Pourquoi moins de neige vers les rochers?

Posté en tant qu’invité par ivan:

Ce weekend, j’ai planté la tente au bord d’une falaise. Il y avait beaucoup moins de neige à cet endroit-là, 4a formait un grand trou. Et je me suis demandé si c’était tactique de la planter à cet endroit.
Y-a-il moins de neige contre le rocher parce qu’il y a plus de vent contre la falaise, ce qui érode la neige?
ou y-a-il moins de neige parce que le vent est tourbillonnaire et que la neige ne se dépose pas?

Ou…?

Posté en tant qu’invité par Robert:

Le vent oui certainement en fonction de son orientation mais aussi la chaleur emmagasinée par les rochers et renvoyée sur la neige proche par radiation.

Posté en tant qu’invité par Phil05:

Tout ce qui est foncé attire plus la chaleur que les couleurs claires.
Poses une pierre sur de la neige même dure, au bout d’une ou deux journées d’exposition, elle va s’enfoncer tout doucement.

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

La neige absorde très peu le rayonnement solaire, le rocher c’est le contraire. Il se réchauffe donc beaucoup et fait rapidement fondre la neige à proximité. C’est un peu pareil à proximité des zones d’herbe dégagée : la neige fond vite à partir de l’herbe.

Posté en tant qu’invité par Francois:

« Poses une pierre sur de la neige même dure, au bout d’une ou deux
journées d’exposition, elle va s’enfoncer tout doucement. »

Ca dépend de la taille du caillou, mon chou.

Posté en tant qu’invité par Fred:

ah bon, pourquoi cela? j’aurais plutot dit que c’était indépendant car le poids ne rentre pas en ligne de compte.

Francois a écrit:

« Poses une pierre sur de la neige même dure, au bout d’une ou
deux
journées d’exposition, elle va
s’enfoncer tout doucement. »

Ca dépend de la taille du caillou, mon chou.

Posté en tant qu’invité par Arnaud:

Fred a écrit:

ah bon, pourquoi cela? j’aurais plutot dit que c’était
indépendant car le poids ne rentre pas en ligne de compte.

Le poids non, mais la surface oui

Posté en tant qu’invité par Bubu:

ah bon, pourquoi cela? j’aurais plutot dit que c’était
indépendant car le poids ne rentre pas en ligne de compte.

Je vais recidiver dans le flou artistique :wink: :

Eh ben si, la taille du caillou entre en compte, sur 2 points au moins:

1) La pression sur la neige :
Pour un caillou en forme de cube (mais ca marche pour n’importe quelle forme) d’arête de longeur ‹ a › et de densité d, on a:

  • la surface d’appui au sol:
    S = a²
  • la masse du caillou:
    M = d·a³
  • d’où la pression sur le sol (g = accélération de la pesanteur):
    P = Mg/S = d·g·a
    La pression du caillou sur la neige est proportionnelle à sa taille, les effets seront donc surement différents selon la taille du caillou.

2) L’ombre dans la neige :
L’ombre que fait le caillou dans la neige fait qu’une partie de la neige ne voit jamais le soleil. À cause de la rotation du soleil, cette zone est plus ou moins un cône dont la hauteur est proportionnelle à la taille du caillou.
Or lorsque la neige se ramollie sous le soleil, l’épaisseur ramollie dépend de la température, du vent, du regel, mais est fixe pour un jour donné.
Donc si le cône est bien plus grand que l’épaisseur ramollie, il subsitera toujours de la neige non ramollie directement par le soleil pour supporter le caillou. Et si le cône est bien plus petit que l’épaisseur ramollie, le caillou pourra s’enfoncer dans la neige molle en poussant le cône de neige dure (mais il doit surement se ramollir aussi par capilarité).

En ce qui concerne le rayonnement du caillou, la surface de neige chauffée à distance dépend de la surface du caillou. Mais pour des petits cailloux, la neige est aussi chauffée au contact du caillou. La chaleur transmise dépend alors de la masse et de la taille du caillou.

Donc on voit que c’est bien le merdier, et qu’on ne peut pas conclure rapidement que c’est indépendant de la taille du caillou.

D’autant plus que pour des cailloux assez gros ou des rochers, les trous que l’on voit autour ces temps-ci (conditions hivernales) sont dûs essentiellement au vent qui érode la neige. Dans le cas d’une falaise, ça peut n’être que le rayonnement car généralement ça accumule au pied des barres, mais faut voir, si elle est surplombante ou qu’un configuration spéciale produit une bonne érosion par le vent.

Posté en tant qu’invité par Robert:

Et voici une autre tartine pour le goûter!

Posté en tant qu’invité par Albert:

Y’en a qui s’prenne bien la tête avec les cailloux. Moi, les gars, si j’ai un conseil à vous donner ce serait :

Evitez les cailloux ça fait des trous dans les semelles ! qu’il y ait de la neige autour ou pas d’ailleurs…

Posté en tant qu’invité par Robert:

Tu as oublié l’inclinaison des rayons du soleil qui dépend de la date à laquelle ces observations scientifiques sont réalisés. N’y-a-il pas un trou de marmotte sous le rocher et dans ce cas c’est la marmotte qui au printemps a creusé pour sortir.Et l’âge du capitaine?
PS: la neige ramollit (3° groupe), éventuellement par capillarité avec 2 ailes.

Posté en tant qu’invité par Francois:

C’est bien ce que je dit: ça dépend de la taille du caillou, mon bijou.
Elémentaire, mon cher Genou!

Posté en tant qu’invité par Valérie:

Y’en a pas qu’ont reçu des cailloux sur la tête ? :wink: