Prévenir les secours en cas d'avalanche sans victimes?

Selon cet article :

http://www.ledauphine.com/maurienne-un-groupe-venu-de-val-thorens-a-ete-pris-par-une-avalanche-en-hors-piste-un-skieur-entre-la-vie-et-la-mort-@/index.jspz?article=242276&chaine=26

Le PGHM souhaiterait qu’on les prévienne si l’on est témoin d’une avalanche et que l’on a vu qu’il n’y avait personne dessous.

N’ayant jamais entendu parler de cette règle, je me pose plusieurs questions :

  • Est-ce que vous le faisiez ?

  • Cela concerne-t-il toute la montagne ou seulement les abords de pistes ?

  • Est-ce que ça vaut aussi pour les avalanches déclenchées naturellement ? les petites ou seulement les grosses ?

  • Selon les réponses aux questions ci-dessus, combien le PGHM va-t-il recevoir de coups de téléphone un jour de redoux, avec purge dans toutes les faces ensoleillées et raides ?

Tu interprètes l’article, il n’y est pas question de prévenir dès qu’on est témoin d’une avalanche.

Je cite la phrase de l’article à ce sujet :
« s’ils ont fait partir une coulée et savent qu’il n’y a personne dessous, il faudrait qu’ils aient le réflexe de le préciser ».

Il ne s’agit pas d’avertir le PGHM dès qu’on voit une coulée, mais de les avertir si tu déclenches une avalanche, que tu es dans une zone fréquentée (station) et que tu sais qu’il n’y a personne en dessous.

Dans le contexte de l’article, s’il s’agit d’éviter une recherche par sondage, ça concernerait surtout les domaines skiables (au sens large bien sûr).
Bon, sur des randos très fréquentées genre Cime de la Jasse, ça ne parait pas débile de signaler si on a la certitude qu’il n’y a personne en dessous.

Ben toujours de la façon dont j’interprète l’article, ça dépend surtout de la probabilité d’avoir du monde dessous.

Évidemment j’interprète. Je vois pas quel serait l’intérêt de lire un texte sans l’interpréter.
Il est clair que le PGHM est intéressé par le témoignage qui leur évitera des recherches inutiles. Je ne vois pas ce que ça change si tu ne l’as pas déclenché toi-même, du moment que tu as observé l’avalanche descendre.

Je ne suis pas sur de te comprendre. Si on prévient le PGHM quand on a la certitude qu’il y a personne dessous, alors on a d’autant plus de raisons de les prévenir si l’on pense qu’il peut y avoir quelqu’un dessous, non ?

Salut

en ce moment enquête d’action sur W9

avec les crs et pg

[quote=« Cl@ude, id: 967438, post:5, topic:94498 »]Évidemment j’interprète. Je vois pas quel serait l’intérêt de lire un texte sans l’interpréter.
Il est clair que le PGHM est intéressé par le témoignage qui leur évitera des recherches inutiles. Je ne vois pas ce que ça change si tu ne l’as pas déclenché toi-même, du moment que tu as observé l’avalanche descendre.[/quote]
Je voulais dire que tu interprétais mal, si on doit prévenir le PGHM à chaque fois qu’on voit une coulée ce sera plusieurs fois par saison et par randonneur, c’est évidement impossible. Non, il faut le comprendre comme desnoes : appeller le pghm quand il y a une avalanche avec potentiellement des victimes parce qu’il s’agit d’un site fréquenté, même si on sait qu’il n’y a personne en dessous (ce qu’on va bien sûr leur préciser)

Posté en tant qu’invité par avalanche1:

à priori ce qui peut porter à confusion pour un déclenchement de recherche ce sont les traces de skis (ou piéton …) qui atteignent la coulée

s’il n’y en a pas il me semble assez peu utile de signaler la coulée au PGHM ou autre service de secours

s’il y en a (des traces !), 2 possibilités :

  • j’ai vu la coulée dans toute son étendue et sa durée et je suis sûr de ce qu’il y a (ou n’y a pas) dessous, auquel cas je signale ! avec les renseignements nécessaires !!!

  • je n’ai pas vu la coulée et des traces l’atteignent alors là, ne pas hésiter (surtout s’il n’y a qu’une entrée !)

Si j’appelle le PGHM à chaque fois que je vois une coulée sur des traces je vais appeler à chaque sortie ou presque.

Ca dépend si tu vois les traces sortir ou pas !

Posté en tant qu’invité par neuneu:

Il s’agit probablement de baratin soutiré par les journalistes dans un contexte donné.

Ce n’est pas la peine d’encombrer les standars téléphonique des services de secours pour signaler toutes les avalanches.

Si on pense qu’il y a quelqu’un dessous, on les appele et/ou on attaque directement la recherche des victimes. N’oublions pas que toutes les minutes comptent. Le premier secouriste est celui qui est sur place et a vue l’avalanche.

Prévenir les secours en cas d’avalanche sans victimes ?

c’est le titre de cette discussion.

S’il n’y a pas de victimes je ne vois pas bien l’intérêt d’appeler les secours.

Recitons l’article :

[quote=Le Dauphiné][i]Or, ces témoins sont précieux pour apprécier la gravité potentielle de l’avalanche : « s’ils ont fait partir une coulée et savent qu’il n’y a personne dessous, il faudrait qu’ils aient le réflexe de le préciser », poursuit le gendarme ; « cela évite de mettre en place de grosses opérations de secours comme nous le faisons par précaution ».

Ces sondages et recherches inutiles, non seulement coûtent de l’argent et de l’énergie, mais risquent en plus de mobiliser sans intérêt des moyens dont le besoin peut à tout instant se faire sentir ailleurs.[/i][/quote]
La nuance à apporter est évidemment d’avoir la certitude (ou non) qu’il n’y ait personne en aval de la coulée : si la coulée finit en forêt, comment savoir si des personnes s’y trouvaient? Ou bien si des ressauts dans la pente ne permettent pas de la voir dans son intégralité, comment savoir?
Faut-il alors appeler pour dire : il n’y a personne, n’y allez pas? il y a du monde, allez-y vite? il y a peut-être quelqu’un, allez-y si vous le jugez nécessaire?

Ou alors faut-il le comprendre encore autrement : appeler signifie que l’on informe les secours de la réalité du danger avalancheux d’un secteur, et qu’ils vont être sur le grill?

Ce serait bien que les secours communiquent officiellement, et pas par un article du Dauphiné qui dès les premiers mots comporte une coquille…