surpris du tarif pour monter aux Platières :
Skieurs de rando -> 17€ l’aller
Piétons -> 15,40€ Aller/retour
raison invoquée : secours éventuels pour nous récupérer en cas de problème …
question subsidiaire : « vous prendrez une assurance ? »
WTF !
Prix de la montée par le DMC à Flaine
En dehors de l’aberration concernant l’assurance, cela reste un tarif délirant comparé au prix d’un forfait journée…
Je trouve que c’est une bonne chose que les stations montent les prix pour dissuader les randonneurs de prendre les remontées, ce qui améliore le bilan éthique de ceux-ci, et évite que les randonneurs financent des extensions qui viendront pourrir les espaces non aménagés qu’ils recherchent.
Etant donné que les randonneurs n’arrivent pas à se discipliner pour ne pas prendre les remontées, les stations agissent.
T’exagère, comment on irait dans le Mt Blanc autrement sinon ?
Les stations agissent, non pas pour dissuader les randonneurs, mais pour faire du fric;
Pour aller faire les sommets du coté de la Pointe d’Anterne, à 75 ans j’apprécie de prendre le DMC, pour éviter de faire 2000 m de dénivelé.
Pour le tarif c’est le même que le ticket randonneur des contas (du genre à prendre 1€ voire plus par an et rien à voir mais j’ai l’impression que c’est pareil pour le matos. Tout est à 500 balles bientôt, les pompes, les fix, etc…) Ca s’appelle la démocratisation du ski de rando je crois . Mais sinon on est encore loin des 27 à 35€ l’aller simple à cham…Pour ce qui est de la raison invoquée c’est du délire, il comptent venir nous chercher à Sales en scooter des neige???
Du coup si tu prends l’assurance en plus, c’est celle d’avoir de la peuf et du soleil??
Il s’agit de l’achat d’un titre de transport, et le distinction proposée entre « piéton » et « randonneur » est arbitraire et devrait être dénoncée à une organisation de protection de consommateur ou porter plainte devant l’instance juridique ad-hoc. En effet, la prestation achetée est en fait « Un aller-simple adulte » sur une infrastructure de transport.
En fait, ils ont simplement réalisés une étude de marché et déterminé que la catégorie de client « randonneur » avait une fonction de demande telle qu’on pouvait la facturer plus chère par rapport à la catégorie « piéton ».
Les secours en montagne faisant l’objet d’une facturation et assurance séparée de la parts et d’autres, cette excuses est des plus fantaisistes.
Est-ce que c’est vraiment une infrastructure de transport comme une ligne de bus, un métro, une ligne de train, etc, qui relit des lieux d’habitation ou de vie ?
Il doit surement y avoir une différence qui fait que cette réglementation ne s’applique pas à un téléphérique qui va « nul part » et non à un hameau habité.
Tu poses des critères pour une infrastructure de transport qui m’échappent … mais même si on devait les retenir pour ton plaisir, je dirais que OUI : le départ est à l’extrémité d’une barre d’immeuble, l’arrivée dessert un restaurant.
Et d’ailleurs les conditions générales de ventes de ces entreprises mentionnent bien qu’il s’agit de « Titres de transport »
Bon ben fait valoir tes droits, et tu nous diras ce qu’il en est vraiment.
Ca fait longtemps que je ne vais plus dans cet endroit qui grouille de monde … et c’est bien dommage, car il y a un fantastique endroit pour le hors piste, dans le combe qui descend sur sixt.
On ne peut pas à la fois avoir des remontées qui font gagner du déniv, et éviter le monde. Étant donné que les remontées existent encore parce qu’il y a justement du monde qui les utilisent et payent leur entretien.
Une autre solution est l’héliski (pas en France), mais alors si on accepte ça, c’est contradictoire avec le fait de pinailler sur qq € pour un aller simple sur le DMC.
La question porte me semble-t-il sur une pratique commerciale abusive. C’est quoi la prochaine étape ? Si la société de remontée mécanique voit arriver un car de japonais au fort pouvoir d’achat, cela sera un tarif différentié selon la couleur de peau ?