Recitons l’article :
[quote=Le Dauphiné][i]Or, ces témoins sont précieux pour apprécier la gravité potentielle de l’avalanche : « s’ils ont fait partir une coulée et savent qu’il n’y a personne dessous, il faudrait qu’ils aient le réflexe de le préciser », poursuit le gendarme ; « cela évite de mettre en place de grosses opérations de secours comme nous le faisons par précaution ».
Ces sondages et recherches inutiles, non seulement coûtent de l’argent et de l’énergie, mais risquent en plus de mobiliser sans intérêt des moyens dont le besoin peut à tout instant se faire sentir ailleurs.[/i][/quote]
La nuance à apporter est évidemment d’avoir la certitude (ou non) qu’il n’y ait personne en aval de la coulée : si la coulée finit en forêt, comment savoir si des personnes s’y trouvaient? Ou bien si des ressauts dans la pente ne permettent pas de la voir dans son intégralité, comment savoir?
Faut-il alors appeler pour dire : il n’y a personne, n’y allez pas? il y a du monde, allez-y vite? il y a peut-être quelqu’un, allez-y si vous le jugez nécessaire?
Ou alors faut-il le comprendre encore autrement : appeler signifie que l’on informe les secours de la réalité du danger avalancheux d’un secteur, et qu’ils vont être sur le grill?
Ce serait bien que les secours communiquent officiellement, et pas par un article du Dauphiné qui dès les premiers mots comporte une coquille…