Il faudrait faire un ratio concernant le nombre d’alpinistes du dimanche et les chevronnés qui se tuent en course; le résultat serait très sûrement assez édifiant ;j’avais lu une entrevue d’un type dyu PGHM qui affirmait clairement que le profil-type du mec qui se flingue dans les Alpes est un alpiniste chevronné, qui connaît par coeur le coin… :rolleyes:
@charly7 : le développement du tourisme alpin ne profite qu’à une infime minorité!
Je ne peux pas te laisser dire ca. Ils sont obliges de prendre parfois des risques inconsideres pour poser les cordes fixes. Si untel ne souhaite pas monter, en pretextant un risque potentiellement trop important, il est remplace manu militari par un « sherpa » qui sera moins regardant.
C’est une des pressions qui a mis le feu aux poudres lors de la mort de la 20aine de poseurs de cordes en mai 2013.
Je tiens remettre egalement les termes dans leur contexte, « sherpa » designe d’abord l’ethnie locale enracinee aux pieds de l’Everest, pour autant, il y a desormais une variete bien plus importante d’ethnies qui se deplacent expres vers la montagne pour profiter de la mane financiere, quitte a prendre des risques inconsideres.
Je trouve cela parfaitement normal. Etant donne le temps qui leur est demande pour s’occuper des clients jusqu’au jour du sommet. Il y a toute une phase de preparation d’acclimatation (il me semble hein, je ne l’ai jamais vecu) sur laquelle les « sherpas » sont omnipresents pour aider les clients. Ils travaillent donc litteralement sur une periode bien plus longue que sur la simple duree de l’ascension.
On peut dire ce que l’on veut, le fric pollue effectivement n’importe quel pays pauvre. Au Nepal, ce n’est pas qu’a l’Everest, c’est valable pour les agences de trek qui pullulent a KTM, les gamins des rues, les arnaqueurs aux pierres precieuses, les guesthouses, les transports en general qui profitent allegrement des portes-monnaies sur pattes que nous sommes.