Prendre des décisions

Posté en tant qu’invité par cazo:

L’hiver n’en fini plus… depuis Cham, et avec 4moo de neige à 2500m, il reneige Samedi et Dimanche. 56 morts cet hiver. 3 pisteurs, 15 professionnels, entre autre… des blessés par dizaines.

Et puis hier, tandis que je ski avec mes clients aux Grands Montets, je vois une trentaine de randonneurs au col du Passons… il est 11h30, ils leur reste 2hoo de monter.
Ils sont les uns contre les autres. Sous des pentes de 40°. Il fait très très chaud!

Moi je suis Aspi et Be ski. J’ai 31 ans. Et puis je me dis que je n’y connais somme toute pas tout sur la neige. Mais là! qu’ils sont audacieux tout ces petits-petits gars.
Et ceux qui, à la même heure, remonte le glacier du millieu? qu’est ce qu’ils branlent ici?

Si au moins ces gars étaient conscient de se qu’ils font. Si c’était un choix délibérer de se balancer là-dedans.
Pour rien au monde je ne voudrais être à leur place.

Faut pas trop se détendre, faut rester bien paranoïaque, et se dire que les mecs de météo-France, les pisteurs et les guides et les moniteurs qui flipent, qui sont désagréables, qui répondent tout tendus dans leurs bottes, y z’ont résons!!!

Faire les bons choix, c’est déja faire confiance au bon-sens : beaucoup de neige et beaucoup de vent à chaque chutte, c’est mortel.

Posté en tant qu’invité par levieux:

j’ai rencontré recement un camarade de rando que je n’avais pas revu depuis 20 ans.
Il m’a dit que l’état d’esprit a beaucoup évolué ces 15 dernières années surtout sur le plan de la sécurité ou plus personne ne respecte les règles d’usages bien établies de la sécurité en montagne : départ tôt, etc…

Posté en tant qu’invité par luc:

t’ as bien raison, faut arreter avec les images freerides qui ce répèrcutent en rando, les gens ce croient sur une pistes: il faut tracer partout tout de suites à donf dans la drepou, et puis bien ce vanter que c’étais hyper bon total safe…que les vieux randonneur qui attendent passiamment le bon moment c’est des vieux schnok qui godille cu sérer

Posté en tant qu’invité par J2LH:

levieux a écrit:

Il m’a dit que l’état d’esprit a beaucoup évolué ces 15
dernières années surtout sur le plan de la sécurité ou plus
personne ne respecte les règles d’usages bien établies de la
sécurité en montagne : départ tôt, etc…

Si on fait exception de cette année on a avant tout observé une forte augmentation de la fréquentation de la montagne en hiver sans qu’il y ait une augmentation du nombre de morts. Il est à mon avis totalement faux de penser que les gens sont moins prudents qu’autrefois parce qu’ils ne respectent pas certaines règles que l’on pensait justes. La connaissance du phénomène avalanche, l’information et l’équipement ont progressé. Il ne faut surtout pas généraliser un comportement particulier que l’on peut observer, les personnes qui prenaient des risques il y en avait également il y a 15 ou 20 ans.

Cette année est sans doute particulière, un coup de projecteur sur une sous-estimation du danger de certaines situations.
Quand on voit le nombre de pros et de personnes reconnues expérimentées qui ont été victime on ne peut que mettre les accidents sur le compte d’une méconnaissance de la montagne.

Posté en tant qu’invité par luc:

j’ ajouterais que ce n’est pas ceux qui prennent les plus de risques qui ce font prendre…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

luc a écrit:

j’ ajouterais que ce n’est pas ceux qui prennent les plus de
risques qui ce font prendre…

Ce sont tout de même ceux qui prennent des risques qui se font prendre, il reste une certaine logique.
Parfois on ne pense pas prendre de risque, la pente est à peine raide, rien d’extrême et on en a déjà traversé des dizaines comme ça et tout c’est bien passé, le reste de l’environnement est plutôt rassurant, il fait beau, on connait le coin, le bulletin indique 4/5 mais on n’a rien observé d’inquiétant : MF a sans doute surestimé le risque et… paf… ça part.

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

il y a effectivement pas mal de pros (pisteurs, moniteurs, guides, des amateurs plus qu’éclairés…) qui se sont faient prendre cet hiver. Certes le nombre génbéral a augmenté mais j’ai l’impression que la part de gens avertis, informé et formé pris a augmenté. est-ce une impression ? l’avez vous eu aussi ?

Une deuxième question se pose alors : le discour sécuritaire et politiquement coerct dis de s’informer auprès des pros et de partir avec eu (un peu simpliste comme souvent lorsue l’on est sécuritaire…) mais cela semblerait donc à reconsidérer. Même si bien sur un conseil est toujours bon à écouter.

en tout cas si la part des pros et son évolution est connue, ça m’intéresse.

Posté en tant qu’invité par dromesp:

Quand à croire que partir avec un pro règle tous les problèmes les usagers risquent d’être déçus !
ex en rando, mercredi, sur val d’isere, au momenrt de basculer sur le glacier des sources de l’isere un groupe , avec guide nous rattrape je signale à un des skieurs que son arva n’est pas branché le guide n’avait rien vérifié au départ!!!
Alors guide BE etc un peu leger parfois non ?

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Pour relativiser les accidents concernant des professionnels, il faut aussi connaitre le nombre de jours où ils sont exposés au danger.
Si le skieur x fait 20 jours de rando par an, et que le guide en fait 100, le risque n’est pas le même.
Par ailleurs, qd le skieur x choisit de rester chez lui, le guide doit continuer à gagner sa croûte. Il va choisir l’itinéraire qui lui parait le plus sûr, mais il va souvent sortir qd-même.

Méfions nous des conclusions hatives.

Posté en tant qu’invité par Anne-Sophie:

De ma propre expérience , ce que les gens attendent de l’embauche d’un guide aujourd’hui , ce n’est plus tant une sécurisation mais plutôt la gestion d’un itinéraire qu’ils ne sauraient trouver eux même…et même plus il y a prise de risques , plus il y a attirance . Mes lattes ont 20 ans d’expérience de phoque ( j’ai qd même changé de matos +sieurs fois ), je continue à évoluer sur la Haute-Savoie , mais je n’ai plus le même état d’esprit qu’autrefois ( je n’y allais que si c’était tracé…) , maintenant , moins c’est tracé , plus j’y vais…le Passon , il y a 20ans , c’était une course d’une certaine ampleur , à présent avec nos parabolic ( et notre natel )on va partout en confiance…on oublie l’heure , les conditions…on se libère de tout …« soyons fous »…et restons le …du moins…tant que l’on ne compte pas sur autrui pour venir nous secourir…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

Paul G a écrit:

Pour relativiser les accidents concernant des professionnels,
il faut aussi connaitre le nombre de jours où ils sont exposés
au danger.
Si le skieur x fait 20 jours de rando par an, et que le guide
en fait 100, le risque n’est pas le même.

certe, mais avant aussi. Donc si les proportion changent c’est intéressant. de plus, il me semble qu’il y a de plus en plus de randonneur et freerideur, c’est sans doute à prendre également en compt.

Par ailleurs, qd le skieur x choisit de rester chez lui, le
guide doit continuer à gagner sa croûte. Il va choisir
l’itinéraire qui lui parait le plus sûr, mais il va souvent
sortir qd-même.

C’est en effet un crainte que j’ai vis à vis des pros (et dans n’importe quel domaine : garagiste, electricien… ). leur choix qui devrait être le plus fiable est en fait altéré par la nécéssité de travailler. c’est ce qui peut expliquer que certaines courses soient infaisables quand on demande les infos et ok avec un guide. Dans mon esprit le plus averti est l’amateur éclairé car il peut avoir autant de connaissances sans la pression financière. Mais il y a sans doute sont amour pour la montagne qui le pousse à sortir, comme les guides sur des itinéraires plus sur, par exemple le Chaps cet hiver.

Méfions nous des conclusions hatives.

Je ne cherche pas à polémiquer et suis ouvert au débat (tant que ça ne tourne pas en propos discourtois) mais expose mes réflexions sur ce sujet. Je suis bien sur ouvert aux votres. je pense que comprendre ce qui pousse les gens à prendre des risques parfois trop importants est intéressant dans l’approche de notre sport et du danger d’avalanche entre autre.
Je m’intéroge également sur la manière que je trouve assez diférante dans les médias et même ailleur de traiter les accidents touchant des pros et les autres. J’ai l’impression que les préjugés aiguilles un peux trop nos réactions. Là encore c’est sans jugement bien sur.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Paul G a écrit:

Si le skieur x fait 20 jours de rando par an, et que le guide
en fait 100, le risque n’est pas le même.

Mauvais raisonnement, si celui qui sort plus souvent s’expose statistiquement plus il y a bien plus de sorties sans pro que de sorties avec pro et aucune raison qu’il y ait proportionnellement plus d’accidents avec des pros que sans pro.
En se levant le matin un guide n’a pas plus de chance de finir la journée dans une avalanche sous pretexte qu’il est sortit la veille et qu’il sortira le lendemain.

Par ailleurs, qd le skieur x choisit de rester chez lui, le
guide doit continuer à gagner sa croûte. Il va choisir
l’itinéraire qui lui parait le plus sûr, mais il va souvent
sortir qd-même.

Quel que soit le niveau de risque il est possible de trouver des itinéraires sans risque significatif. Il ne devrait pas y avoir plus de raison de se faire avoir par risque 4 que par risque 2.

Méfions nous des conclusions hatives.

Comme tu dis…

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

Mauvais raisonnement, si celui qui sort plus souvent s’expose statistiquement plus il y >a bien plus de sorties sans pro que de sorties avec pro et aucune raison qu’il y ait >proportionnellement plus d’accidents avec des pros que sans pro.

assez d’accord

En se levant le matin un guide n’a pas plus de chance de finir la journée dans une >avalanche sous pretexte qu’il est sortit la veille et qu’il sortira le lendemain.

oui, on pourai même penser qu’elle est plus faible que pour un randonneur lambda mais comme il sort bien plus dans la saison que ce même randonneur (on va dire 20 à 30 sorties pour un randonneur moyen, plus de 100 pourun pro sur un hiver) il a sans doutes plus de chances de se faire prendr sur l’hiver entier.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

bouclettes a écrit:

il a
sans doutes plus de chances de se faire prendr sur l’hiver
entier.

Tout à fait mais ce que je voulais dire c’est que le pourcentage de pro (ou d’encadrés par des pros) parmis les victimes d’avalanche devrait être inférieur au pourcentage de pro parmis les randonneurs, qu’ils sortent tous les jours ou une fois tous les mois n’y change rien. Je suis surpris par le nombre de pros qui se font prendre, surtout quand un risque élevé a clairement été identifié. Je serais moins surpris que les pros se fassent prendre par risque 2. Que fait un pro dans un secteur exposé par risque 4 ?