Post à piaf

Merci bien.
Donc la non protection totale de cette espèce est une vraie c… non ?

Oui, d’autant plus que l’état investit par ailleurs de l’argent dans un plan de sauvegarde de l’espèce… Comme souvent, on marche sur la tête…

On a discuté de cette espèce il n’y a pas 15 jours sur un autre topic . La chasse préleve 8% d’individus. Chasser une espèce en voie de disparation est évidemment une connerie mais ce qu’il faut bien prendre en compte c’est que ce n’est pas la chasse qui a mis cette espèce en danger. Les causes sont multifactorielles . Et l’espèce, malgré l’interdiction de chasse totale, sera toujours en danger

La France est l’un des seuls pays d’Europe à autoriser la chasse d’espèces menacées

La chasse peut-elle être mise en cause dans la disparition actuelle de certaines espèces ?

Oui. La France est l’un des seuls pays d’Europe à autoriser la chasse d’espèces menacées en arguant du fait que les prélèvements ne sont pas responsables du déclin de ces espèces. Pour les animaux abondants, les chasseurs expliquent que leur prélèvement limite les effectifs, quand, pour les espèces en déclin, et tout de même chassées, ils expliquent que la chasse ne diminue pas les effectifs, et ne contribue pas à cette disparition…

En France, nous avons la plus longue liste d’espèces chassées, incluant le plus grand nombre d’espèces menacées. Pour les seuls oiseaux, quand certains pays européens en chassent quatre ou cinq espèces, nous en chassons 64, dont une vingtaine d’espèces en danger d’extinction (courlis cendré, tourterelle des bois, barge à queue noire, fuligule milouin, grand tétras…).

Or, pour les espèces en déclin, les rares études publiées prouvent que la chasse peut générer une mortalité additionnelle non négligeable, même si les causes essentielles sont l’intensification de l’agriculture, les pesticides ou le changement climatique. Pour le bruant ortolan, autrefois chassé dans le Sud-Ouest, les populations chassées étaient deux fois plus en déclin que les autres. Si on stoppe la chasse, cela ne veut pas dire que, tout d’un coup, l’espèce se portera bien, mais c’est lui laisser deux fois plus de chances de survie.

http://www.oncfs.gouv.fr/Connaitre-les-especes-ru73/Le-Grand-Tetras-ar642#etat_pop

Menaces
La chasse :
A l’échelle des Pyrénées françaises, les prélèvements légalement réalisés et déclarés au cours des saisons de chasse 2005 à 2009 ont varié de 18 à 40 coqs par an, ce qui, compte tenu des indices de reproduction enregistrés par l’O.G.M. au cours de ces mêmes années, représente moins de 2% du nombre de coqs (jeunes + adultes) présents à l’ouverture de la chasse.
Cette proportion se situe au-dessous du prélèvement biologiquement admissible pour le maintien des populations, au moins les années de bonne reproduction. Selon les dispositifs actuellement en vigueur, les années de faible reproduction (<1 jeune/poule), les prélèvements sont interdits,. Localement, l’effet de la chasse a conduit dans un passé récent à des densités plus faibles que dans des forêts non chassées, en particulier lorsque l’accessibilité des forêts est favorisée par la voirie forestière ou pastorale.

Le braconnage :
Le braconnage des coqs chanteurs, de même que le tir illégal de coqs et de poules en automne et début d’hiver subsistent localement, dans tous les départements pyrénéens. Leur importance est, naturellement, très difficile à évaluer, mais pourrait être non négligeable dans certaines forêts.

Les pathologies :
L’incidence des maladies infectieuses et parasitaires sur le grand tétras est vraisemblablement très limitée. Une étude en cours dans les Pyrénées suggère un taux d’infestation par des coccidies, des cestodes et des nématodes plus fort chez des coqs dont la place de chant se situe à proximité d’une route forestière, par rapport à ceux dont l’environnement en est dépourvu ; cela pourrait être la conséquence des stress induits par les activités humaines qu’entraîne la présence des pistes, et/ou aux lâchers de gibier d’élevage (faisans, perdrix) à partir de ces pistes, qui représentent un risque de contamination important.

La prédation :
La prédation sur les pontes et les jeunes de grand tétras, en particulier par la martre (Martes martes) et le renard ( Vulpes vulpes) est le facteur limitant principal du succès de la reproduction. Le sanglier (Sus scofra) en densités importantes est un prédateur des pontes et des jeunes poussins. Mais on manque encore de preuves scientifiques de l’impact de cette espèce sur la démographie du grand tétras. La prédation par des rapaces et des mammifères est aussi la principale cause de mortalité des adultes. Son impact sur les effectifs de reproducteurs au printemps demeure difficile à évaluer.

Les infrastructures et la fréquentation touristique :
L’implantation des domaines skiables alpins ou nordiques (routes d’accès, bâtiments, pistes, remontées mécaniques, dispositifs de déclenchement des avalanches…) est à l’origine d’une perte importante et/ou du fractionnement des habitats favorables, ainsi que de dérangements hivernaux par les skieurs, surfeurs, randonneurs en raquettes, explosifs destinés au déclenchement des avalanches…entraînant une diminution significative, voire une extinction locale, des effectifs de grand tétras.
La mortalité des oiseaux dans les câbles de remontées mécaniques, les câbles d’alimentation électriques et les « catex » se révèle localement importante, en tout cas suffisamment pour impacter négativement la dynamique de population.
La voirie forestière et pastorale est souvent associée à une régression du grand tétras, car, outre une intensification de la sylviculture affectant parfois la qualité des habitats, elle entraîne une augmentation presque systématique des activités touristiques, et de la pression de chasse. Les activités touristiques estivales (randonnée, vélo tout terrain…) sont sans doute moins préjudiciables au grand tétras que celles qui se pratiquent en hiver, sauf dans les cas de fréquentation massive et non canalisée.

Dégradation et modification des habitats :
La dégradation et la modification des habitats a été un facteur majeur du déclin du grand tétras observé en France depuis 50 ans. Parmi les plus importantes, on peut citer :

  • la fermeture des milieux, qui peut résulter de multiples causes dont les principales sont :
    le déclin ou l’arrêt du pâturage en forêt,
    l’intensification de la sylviculture, (plantations à forte densité, conversion des peuplements en futaie régulière à « groupe de régénération strict », rajeunissement des peuplements…), toutes pratiques qui conduisent en général à une fermeture plus ou moins totale de la canopée et à un étouffement de la végétation du sous bois.
  • la dégradation ou la destruction des strates basses indispensables aux nichées (cas de densités excessives d’ongulés domestiques ou sauvages, de broyage ou d’écobuage des landes supra forestières).
    En outre, la pose de grillages pour protéger certaines parcelles des dégâts des cerfs, ainsi que la mise en place de clôtures sont des causes de mortalité importantes pour les grand tétras.

Les conditions météorologiques et leurs changements :
Les conditions météorologiques durant la période de reproduction (de la période précédant la ponte aux premières semaines de vie des jeunes) influent fortement sur le succès de la reproduction.
En Ecosse, une augmentation des précipitations et une diminution des températures durant la période de reproduction au cours des dernières décennies est une explication majeure du déclin des populations, à cause de l’effet de ces changements sur la productivité des poules.

Dans les massifs montagneux français, les données de la Météorologie Nationale font aussi état de récents changements dans les conditions atmosphériques estivales, alors que parallèlement, on assiste à une diminution significative du succès de la reproduction, sur les versants français et espagnols du massif pyrénéen, et dans le Jura.
Ainsi, il est probable que, comme pour l’Ecosse, les changements climatiques en cours jouent un rôle déterminant dans le devenir des populations.
En outre, des analyses récentes montrent que les grand tétras se reproduisent de plus en plus tôt avec comme conséquence, au moins certaines années, un pic des éclosions qui tombe sur des épisodes météorologiques très instable, dangereux pour les poussins fraîchement éclos.

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Un Pic Épeiche vient aux mangeoires ces jours-ci, et l’une d’elle pend au bout d’une ficelle.
Il arrive à fond la caisse, s’agrippe au bord, et ça la fait tournoyer « essorage 2000tours/minute » pendant qu’il récupère quelques graines de tournesol avant d’aller vite les décortiquer sur un tronc à côté et de revenir aussitôt.
On se demande comment il n’a pas le tournis !
En tous cas les autres oiseaux n’aiment pas faire du manège et lui laissent la place pour picorer au sol : la centrifugation fait gicler pas mal de graines par terre !

Je pense qu’on devrait vérifier si notre Pic Épeiche (mâle) est lévogyre ou dextrogyre. :thinking:

Houla ça part sur du langage technique là :joy:

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Quelle chance !

On espère une femelle aussi :slight_smile:
Et sinon on a 3 écureuils, deux rouge-gorges, des chardonnerets élégants, des mésanges (noires, charbonnières, bleues, longue-queues, une nonnette) des geais, merles noirs, des pinsons des arbres et même du Nord encore là :sunglasses:
Et puis des roitelets (triple bandeau et huppé) et une fauvette à tête noire. Tout ça à vue depuis le chalet ! Ah oui aussi quelques rares hirondelles de rocher et parfois un aigle royal et deux craves qui passent au-dessus. :heart_eyes:
On attend qu’il fasse plus chaud pour installer un affut sur le balcon pour arriver à prendre des photos.

On a un peu le (enfin, la) même, une épeiche qui arrive en fonçant sur une mangeoire suspendue à un fil mais assez lourde, et qui donne l’impression de faire de la balançoire tout en se nourrissant :slight_smile:
Cette même pic épeiche (je suppose) s’est également mise à faire toujours le même manège quand j’ai installé une nouvelle mangeoire plateau à côté d’un vieux cerisier : elle piochait une graine, puis allait se mettre sur le côté droit (vu depuis la fenêtre) du cerisier, et ensuite derrière (donc cachée pour nous), où elle mangeait, puis revenait sur la mangeoire et répétait ça 10, 20 fois… Pratiquement au millimètre près, sans jamais se mettre du côté gauche de l’arbre, ni manger sur la partie visible pour nous.

Je te passe les acrobaties des écureuils, quand le plateau était vide ils allaient sur les mangeoires suspendues la tête à l’envers ! (On est à peu près certains que parmi les 3 écureuils (avant on en avait vu que 2) qu’on a vus simultanément se trouve un tout jeune qu’on a sauvé y’a un ou deux ans, j’avais dû lui donner le « biberon » (une seringue)… :heart_eyes:)

Globalement je n’ai pas eu de raretés cet hiver, à part deux pinsons du nord récemment, et régulièrement un épervier qui a chopé quelques oiseaux dont une tourterelle (en direct ça en jette !).

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Milans!

Le premier Milan noir ce samedi près d’Annecy
mais surtout ce milan royal tournant au dessus du pré dimanche…
On va le revoir!

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Veinard !
Le milan royal est un magnifique rapace !
Nous on attend de pouvoir observer les circaètes qui nichent tous les ans vers les Vigneaux.
Il y a eu plusieurs observations ces jours-ci tout près mais plus bas vers la Durance.

Je serais inquiet…

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On en a qui nichent dans les bois du village: cela fait bien dix ans que j’en vois régulièrement, cinq que j’en vois fréquemment !

J’en ai vu un de milan noir y’a pas lgtps au-dessus de chez moi (loin dans le ciel). Nous c’est des éperviers qui passe dans le jardin ou au-dessus de temps à autres.

J’ai photographié cet oiseau à Lobuche (Khumbu), l’an dernier. Qui connait son nom ?

Un rouge-queue a priori.
https://www.oiseaux.net/oiseaux/rougequeue.de.guldenstadt.html

ui c’est bien ça

Merci pour les précisions. Oui, la fiche dit bien qu’il se trouve jusqu’à 5000m et là, c’était bien le cas!