Bonjour,
A vrai dire je n’avais pas l’intention d’intervenir, mais quand je lis ce genre d’affirmations définitives, ça me met mal à l’aise.
Je suis atteint de sclérose en plaques, qui comme la polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune. Même si ça avance, les causes du déclenchement de ces maladies et de leur évolution par poussées sont méconnues, et il serait bien imprudent de s’enfermer dans le discours d’une solution miracle et universelle.
A titre personnel, étant d’un naturel plutôt curieux quoique que rationnel, j’ai essayé ce type de régime pendant plusieurs mois (7 exactement) avant d’accepter de passer sous traitement de fond : je n’ai jamais fait autant de poussées que sur cette période. Je ne dis pas qu’il y a un lien, ou que ce type de régime n’a pas quand même contribué à améliorer une hygiène de vie globale (d’ailleurs je me suis détendu sur la rigueur alimentaire mais continue d’y faire plus attention qu’avant). Juste que dans mon cas, ça n’a pas eu d’effet positif sur ma maladie. Pour une amie atteinte de polyarthrite, cela semble au contraire avoir contribué à réduire les poussées.
Bref à mon sens la démarche la plus pertinente est celle qui consiste à essayer différentes choses, mais aussi à ne pas s’enfermer dans une solution qui ne fonctionne pas pour soi. L’état d’esprit et le niveau de stress semblent aussi faire partis des facteurs déterminants, et bien sûr que n’importe quel changement (lieu ou mode de vie) ayant un impact positif sur son quotidien contribue à améliorer son rapport à la maladie.
Bon courage Kikis, je te souhaite de continuer à faire ce qui te plait en montagne.