Pour la sauvegarde du Lac de Montbel (Aude - Ariège)

#1

Je me fais le relais du collectif A pas de loutre qui oeuvre pour la préservation de ce site naturel remarquable.
Un appel appel à consultation publique est ouvert jusqu’au 30 mars au sujet d’un projet d’aménagement pourtant déjà retoqué deux fois par le tribunal administratif et qui revient à la charge avec une insistance surprenante.
Etant moi-même sensibilisé pour y avoir photographié une femelle de Balbuzard pêcheur, espèce hyper-protégée en France (46 couple nicheurs), qui est observée en continu depuis le 14 janvier.
Outre le balbuzard, la faune est extrêmement riche en espèces protégées (loutre, héron pourpré, héron cendré, héron garde-boeufs, grande aigrette, grèbe huppé, etc …)

Votre contribution (onglet « participer ») sera la bienvenue !

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#2

Fait, merci.
Le plus énervant de ce genre de concept c’est qu’ils prétendent contribuer à la préservation de l’environnement… Allez réinvestir les lits froids en station, là on pourra peut-être en parler.

#3

Ce n’est pas un site naturel mais un site créé de toute pièce par l’homme. 600ha de forêt détruites pour construite ce lac qui à la base avait 2 objectifs, le soutiens à l’irrigation et le tourisme.
La partie touristique ne s’est jamais réellement développée jusqu’à aujourd’hui.
En ce qui concerne le projet, faut que je regarde de plus prêt pour me faire un réel avis.

#4

C’est effectivement un lac artificiel construit dans les années 80 avec pour objectif l’irrigation et le tourisme, avec donc sa « base de loisir ».
S’il faut maintenant défendre également les coups de pelles mécaniques. :slight_smile: Qlq part, ça illustre également que tous les aménagements de l’homme ne sont pas forcément détestables. On s’en doutait puisque la totalité du territoire français métropolitain a été façonnée par l’homme. Mais ça fait du bien de le rappeler.

#5

Exactement
On peut même affirmer non sans humour que c’était une des premières mégas-bassines.
Mais entre-temps le lac à niveau constant est devenu un exceptionnel réservoir de biodiversité, et aujourd’hui je pense qu’il vaut mieux le protéger que l’aménager.

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#6

Tu ais qu’il ya même des colonies de chiroptères dans des ponts et des bâtiments? Des aigles de bonnelli qui nichent sur ds pylonesTHT?
Du coup selon ton raisonnement il ne faudrait pas les protéger?

#7

Il y a effectivement de nombreux lacs artificiels qui ont été créés pour différentes raisons (irrigation, tourisme, gravière etc.) et qui, au fil du temps, sont devenus d’importants réservoirs de biodiversité. Maintenant que tout le monde se gargarise de ce mot, il serait temps de mettre les actes en accord avec
les discours.

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#8

@JohnD_l.aventurier : j’imagine que la LPO est au courant ?
Une fois que des espèces de la liste rouge sont présentes, on ne peut pas faire n’importe quoi.

#9

Tout à fait. Et ce projet a bien pour but d’augmenter la biodiversité en attirant une variété bien precise d’homo séhessepéplus.

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#10

Attention avec les espèces invasives. Après un certain temps, on ne contrôle plus rien.

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#11

Protéger les pylônes THT ?

Je ne sacralise la nature, sous-entendu en diabolisant les actions de l’homme. En France métropolitaine, la nature vierge n’existe plus depuis des siècles. L’homme a façonné la totalité du territoire.
Un pylône THT, un pont ferroviaire, et même l’urbanisation (avec malheureusement ses travers), font également partie de notre « patrimoine ».

Pour ce lac artificiel, je n’ai pas spécialement d’avis. Mais, si c’est déjà une base de loisir, en plus d’être une mégabassine, ça ne me choque pas plus que cela de la faire tourner (la base de loisir).

Vilipender l’urbanisation, l’anthropisation en attaquant un pur produit de la construction humaine … Ce n’est pas très cohérent.

#12

Au rythme où nous allons, c’est plutôt l’homo sécheresseplus vers lequel on se dirige !

Plus sérieusement, on peut se dire qu’on a suffisamment détruit les écosystèmes naturels comme ça, et que, lac artificiel ou pas, on ne devrait plus du tout toucher aux espaces naturels.

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#13

Apparemment, c’est devenu une mégabassine quasiment vide : Sécheresse : dans l'Ariège, le niveau du lac de Montbel inquiète
Manifestement, la nature touche aux espaces artificiels.

Si la nature vide cette méga bassine en arrêtant de l’alimenter. Si l’homme vide cette réserve d’eau dédiée à l’irrigation.
Faut-il envoyer les camions de pompiers pour remplir la méga bassine et permettre aux oiseaux d’y rester ?

Ne pas toucher à un lac artificiel pour qu’il reste un espace naturel ? Ca pique aux yeux de lire ce genre de chose. :slight_smile:

Compte tenu du niveau d’eau, il faudrait surtout poser la question de la rentabilité économique de l’installation.

#14

Ben si, ca s’appelle les Pyrénées :stuck_out_tongue:

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#15

C’est pas ce que j’ai dis. J’essaie de reformuler : on a fait suffisamment de bêtises comme ça. Je pense uil faut s’abstenir de tout grand projet touchant la biodiversité, qu’elle soit arrivée là après la construction d’un barrage, ou qu’elle soit présente à l’origine.

#16

C’est vrai qu’il n’y a pas d’alpages dans les Pyrénées, pas d’exploitation forestière, pas de pâturages, pas de …

On n’a pas défriché la forêt au moyen âge au profit de terres cultivables, pour se chauffer, plus tard pour la construction, l’industrie … avec un minimum forestier vers 1800 ?
Plus tard, on n’a pas replanté pour réparer les bêtises ?

Je veux bien croire que c’est plus sauvage que d’autres massifs. Mais, ce n’est plus la nature vierge.

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#17

En plus d’un égo démesuré, une difficulté à percevoir l’humour?

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#18

La partie aval, oui.
Mais pas là lac à niveau constant.
C’est pour cela qu’il faut le préserver.

Ce qui est hallucinant, c’est le raisonnement qui consiste à : comme la partie aval n’est pas exploitable de manière fiable, on va le faire sur le lac constant.

#19

Pas con le promoteur; il va pas s’installer à coté d’un lac à moitié à sec. Ca serait beaucoup moins vendeur.

#20

Si le promoteur n’était pas con, il irait jouer ailleurs. Au train où vont les choses, peut-être que la partie constante ne va pas rester constante longtemps, surtout si un promoteur s’en mêle.