Pris dans l orage

Posté en tant qu’invité par yaya:

l année derniere lors d une course a lauranoure, on s est fait choper par un enorme orage la foudre tombait vraiement tout prés, on a réussi à se trouver un ptit abri sommaire mais réconfortant, vu la chute de température et les bourrasques de neige…
ON avait laissé notre matos assez loin de nous et puis gelés et trempés on a pris notre couverture de survie, histoire de gagner un peu de chaleur. Et pis ds le doute on a préferé s en separer de peur que celle ci attire la foudre qui etait tout pres.
d ou ma question, les couvertures de survies attirent la foudre ou pas?

Posté en tant qu’invité par pit:

ben je crois que c’est pas vraiment une bonne idée les couvertures de survies.
Pour experience il y a de ca quelques année j’etais allé faire le sentier martel dans le verdon . Paf un p…n d’orage de folie! On s’abrite le temps de laisser tout ca passer et on voit passé un helico des pompier.
Le lendemain on apprend en fait que le dit helico etait la pour 4 cyclistes qui c’etait fait foudroyer (je ne sait pas si ils s’en sont sortis…). On nous a dit a l’époque qu’ils c’etaient abrité sous une couverture de survie…
Alors est ce du a la couverture ou a la malchance je n’en sais rien toujours est il que perso je ne m’abriterai pas dessous.

Posté en tant qu’invité par JulienR:

Dans une publication de MSF sur l’utilisation des couvertures de survie. Il est indiqué qu’il ne faut pas les utilise en cas d’orage (risque d’électrocution).

http://www.msf.org/source/refbooks/msf_docs/fr/Catalog/S/MSU/SMSUBLAN1--.pdf

Et j’ai retrouvé aussi la suite de l’histoire des cyclistes… tristes. Mais ce n’est apparement pas la faute des couvertures.

http://www.humanite.presse.fr/journal/1995-08-07/1995-08-07-731237

Posté en tant qu’invité par glagla:

Je profite de ce post sur l’orage pour vous poser une question dont je ne trouve pas la réponse: est-on à l’abris dans une tente de type tente igloo (armature alu par exemple, en arceaux)… il n’y a pas de « pointe », mais une armature quand même…

Posté en tant qu’invité par Francois:

A priori, si tu campes, tu es moins exposé que sur un sommet ou une arête. Mais tout dépend évidemment de l’endroit où tu campes. Sur le plat d’un glacier, le risque est faible, mais dans un endroit plus exposé (un col, par exemple) le risque peut être bien présent. La tente ne protège pas de la foudre. Le seul endroit où tu es protégé, c’est une cage de Faraday. Difficile à transporter en montagne.

Posté en tant qu’invité par Banane:

ca consiste en quoi exactement une cage de Faraday ? Pas moyen d’en bricoler une ?

Posté en tant qu’invité par JiBees:

Tiens un petit lien pour te montrer que te trimbaler avec une cage de faraday c’est pas le top :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cage_de_Faraday
En gros il faut que tu puisses rentrer tout entier dans une cage en matériau conducteur.

[ strider mod ] : pour activer tes liens mets-les entre < > comme ça : et fais prévisualiser pour voir si ça marche

Posté en tant qu’invité par Banane:

Il est préciser que ca peut marcher avec une armature en grillage…
« Plus la fréquence de l’onde est élevée (donc plus sa longueur d’onde est courte), plus la maille doit être petite ».
Ca serait pratique un grillage qu’on pourrait poser sur la tente. (Mac Gyver, au secours !)
Par contre, effectivement, je ne sais pas si ca marche avec la foudre… Des ingénieurs ont déjà du se pencher sur le problème…

Posté en tant qu’invité par albert gehant:

lEn montagne quand tu entends le même bruit autour de toi que lorsque tu passes sous une ligne à haute tension EDF en fonctionnement, il n’est pas loin d’être déjà trop tard ! on appelle celà entendre les abeilles. Il ne faut sans doute plus chercher à se déplacer en station debout .car les coups de foudre sont imminents. Inutile à ce moment de te séparer de ton matériel d’escalade (piolets crampons mousquetons) . ton corps est bien meilleur conducteur que ton matos et de toute façon les différences de potentiels électriques sont tellement énormes que même les courants secondaires le long des lignes de plus grande pente que suivent ces courants sont suffisants pour te rotir comme un poulet Jeanne d’Arc. Par contre je pense qu’il faut rester encorder et se vacher à un relais si possible avec du mou sur la corde (On peut être projeté dans le vide par un coup de foudre même tombé à proximité ) . Se mettre (si possible) en position foetale couché sur son sac ou une machin sec pour s’isoler le plus possible du sol). Ne par faire effet de pointe et ne pas se mettre dans une grotte humide sous une fissure et le plus loins possible d’un gendarme . On peut se mettre son son poncho ou sa tente de survie en nylon et ne pas compter sur le principe de la cage de Faraday. si besoin dese déplacer (pour rejoindre une compagnon : il faut ramper au sol et ne plus se lever
En cas d’impact principal ! Adieu ! Inutile de te préciser que j’ai vécu (sauf impact définitif) plusieurs fois ce genre de problème dans ma carrière . Ensuit,e tu peux prier si tu crois et attendre (parfois toute la nuit comme celà m’est arrivé aux bancs en Oisan).
Tout celà est fort bien expliqué dans les manuels d’alpinisme d’hier et …d’aujourd’hui quand on prend la peine de les lire et puis pour finir se souvenir de la maxime de Voltaire : « la montagne n’est pas dangereuse, on ne risque que d’y perdre la vie, tandis qu’à paris on devient bête et méchant. »
Que Voltaire me pardonne si j’ajoute qu’il n’y a pas qu’à Paris

Posté en tant qu’invité par rapha:

albert gehant a écrit:

lEn montagne quand tu entends le même bruit autour de toi que
lorsque tu passes sous une ligne à haute tension EDF en
fonctionnement, il n’est pas loin d’être déjà trop tard ! on
appelle celà entendre les abeilles.

Putain si j’avais su il y a quelques années alors que j’étais pour ainsi dire complètement inexpérimenté (maintenant je me considère juste inexpérimenté). On était parti avec mes cousins et cousines à l’abri bivouac du col d’Ambin pour se faire une fondue.

Le soir il y a prêt des croix (il y a eu des morts dans le coin) des bruits comme tu décris et nous inconscient on s’est approché de la croix en se disant tiens c’est marrant.
Heureusement il ne s’est rien passé, mais quand j’y repense je me dis que l’on était un peu con.

Posté en tant qu’invité par Banane:

Explications fortes utiles M. GEHANT mais ce qui nous interressait c’était la protection à l’intérieur d’une tente.

Posté en tant qu’invité par albert gehant:

je suis pas scotché devant mon ordi mais ce soir lllneige sur les Savoie et d’ailleurs j’en ai plein les pattes car il a fait beau les jours passés… La question de la protection sous une tente je vais essayer d’y répondre. Je pense que c’est mieux de se réfugier au sec dans la tente et qu’éventuellement la toile peut faire office de cage de faraday et t’isoler des décharges secondaires . Autrefois on plantait une patatte ou une pomme sur les mats des tentes de forme canadienne dès qu’il y avait de l’orage. parce qu’on pensait que les deux mats feraient effet de pointe. Aujourd’hui celà me parait un peu naif vu la puissance incroyable développée lors d’un impact direct . Aujourd’hui la plupart des tentes sont avec des arceaux en fibre de verre. En suposant que ta tente soit posée près ou à proximité d’un arbre et que celui ci soit frappé. je pense qu’il vaut mieux être au sec à l’intérieur de la tente. que dehors. je ne crois pas qu’il existe des études sérieuses de tenue à la foudre des tentes de camping. je n’ai jamais non plus eu connaissance de morts sous tente .les voitures et les avions aussi sont des cages de Farday (heureusement sinon quand ils traversent un orage !!) Pourquoi pas une toile hermétiquement fermée ! le courant éléctrique est fort capricieux comme les décisions divines Quand à la couverture de survie je pense qu’elle ofrire une protection illusoire toujours en considérant l’intensité des courants secondires. qui courent au sol. voilà ! le mieux c’est d’être rentrés avant l’orage donc de respecter les horaires. les orages sont rares le matin en montagne et d’anticiper si l’orage menace et puis si on est pris surtout de rester attaché à la paroi. l’impact crée un effet de souffle qui peut projeter un être humain à plusieurs mettre. En via ferratta ne plus toucher les cables mais rester attaché en se vachant avec la corde perpendiculairement au cable si c’est possible