Posté en tant qu’invité par hugo:
Pourquoi, quand on parle d’une voie, d’un massif, d’un sommet, d’une vallée etc, dans un topo-guide, un bouquin, un magazine, les termes « peu fréquenté », « solitaire », « isolé », « loin des zones fréquentées » etc… sont TOUJOURS positifs, et JAMAIS péjoratifs.
Pourtant, on s’embête quand on a personne d’autre à qui parler que son/ses compagnon(s) de cordée pendant toute la journée !
Rassurez-moi, qui d’autre aime aussi les randonnées, courses et voies fréquentées pour le plaisir
de discuter
de draguer
de regarder la carte ensemble
de papoter
de discuter de l’itinéraire
d’échanger une barre de céréales
de se donner des conseils
de partager…
… comme la montée au refuge des Ecrins, le téléphérique de l’Aiguille du Midi, la petite Verte par la voie normale, le refuge Félix Faure…
Ou l’alpiniste serait-il quelqu’un qui ne tirerait aucune richesse de la fréquentation de son prochain ??? Qui considérerait que la confrontation de lui-même avec la nature lui suffit amplement…
(un égocentrique pour faire bref !)