Premières

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Aïe !!! c’ est parti, quelle angoisse !!!

Posté en tant qu’invité par yann:

Si maintenant il faut appler le 08 … . … … … (5€ l’appel) pour avoir la suite ou le 08 … … … … … (5€ l’appel) pour ne pas l’avoir, c’est la grande foire au n’importe quoi, c’est la porte ouverte à toute les fenêtres, c’est la fin des haricots, c’est la bérézina… bref l’Urbain fait pas le con libère la suite…tu auras les circonstances aténuantes

Yann

Posté en tant qu’invité par pierre:

Tu sais comment ça s’appelle, l’Urbain, ce que tu fais ?
De la coquetterie!
Ouais, voila comment tu nous traites : en grande coquette !

Alors, b. de m., elle vient, cette suite ?
Allez, c’est pas du jeu, kôa.

Tiens, jette donc un oeil aux topos, au cas où ça de donnerait des idées.
Par exemple ici .
Tu vois bien qu’il y en a qui mettent de la bonne volonté, EUX !

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par catherine:

l’Urbain a écrit:

Pffff…
J’arrive pas à finir.
Ça va se terminer en eau de Martine, cette affaire.
Bon, tant pis, je vous met le début.

ah non !
ça va pas être contagieux !!!
la suite, la suite !!!

Posté en tant qu’invité par lisa:

Ben oui, la suite…

Posté en tant qu’invité par unCplus:

bon étienne…tu dors ou bien !!! tu cherches le prochain goujon c’est ça.

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Ouais, j’arrive, mais attendez, je termine tout juste l’annexe 2.
L’annexe 2, un petit paragraphe, et je poste.
En cas d’insomnie, ça peut être réglé demain matin.
Après ça, il nous restera encore la troisième longueur et la déroute.
Et la chute.
Très difficile, la chute.
En général, va savoir pourquoi, j’ai beaucoup de mal à trouver une morale à mes histoires.

Posté en tant qu’invité par Dc Atan Charles:

Menteur !!!

Posté en tant qu’invité par Etienne:

yann a écrit:

libère la suite…tu auras les circonstances aténuantes

Pour le moment, c’est François qui a des circonstances… exténuantes !

Posté en tant qu’invité par Francois:

l’Urbain a écrit:

Et la chute.
Très difficile, la chute.

La chute? Rien de plus facile… surtout en escalade…

En général, va savoir pourquoi, j’ai beaucoup de mal à trouver
une morale à mes histoires.

Ben je ne sais pas, moi…
Par exemple, tu pourrais mettre, comme morale:
Quels que soient les maux, râle!
ou une variante:
Quels que soient les mots, râle…

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Mais… ?
Mon sujet tombe dans les profondeurs du forum ??
Réagissons !
Et toc ! encore un petit bout.


Lorsque Chaton parvient au relais, il fait une drôle de tête.
Enfin, drôle, c’est pas vraiment le mot juste.
Disons qu’il n’a pas l’air emballé.
Du tout.
C’est pas comme dans les livres.
Pour la première fois de sa vie, Johann éprouve la panique du relais 1.

***** Annexe 2 : de la panique du relais 1 *******

Le mal des rimayes, le mal des rimayes…
A croire que la trouille est l’apanage des glaciéristes.
Bernique !
Nous autres, rochassiers du dimanche, avont aussi nos petits soucis à l’allumage.
Mais, à la rimaye inexistante, se substitue l’affreux, l’ignoble relais 1.

Le relais 1, c’est l’endroit idéal pour faire demi-tour.
Il y a à cela plusieurs raisons, mais il serait fastidieux d’en dresser une liste exhaustive.
Contentons-nous d’énoncer les principales.

  1. Dans la première longueur, on grimpe comme des patates.

Ben oui, quoi : c’est le matin, il fait froid sa mère et humide sa grand-mère (d’où les rhumatismes).
Les muscles aussi sont froids et humides.
Le rocher : froid et humide.
Sans compter que la gourde fait encore ses 1Kg 5, que l’énorme sandwich à la sardine-salade-tomate-sauce crudité benedicta est encore dans le sac et pas dans l’estomac, et qu’on a pas encore transpiré notre surplus de poids.
Bref, pas facile de grimper dans cette ambiance faite de froidure, de flotte et de surpoids.
Du coup, la longueur annoncée III- se transforme en combat de rue.
Et on se souvient que L6 est côtée V+.
Brrrrrr.

  1. Etre à 30m du sol, c’est vachement plus traumatisant qu’être à 300m du sol.

Paradoxal ?
Pas tant que ça.
2.a. A 30m du sol, on distingue encore très bien l’endroit où nos frêles carcasses vont s’écraser en cas de pétage de relais ou de fausse manip - alors qu’à 300m, le vide devient une sorte d’abstraction, un simple décor. Et puis, la chute de 300m ne fait pas souffrir le malchanceux, qui peut même se payer le luxe d’une prière et d’un triple salto arrière vrillé durant la chute.
A l’opposé, la chute de 30m, en plus d’être totalement inésthétique, nous laisse agonisant sur le pierrier, incapable de prononcer correctement un simple Pater Noster.
2.b. A 30m du sol, on a 270m de rocher foireux susceptible de nous envoyer des projectiles dans la gueule (va savoir pourquoi, le rocher, quand il tombe, vise toujours la tête - le grimpeur le sait bien, c’est pourquoi il emporte un casque mais pas de genouillères. En sortant de cette longue parenthèse, n’oublies pas de relire le début de la phrase, sinon tu ne vas rien comprendre) de plus qu’à 300m du sol.
2.c. A 30m du sol, il faut encore se fatiguer sur 270m avant d’être à 300m du sol. Les littéraires peuvent vérifier sur leur calculatrice.
2.d. Enfin, last but not least, à 30m du sol, on peut encore fuir, et même sans perdre trop de matériel. Alors que 300m de rappel, avec nos 3 pauvres maillons rapides, c’est grillé, autant ne pas y penser.

  1. … (Texte intéractif ! Amuses-toi à trouver tout seul comme un grand la troisième raison et ses développements)

Bref, comme le dit le célèbre dicton haut-savoyard : « au relais 1, serres les dents ou manges ton poingt » (mais surtout pas les deux en même temps).

******* Fin de l’annexe *******

Je le rassure comme je peux.
Hélas, les bonnes raisons manquent (oui, un peu comme au troisième point de l’annexe 2).
En fait, ce qui ferait vraiment plaisir à Johann, c’est l’assurance d’être sur la bonne voie.
Or, c’est maintenant sûr, nous ne sommes pas au pilier SW. Aucune chance. Ça n’y ressemble pas du tout.
Par ailleurs, l’échelle à spit s’interrompt brutalement. Au dessus du relais : plus rien. Le vide, le néant absolu. Enfin, le rocher quoi.

Voilà qui est bien ennuyeux.
Encouragé par les cris stridents et hystériques de mon camarade, je décide d’aller voir plus haut.
Trois possibilités s’offrent (c’est une image) à moi.
A gauche, un terrain tout ce qu’il y a de plus foireux, fait d’armoires normandes posées sur des frigidaires, eux-même encastrés dans des pianos à queue, en bordure du couloir qui mène au col de la buche.
Tout droit, du vrai rocher, raide.
A droite, on dirait bien un couloir peu raide agrémenté de quelques ressauts.
Qu’auriez-vous fait, à ma place ?
Je décide de prendre à droite.
Après un petit mot d’encouragement à mon assureur (« t’as pas finis de gémir ? On dirais ma soeur »), j’entame donc une fine traversée au dessus du couloir.
Je ne place pas de point : si je tombe, j’en serais quitte pour un petit pendule, voilà tout.
Pas un instant je ne pense à mon second, qui va risquer le crash au fond du couloir dans le même passage. Comme quoi, des fois, passer en tête, c’est moins risqué.

Le couloir se remonte aisément.
Ferais-je un relais ici ? Non, la terrasse d’après à l’air mieux.
Ha ouais, super. Par contre, pas de fissure, pas de becquet, impossible d’installer un relais. Essayons celle d’après.

Dans le petit ressaut qui suit, il se passe quelque chose de tout à fait imprévu : la corde se tend.
Je force comme une mule : rien à faire.
Bon, peut-être un noeud dans la corde.
Je patiente, je re-force : toujours pas un centimètre de gagné.

« Hooo, Johann, qu’est-ce qui se passe ? »
« … »
« HOOOO ! JOHAAANN ! »
« …oouu… ooooo… »

Par exemple. Encore un truc dont Whymper, Rébuffat et Mummery n’ont jamais parlé. Je suis bien ennuyé.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Bon la corde se tend, jusqu’ à le semaine prochaine ???

Posté en tant qu’invité par jc:

Bien , l’Urbain, bien. Tu tiens le bon rythme.

Pour la 3ème raison de faire demi-tour au relais, je suggère, en vrac:

  • je me rappelle soudainement que j’ai oublié un truc au refuge (ou au bivouac, ou à la voiture, ou sous le paillasson…;enfin où vous voulez, quoi, ne commencez pas à être pénible sinon je dis tout à Pastriste et je vous rappelle qu’on est bientôt le 1er mai)

  • je m’aperçois au bruit de l’odeur du goût de la sensation que j’ai mal fermé ma gourde de 2 litres et qu’au premier rétablissement exécuté à l’arrache (normal c’est la 1ère longueur) elle s’est mise à dégouliner dans le sac, bousillant le sus-mentionné sandwidh, ce qui compromet tout chance de pause-déjeuner agréable au sommet, alors que le gardien du refuge a prévu un pot-au-feu…
    NB: il faut exactement une longueur de 30 mètres pour qu’une gourde mal rebouchée se retourne, se vide et pourrisse l’ensemble des composants alimentaires d’un sac de 40L

  • le froid soudain + la mauvaise nuit de sommeil + le café du matin + l’eau de glacier bue dans la nuit + autres facteurs plus ou moins aggravants m’ont donné la courante alors la grimpante est en train de se muer en rampante et ramper les fesses serrées, vous savez faire, vous?

Bon, j’en laisse un peu aux autres…

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

jc a écrit:

  • je me rappelle soudainement que j’ai oublié un truc au refuge

Bravo ! C’était d’ailleurs mon idée de départ pour le troisième point.
Et puis, je me suis souvenu que les constats d’oublis, je les fais à 90% au pied de la voie, en sortant le matériel : zut les chaussons / le descendeur / la corde / le compagnon de cordée ??
Donc ça ne collait pas.

Posté en tant qu’invité par unCplus:

yyyyyyeeeeeeeeeessssssssssss !!!

tu penses aux moindres détails en plus.
dis, le col de la buche, c’est entre l’M et les petits charmoz…
bon allez…la prochaine longueur.
@+

Posté en tant qu’invité par lisa:

nous aussi on patiente… j’espere que ce ne sera pas trop long.

Posté en tant qu’invité par yann:

Pour info et pour completer cette théorie du R1:

Lorsque le premier arrive sur la toute pitite vire de r1 et que le(s) second(s) sont(s) encore au sol, le premier se sent soudainement seul et anxieux:

1: le relai il ressemble pas à celui des livres
2: la chaine (quand y’en a une) elle est bien bien fine, on se demande si la gourmette de 50cent ne ferait pas mieux l’affaire
3: et le pire dans tout ça c’est que le second encore sur le plancher des vaches possède encore le grand sourire qui caractérise le grimpeur qui n’a pas encore fait cette première longueur dite « d’echauffement », et qui te gratifie parfois d’une « hooo c 'est du IV, tu traines, t’es sur pour la suite? » , « allez, allez!!! » (comme si ça nous aidait à mieux grimper)…
3a: quand les seconds sont deux, ils n’ont pas arrêté de papotter pendant qu’on s’emm…der à passer ce p…ain de pas de IV+ , ou pire de faire des commentaires: « il en chie là! » , « ça a pas l’air super facile », « t’es sure qu’il maitrise »… GRRRRRRRRRRR

Conclusion: vivement qu’il(s) me rejoingnent sur ce R1 ça va leur fermer leur boite à Camembert…

Yann

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Alors là, bravo !
Bon, quand je sèche, je t’envoie un mail.

Posté en tant qu’invité par yann:

Alors là l’Urbain tu me flattes au plus haut point… vais je m’essayer à la littérature de montagne ???
heu non, de toute façon je ne sais pas écrire

A bientot

Yann

Posté en tant qu’invité par lisa:

Le 3 et le 3a ressemblent à mon vécu. Ah, ces seconds, ils sont bien tous pareilles.