Pointe francesetti en solitaire pour debuter ?

Bonjour,

Que pensez vous de faire la pointe Francesetti en solitaire par le refuge des Evettes, quand on a encore jamais cramponné ?

Sachant que je suis plutôt sportif (trail de 20/25 km régulièrement, vtt, escalade 6b/6c, kayak en eaux vives.

Merci pour vos retour d’expériences.

Bonne journée,

Ghislain

Même si le glacier n’est pas méchant et court, voire évitable (par le col de la disgrâce), il y a quand même quelques crevasses ouvertes en fin de saison.
En ces jours où la neige commence à recouvrir l’alpe, ça peut mériter un peu d’expérience et/ou un compagnon de cordée qui la possède.

+1 …

ca calme …

C’est sur que ça calme, si tu es seul dans mal dans un cas pareil.

Tintin, parle d’éviter le glacier par le col de la disgrâce, c’est justement par là que passe le topo, mais bon c’était un peu le but de passer par le glacier.

Enfin si c’est réalisable sans passer par le glacier, pourquoi pas. Je remettrais les glaciers à l’année prochaine.

trouve toi un-e partenaire sinon …

Je pensais faire ça mardi, mercredi, ça risque d’être short.

bah nan… tu mets une annonce sur Partenaire… et tu va ptet trouver…
Je peux éventuellement être dispo …

Tente toujours de demander… c’est un peu loin pour moi mais nous sommes nombreux a avoir des dispos en semaine

Ok, je ne suis pas au faite des pratiques dans ce sport, je ferais une demande mais je suis déjà en discussion avec un gars de alpinisme.com.

Autre soucis, j’ai pas trop de matos, je peux acheter deux trois trucs essentiels mais j’ai pas le budget pour m’équiper en une fois.

En tout cas merci pour votre réactivité, je suis agréablement surpris de l’accueil ici.

C’est toujours intéressant de voir comment l’accès à l’alpinisme est souvent perçu comme une problématique sportive.
En fait, ce qui compte le plus, c’est largement plus la connaissance de l’environnement que les capacités physiques.
A force d’avoir considéré l alpinisme comme un sport. …

blacky, tu notera que j’ai d’abord mentionné mon inexpérience, j’ai ensuite indiqué que je suis sportif, car je pense que c’est forcement un atout de plus tant pour le timing de la course, qu’en cas de coup dur, non?

Oui parfaitement Ghislain,
Mon post n était pas du tout une critique de ton approche, excuse-moi si tu l’as mal pris.
C’était une réflexion générale sur l’accès à l’alpinisme et à la représentation que l’on s’en fait.
Oui effectivement c’est un atout ! :slight_smile:

Ne t’excuse pas, je ne suis pas réputé pour mon tact, mais plutôt pour ma disposition à prendre les choses pour moi. :wink:

pas besoin de tonnes de choses. Une bonne paire de pompes c’est tout. Piolet/Crampons se louent, baudard/casque tu l’as déja. Les fringues « techniques » c’est du bonus, mais ça peut se faire en jean et pull. Pi en tant que trailer, niveau première couche, micro polaire … tu dois avoir ce qu’il faut nan ?

Le peu de fois où j’ai fait des trucs seuls, j’ai toujours évité les glaciers.
Typiquement, le Pic coolidge ne nécessite qu’un piolet et des crampons, et il est possible de monter en baskets jusqu’à la moraine du glacier de la Temple.
Après je rejoints les commentaires sur le fait que l’habitude / l’expérience est préférable avant de se lancer seul.

vu la météo de ces derniers jours, il à du bien neiger. Vaut mieux des baskets montantes, imperméables et à semelle vibram :smiley:

je ne comprends pas ce point la : au contraire, avoir une bonne caisse te permet d’etre plus lucide lors de ton evaluation et sur le chemin du retour de ne pas faire de betises
naturellement cela suppose l’humilite de choisir un itinereire bien en dessous de sa caisse, mais quand tu sais faire 2000m de D+ en trail a la journee, faire une course de 800m de D+ te laisse une sacree marge et te permet de te focaliser sur le reste

Mon message était très très cynique : Pas de caisse = tu fais demi tour très tot car cramé, et tu ne vas donc pas aux endroits ou ton intelligence n’a suffit à te faire comprendre qu’il ne fallait pas que tu ailles.

Dis autrement, si Mr X n’as pas la lucidité pour comprendre qu’on ne va pas seul sans expérience en montagne, ce n’est pas l’excellente conservation de cette (absence de) lucidité qui va aider Mr X en quoique ce soit.

Au contraire, sur la base de cette (absence de) lucidité conservée, Mr X et ses 5 poumons vont aller bien plus (top) loin et donner ainsi matière à communiquer à Mr Peillex.

Mais sinon, oui, dans un contexte normal, on veux tous la VO2max de Killian :slight_smile:

CharlesB, j’ai bien compris ce que tu voulais nous dire :wink: je peux ajouter que je suis un descendeur en vtt, j’aime bien sauter dans l’inconnu et voir comment je gère la réception, ce qui est est un peu dangereux en alpinisme aussi je suppose.

Mais je pense que la vie c’est comme l’amitié, il faut savoir la mettre en danger pour qu’elle montre tout son potentiel.
J’ai donc décidé de faire mes armes en haute montagne, je ferais une sortie avant fin octobre, pour l’année prochaine deux ou trois seront déjà bien.

J’ attends le mail d’un futur compagnon de cordée, s’il ne tient pas parole, je posterais dans partenaire, maintenant que j’ai vu qu’on pouvait trouver quelqu’un quasiment du jour au lendemain.

Pour le matos, j’ai effectivement baudrier, corde, dégaine, casque, j’ai des crampons que je monterais sur mes chaussures (montante) de rando. J’achèterais un piolet, deux si il faut mais je préférerai qu’on m’en prête, ça m’aidera dans le choix à faire pour un futur achat.

Autrement à partir de quel moment estimez vous utile d’avoir de vrai chaussures d’alpinisme?

C’est ça le problème.
Tu n’as pas d’expérience de rando sur glacier, OK.
Mais apparemment tu n’as même pas d’expérience de rando hors sentier sur différents terrains et en différentes saison. Car sinon tu ne poserais pas cette question.
Du coup, les risques que tu dois gérer ne seront pas seulement ceux du au glacier, mais aussi tous ceux du au terrain hors sentier. Ce ne sont pas de grands risques, principalement le risque se faire mal à 4h de marche du départ et de ne plus pouvoir marcher pour rentrer. Ou encore plus soft : de pouvoir rentrer mais de devoir se reposer qq semaines pour réparer les dégats. A vouloir aller plus haut, finalement on est obligé de rester en bas, on a tout gagné…

Donc pas besoin de te donner comme objectif de parcourir des glaciers à tout prix. Si tu ne trouves personne, tu as déjà pas mal de choses à apprendre en zone sans glacier.
Tu peux aller sur n’importe quel sommet à plus de 3000m et sans glacier (ou en les évitant), tu verras, les km d’éboulis recouverts de 40cm de fraiche, c’est trop de la balle :slight_smile:

Sinon pour répondre à ta question : quand on ne maitrise pas bien la marche en tout terrain, prendre des grosses pour les éboulis (stabilisés) est préférable à l’automne, car ça risque d’être mouillé ou parfois saupoudré, d’où risque que le pied glisse entre 2 blocs. Une tige est préférable dans ce cas.
Il y a aussi les pentes d’herbe ou de schiste qui nécessitent de bons carres, surtout si c’est humide. Donc des grosses ou de vraies baskets d’alpi (= grosses sans tige, donc assez lourdes, les chaussures de trail renforcées ne conviennent pas). Au pire on met les crampons (car tout ceci peut être gelé).
Pour les itinéraires classiques avec glacier, s’il n’y a pas de fraiche hors glacier (il a neigé mais ça a fondu hors glacier), généralement il y a quasi un sentier jusqu’au glacier.

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