je m’attenderais que une guide soit capable de le faire…
voila…couvrez-moi de ‹ ‹ buuu › › maintenaient
[quote=« monaco, id: 1242602, post:4, topic:115012 »]D en rocher, PD+ en mixte…plus quelques sorties une peu plus ‹ ‹ vrais › ›…mais TD au maxim…est-il vraiment suffi pour etre guide (pas seulement pour le devenir…)?
c’est juste pour un premier filtrage? et apres la musique change?[/quote]
Présenter la liste de course n’est pas suffisant pour réussir le probatoire. Il y a toutes les autres épreuves, le niveau à ski, en escalade, en glace, en orientation, la semaine en montagne, … Et après ledit probatoire il y a les stages de l’aspi.
C’est un test d’entrée pour avoir le droit d’entamer une formation, pas un examen final.
Et se baser sur la seule cotation globale d’une course pour juger le niveau et l’aisance d’une personne en montagne ce n’est à mon avis pas suffisant. Mieux vaut être un chamois dans le TD et ne jamais dépasser cette cotation que de passer une ABO à l’arrache de temps en temps pour dire de faire bien …
En effet je connais peu de guides qui bossent sur du ED+. Il y aura toujours des guides très fort techniquement pour satisfaire le minuscule pourcentage de clients amateurs pour des courses très dures.
En revanche je pense qu’il serait dommage de se priver de guides qui n’ont peut-être pas le niveau pour sortir la face Nord de l’Eiger en hiver mais qui disposent de nombreuses autres qualités comme l’écoute, la pédagogie, la patience, un vrai amour de la montagne, une très bonne connaissance du milieu, une aptitude à réagir comme il faut dans une situation critique … en plus d’un niveau technique déjà très suffisant.
Au-delà de ça je pense que peu d’alpiniste présentent une liste qui entre tout juste dans le niveau demandé. Perso je compte le présenter en 2013 et je me prévois un peu de marge.
[quote=« monaco, id: 1242602, post:4, topic:115012 »]D en rocher, PD+ en mixte…plus quelques sorties une peu plus ‹ ‹ vrais › ›…mais TD au maxim…est-il vraiment suffi pour etre guide (pas seulement pour le devenir…)?
c’est juste pour un premier filtrage? et apres la musique change?[/quote]
Oui, c’est juste un premier filtrage. Si tu regardes bien /articles/223805/fr/liste-de-courses-pour-le-probatoire-d-aspirant-guide-en-france, il y a deux autres listes de courses à fournir en plus des épreuves mentionnées par Michka. Pour la dernière liste, il s’agit de courses d’envergure, type pilier du Frênay, face N des grandes Jorasses etc. La formation est longue !
En même temps, je vois dans le document c2c, qu’on met sur le même plan (courses d’envergure pour le guide) le grand pilier d’angle, la FN des droites et … la face nord du pic du midi d’ossau ! Même en hiver, l’ossau, ça reste un sommet à moins de 3000 m, d’un dénivelé de 600 m environ pour la face nord, avec une approche et une descente à vaches et très fréquentée … bref rien à voir !
De manière générale, dans les Pyrénées, en plus de l’altitude modeste, quand on arrive au sommet, on n’a plus qu’à descendre une voie normale tranquille (F/PD) et fréquentée, ce qui réduit quand même pas mal l’engagement: c’est pas le sommet des Jorasses.
Bon ça répond plus à la question « Alpes vs. Pyrénées » que personne ne s’est posée qu’à « Chamonix vs. le reste » … mais je les trouve bien sympas avec les Pyrénéistes.
[quote=« Al., id: 1242933, post:7, topic:115012 »]
En même temps, je vois dans le document c2c, qu’on met sur le même plan (courses d’envergure pour le guide) le grand pilier d’angle, la FN des droites et … la face nord du pic du midi d’ossau ! Même en hiver, l’ossau, ça reste un sommet à moins de 3000 m, d’un dénivelé de 600 m environ pour la face nord, avec une approche et une descente à vaches et très fréquentée … bref rien à voir !
De manière générale, dans les Pyrénées, en plus de l’altitude modeste, quand on arrive au sommet, on n’a plus qu’à descendre une voie normale tranquille (F/PD) et fréquentée, ce qui réduit quand même pas mal l’engagement: c’est pas le sommet des Jorasses.
Bon ça répond plus à la question « Alpes vs. Pyrénées » que personne ne s’est posée qu’à « Chamonix vs. le reste » … mais je les trouve bien sympas avec les Pyrénéistes.[/quote]
euh, as tu deja fait de l’alpi hivernal dans les pyrenees? Des trucs du genre face N du vignemale (meme la classique), Voie Ravier au Quairat, Eperon N integral a l’Ossau …
Oui.
En été seulement, j’imagine bien que c’est plus dur en hiver !
Pareil , en été (ça s’écrit Quayrat d’ailleurs)
Non.
Mais je ne vois pas en quoi c’est important. Il n’est pas nécessaire d’avoir gravi ces itinéraires pour comparer l’altitude, l’envergure, la complexité de l’approche et de la descente de ces voies avec des voies de même difficulté dans le massif du Mont Blanc. En un mot, ça s’appelle l’engagement, et il est bien plus important au pilier du Frênay qu’au pic du midi d’Ossau.
J’y peux rien, moi, j’aimerais bien avoir une aiguille verte ou une barre des écrins à côté de chez moi à la place du Balaïtous et de la Munia !
Parce que le niveau minimal requis n’est pas celui qu’il faut pour faire une liste, mais celui qu’il faut pour avoir le proba… et c’est bien différent!
[quote=« BigJim, id: 1243030, post:10, topic:115012 »]
Parce que le niveau minimal requis n’est pas celui qu’il faut pour faire une liste, mais celui qu’il faut pour avoir le proba… et c’est bien différent![/quote]
je n’ai pas vu/trouve la deuxieme liste…mais ce n’est pas grave.
ce que tu dis c’est une peu la questione que je viens de poser…porquoi selectioner des alpinistes qui n’ont pas le niveau requis et les forcer apres a le rejoindre, pendant le cours quand il y aura deja pas mal de travail a faire…+ son propre travail, + la famille, etc. ?
ce n’est pas mieux selectioner tout de suite des alpinistes ‹ ‹ forme’s › › et apres leur apprendre a devenir guides (qui est bien different, comme on a dit plus haut, que etre que de fort alpiniste) ?
en tout cas former les guides n’est pas mon travail et si l’ensa a choisi de faire comme ca…il y aura bien de bons motifs.
salut a tous…et si on veut terminer la liste ‹ ‹ apres-probatoire › › du td+ au ed+ je vien de demenager sur marseille et je cherche de compagnos pour s’amuser (heureusement j’ai aucune liste a faire) cote’ ecrins/cham
En fait la liste ne « sélectionne » pas, elle est le va-tout pour pouvoir se présenter au probatoire, qui lui va sélectionner dans le lot, ceux qui sont réellement capables de suivre la formation. Je suis persuadé que s’il n’y avait pas de liste, ce sont exactement les mêmes qui réussiraient le probatoire, sauf qu’au lieu d’avoir 200 candidats, il y en aurait 2000
Un vieux débat, le niveau requis pour faire un guide !
La France est en tout cas la nation la plus sélective et exigeante en ce qui concerne le rocher pur, au détriment même parfois à mon avis des compétences humaines et d’encadrement
La formation comporte aussi une mise à niveau technique, non en grimpe pure, mais en manoeuvres de corde, conduite de cordée et de groupe, orientation, secourisme, etc. Le temps d’une course se joue dans le terrain à chamois et les manips de corde, pas dans les longueurs de 6 ou 7.
[quote=« Al., id: 1243028, post:9, topic:115012 »]Oui.
proto a écrit :
face N du vignemale (meme la classique)
En été seulement, j’imagine bien que c’est plus dur en hiver !
proto a écrit :
Voie Ravier au Quairat
Pareil , en été (ça s’écrit Quayrat d’ailleurs)
proto a écrit :
Eperon N integral a l'Ossau
Non.[/quote]
eh ben quand tu auras essaye une de ces faces en hivers on reparlera de l’engagement dans les pyrenees …
faut pas oublier que dans les pyrenees tres peu de bene, de train et autre telepheriques et que les VN des sommets cites ci dessus par exemple sont tout sauf a vache en hivers. Puisque tu connais le coin je te laisse imaginer la descente du Quyrat en vrai conditions hivernales par exemple …
Posté en tant qu’invité par proba:
Et si tu compares la face nord du Vignemale en hiver avec le pilier du Freney en hiver ?
Posté en tant qu’invité par Néou:
En effet, sortir à 4800m c’est pas pareil que de sortir à 3000m, y a pas photo. En revanche quand je regarde les course de rocher dans la liste complémentaire je trouve que dans les Pyrénées il y a des trucs sérieux je pense à RACS par exemple. Il y a une grosse marche entre une ED classique comme par exemple la Bonatti au Grand Cap et une voie comme Racs. Dans la Bonatti il y a l’approche glaciaire certes, mais en ferraillant un bon montagnard va passer. Dans RACS par contre il faut nettement plus de marge en escalade avec des 7a vierge d’équipement. Donc l’un dans l’autre on se rend compte que l’ENSA a choisi des courses d’un niveau plus élevé dans les Pyrénées sans doute pour compenser le manque d’altitude.
Quayrat. Tu vas y arriver !
Je peux t’assurer qu’en arrivant au Vignemale après avoir fait le couloir de Gaube (en hiver, donc), j’avais l’esprit tranquille à l’idée du petit glacier plat qui m’attendait pour rentrer dans la vallée. Certes il y avait de la neige dans cette vallée, mais qu’est-ce que ça change?
Je ne peux pas en dire autant de mon état d’esprit en haut du Couturier, par exemple.
C’est marrant, j’ai plus l’habitude de devoir défendre les Pyrénées !