Portée Tracker

Posté en tant qu’invité par philippe:

Au CAS Moléson, y a chaque année, début janvier, un cours avec des simulations d’accident en group: celui de cette année a eu lieu ce WE… Je crois qu’il y en a aussi un qui est organisé par le section Gruyère le 26 janvier, mais je ne peux pas te fournir de coordonnées.
philippe

Posté en tant qu’invité par catherine:

Hello Yann !
ce que tu dis au sujet de la portée en réception du F1 m’interpelle « au niveau du vécu » car tu dis que tu reçois un signal (je cite) « …pas fort du tout, donc inintéressant pour nous »

Yann, l’intensité du son peut varier avec le potentiomètre, mais l’intérêt n’est pas que le signal soit fort ou non : l’intérêt, c’est la variation d’intensité du son lorsqu’on se déplace :
c’est pour cela qu’il vaut mieux se mettre au « minimum audible » pour percevoir plus facilement les variations d’intensité du son.
et il faut se déplacer !!!

Si tu fais la méthode en croix, tu te déplaces en ligne droite dans le sens ou le signal augmente jusqu’au max, puis tu te tournes à 90 ° et tu recommences. Tu n’oublies pas de baisser ton potentiomètre au fur et à mesure, sinon, tu te satures les oreilles et tu n’arrives pas à repérer si le son augmente ou non.

Si tu fais la méthode directionnelle, tu cherches en balayage angulaire le maximum d’intensité, tu marches 3 pas dans la direction maxi, puis tu recherches de nouveau la direction du maxi, etc … et là aussi en baissant au fur et à mesure le potentiomètre.

J’ai remarqué une erreur d’utilisation avec les F1 « focus » : les gens se focalisent sur les 3 diodes de couleur, ce n’est pas assez « fin » et la 1ère diode ne s’allume pas tout de suite, alors qu’on peut déjà très bien avancer « à l’oreille ».
Il n’y a pas ce pb avec les F1 « retriever » car il n’y a pas ces diodes. Mon F1 (ancien modèle) n’a pas non plus ces diodes, et je m’en porte très bien.

Le F1 demande sans doute plus de concentration en situation de stress que le tracker dans la mesure où il y a le potentiomètre à manipuler, et où il faut déterminer si le son augmente ou diminue.
Il faut faire attention avec le tracker (comme avec les appareils numériques) : ne pas les « bouger » trop vite, sinon les différents paramètres en entrée varieront trop vite pour les calculs, d’où des « pannes d’affichage ». Une erreur souvent faite par les utilisateurs : ils ne se déplacent pas très vite avec leurs jambes, mais font subir à leur pauvre arva des déplacement angulaires très rapides (avec leurs bras) ! Il faudrait plutôt faire le contraire !

Pour ce qui est de la recherche finale, moi je suis tip-top avec mon F1, meilleure que certains avec leur tracker :wink:
Et il ne faut surtout pas oublier la SONDE en final !

une remarque, Yann au sujet des correspondances que tu as établies entre les chiffres affichés et les distances effectives entre les appareils : oublies-les car l’affichage dépend de la distance, mais aussi des positions des lignes de champ entre l’émetteur et les antennes du récepteur et des qualités de débit des piles de chaque appareil (qualité qui dépend de l’état d’usure des piles, mais aussi du froid) !

Posté en tant qu’invité par catherine:

eh bien, dans mon club, ces exercices se font en général lors de stages « neige-avalanche » (le week-end dernier, c’était un « niveau 2 » organisé par le caf, pour des encadrants/futurs encadrants).
Le week-end prochain, on va en organiser, mais ce sera un stage « niveau 1 », il y aura des débutants, donc on passera sans doute pas mal de temps déjà à l’entrainement individuel.
Vu le peu de neige que nous avons ici (grenoble) on va sans doute mettre à profit cette « disponibilité » des gens à se former pour organiser d’autres exercices sur le terrain, à la journée, lors d’autres week-ends.

Pour le « sondage », on ne s’entraîne pas au « sondage en ligne » (ça c’est plutôt utilisé par les secours pour retrouver les morts quand les chiens n’y arrivent pas), mais on s’entraîne au sondage qui est fait au final d’une recherche arva, qui permet de s’assurer que la personne est bien là, et d’évaluer la profondeur d’enfouissement.
Pour cela, j’utilise un sac à skis plié en 4, enfoui sous 50 cm de neige pour que l’on sente la résistance « élastique ».

Bon, moi il va falloir quand même que je m’entraîne aussi parcequ’à force de cacher des arvas (dont le mien) je ne vais plus savoir chercher :wink:

Posté en tant qu’invité par Yann:

Salut Catherine!

Merci pour tes remarques!

Concernant le rapport avec la distance il faut en effet oubier… j’m’y suis rendu compte y’a une heure et j’m’en suis retourné sur le net pour ca (y’a d’la télépathie entre nous moi j’dis!)!! On oublie cette erreur, ou plutôt on la prend comme une expérience :slight_smile:

J’ai bien compris ce que tu veux dire et je me suis en effet mal exprimé concernant le « pas fort du tout ». Lors de la première phase de la recherche, la sensibilité est placée au maximum. Personnelement j’utlise la méthode en croix. On pars donc du point de départ (dernière vue de la victime) pour descendre et chercher l’intensité la plus forte (les diodes me parraissent en effet un peu inutiles). Mais où qu’on soit sur le lieu de la recherche (en tout cas dans les 50m de la victime), un signal infime provenant de la victime se fait entendre, ce signal prorement dit ne nous intéresse pas à lui tout seul, il nous intéresse dans le sens où on va la comparer avec un signal éventuel plus fort. Et dès que le signal est trop fort, on change le potentiomètre pour n’entendre de nouveau presque plus rien! Ce que je voulais donc dire, c’est que pour les tests faits (distance d’émission), le signal très faible à lui seul ne nous intéresse pas!!

Bref on s’est compris, et je te remercie d’avoir réagit
Y.

Posté en tant qu’invité par dom:

En ce qui concerne le Tracker, il y a plein d’infos sur le site du fabricant http://www.bcaccess.com/ftrax.html
Intéressant de consulter les articles techniques dans la rubrique « Technical reports », notamment celui en référence ci-dessous qui décrit un peu la problématique de la recherche multiple avec des appareils digitaux tels que le Tracker et explique pourquoi une confusion se créée dans certaines configurations au niveau du processeur … (et cela se trouve pourtant sur le site du fabricant !)
DIGITAL TRANSCEIVING SYSTEMS - ISSW Report
by Bruce Edgerly and John Hereford

Posté en tant qu’invité par Xtian:

Au cours du stage indiqué par Catherine (20 stagiaires cadres confirmés ou futurs cadres) et bien que l’objet du stage n’était pas à proprement parlé des tests entre ARVAs l’impression qui ressort est

  • que le TRACKER est performant dans la recherche secondaire
  • que les ORTOVOX notamment les F1 et Retriever (les plus testés il y avait peu de M1 et M2) dans la recherche primaire (ils captent plus rapidement les signaux des ARVAs en émission
    Il s’ensuit que pour une avalanche peu étendue on aimerait utiliser le TRACKER, mais dès que l’avalanche a de l’ampleur (au delà d’une surface à explorer de 40 x 50 m par exemple) l’ORTOVOX est à préconiser.
    Le BARRYVOX a semblé assez complexe dans une première prise en main ce qui semble l’exclure d’une utilisation par des débutants.
    Les ARVAs 8000 et NYX-IMPEC n’ont pas rallié les foules.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Je suis surpris par ce que tu dis sur le Barryvox. Personnellement, il m’a semblé le plus facile d’emploi (il est vrai que je n’ai pas essayé le Tracker). Mais j’aimerais savoir, d’après les essais que vous avez faits, ce qu’il en est du temps global de recherche (toutes choses égales par ailleurs), car c’est finalement le seul qui importe.

Posté en tant qu’invité par catherine:

Dans les exercices qui ont été faits, les temps étaient bons, et ce quel que soit l’appareil.
Ceux qui ont le signal plus tôt commenceront plus tôt à suivre une ligne de champ, les autres continueront à balayer l’avalanche en recherche du premier signal : il y a des configurations où le fait de suivre tôt une ligne de champ ira moins vite que le balayage systématique en recherche du 1er signal , et d’autres configurations où ce sera le contraire !

Ce qui compte, ce n’est pas l’arva tout seul, c’est le couple « arva/chercheur », d’où l’importance de bien connaître son appareil et de bien s’entraîner afin d’être performant.

… et j’insiste (non, je ne radote pas !) c’est aussi l’organisation de la recherche : une recherche par des super-pros de la recherche peut être bousillée si des témoins font n’importe quoi.

Posté en tant qu’invité par christophe:

Salut Francois

J’etais le seul à utiliser un barryvox lors du stage cité par Catherine et voila ce que j’en pense:

1/pour qq qui n’a jamais utilisé d’arva, un numerique et dans tous les cas + facile d’approche q’un analoguique (sauf peut etre l’ortovox M2), j’ai bien dit approche.

2/Pour les portées, y a pas photo, vive les ortovox,

3/Le barryvox peut aussi devenir complétement analoguique mais la manipe est à proscrire en cas d’avalanche (perte de temps pour passer d’un mode à l’autre).
mais je n’ai pas testé la portée dans ces conditions (j’assaye ce week end, a suivre…)

4/l’aspect psicho du 1ier signale n’est pas négligable, C’est « rassurant » d’entendre bip bip.

5/la recherche multiple demande un peu plus de réflextion.

conclusion

Peut importe l’arva, ce qui compt c’est de savoir comment il fonctionne pour l’utiliser 100% de ces capacitées.

PS apres plusieur essai de dif model d’arva, si j’avais à changer je prendrai un tracker