Poches à eau , les remplacer , matiére ou marque a éviter ?

Faut pas contredire l’autorité supreme :rofl:

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A noter qu’on peut avoir un tuyau sous le nez sans poche à eau. Déjà discuté ailleurs sur le forum.

Ta génétique est peu ou prou la même que celle de ton homme ou la mienne. Ta génétique résulte des même millions d’années de sélection naturelle du genre homo. Tu n’as donc pas besoin de boire tous les 1/4h car nous n’avons pas pu boire tous les 1/4 h pendant des millions d’années.
De la même façon, on peut jeuner tout en faisant une activité sportive, y compris durant plusieurs jours, parce que c’était une condition nécessaire à la survie de nos ancêtres.

Par contre, une hydratation optimale et une alimentation glucidique durant l’effort sont nécessaires à la performance, et donc en compétition. Mais 99% des pratiquants ne font pas de compétition, ne recherche pas la performance et ont d’autres marges de progressions plus importantes que de boire tous les 1/4h.
C’est juste une question d’habitude. Notre génétique peut le faire mais le confort moderne nous a habitué à ne pas le faire, jusqu’à nous faire penser que c’est indispensable. C’est la même chose pour l’alimentation.

Pour apprendre à gérer correctement son hydratation dans une approche performance, il faudrait se peser avant et après l’effort pour réaliser un bilan hydrique. Qui fait ce bilan hydrique ?

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??!

Effectivement. :slight_smile:

J’ai tendance à penser que mon bien être à long terme consiste à utiliser un maximum des fonctionnalités de mon corps, notamment pour les entretenir et les maintenir. Ca me semble d’autant plus essentiel en vieillissant et avec les pépins de santé. A court terme, ça peut sembler une bonne solution de ne plus solliciter les ressources de notre organisme. C’est diffèrent à long terme.

En même temps, on ne parle pas d’avancer pendant 3 jours sans boire. Juste qu’il n’y a pas besoin de boire tous les 1/4 h.

Si on a peur de boire dans une gourde souple (cf post de départ), il suffit de ne pas utiliser de gourde souple. Néanmoins, les poches à sang sont toujours en PVC plastifié au DOP parce qu’on a pas trouvé mieux depuis x décennies. Les normes dans le médical sont autrement plus sérieuses. Il faudrait donc relativiser les peurs concernant certains matériaux.

J’ai cessé d’utiliser les poches à eau après quelques déboires lors de mes premières expériences à haute altitude. Quand à plus de 6000 m tu avances au rythme d’un centenaire derrière son déambulateur, boire en pompant sur une pipette demande une énergie surhumaine (donc rapidement on s’en dispense ou on n’y arrive plus). Nonobstant les problème de gel, de fuite, de remplissage, de nettoyage, etc. S’arrêter, sortir le thermos, partager quelques graines, apporte un peu de répit, de récupération, voire de convivialité.
Je constate aussi parmi mes partenaires que certains utilisateurs de pipettes en ont un usage presque obsessionnel, et paradoxalement, au retour de la sortie, la poche est souvent encore bien pleine et ils n’ont strictement aucune idée de ce qu’ils ont réellement consommé.
Une petite animation connue sur les capacités humaines VS animaux. Merci à notre métabolisme et à nos glandes sudoripares.

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Idem pour moi ! Après avoir eu des pbs de gel, fuite dans le sac,…je trouve que cela apporte plus d’emmerdes que d’avantages
A ski/rando: bouteille 50cl facilement accessible à la bretelle du sac, avec recharge(s) dans le sac selon la durée de l’activité.
A VTT, porte bidon
En grimpe, au relai, le partenaire sort la gourde de l’autre si sac ou petite bouteille au baudrier

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Il n’y a pas besoin d’aller en altitude pour expérimenter les inconvénients des poches souples : fuite, perçage, encombrement de la pipette, gel … La poche souple présente des avantages importants, notamment en compétition, mais également pour son importante capacité de transport « en vrac » dans le sac, son faible poids, son faible encombrement vide … Mais c’est très contraignant.
Dans des sorties engagés, ça ne viendrait pas à l’idée de n’avoir qu’une seule gourde souple car c’est bien trop fragile. Au minimum 2 gourdes souples pour sécuriser, voire 1 gourde souple et 1 rigide.

En trail, le standard est d’avoir plusieurs petites gourdes souples « à main », bien plus pratique qu’une poche avec pipette.

Les poches à ouvertures totales sont encore pire pour s’attirer les emmerdes.

Punaise je viens d’en jeter trois pour faire de la place dans mes placards ( société de consommation, quand tu nous tiens).
Oui mais une fois que le revêtement intérieur est écaillé on le boit et par la suite l’oxyde d’aluminium est toxique !! :cry:

95% des ingestions d’aluminium proviennent des aliments. Le reste provient de l’eau de boisson.

L’aluminium de ta gourde va passer dans le liquide si tu bois acide et/ou chaud. Si tu bois de l’eau « fraiche », il n’y a guère de soucis. Mais on ne met pas du vin chaud blanc dans une gourde en alu. Tout comme on évite de cuisiner/stocker des aliments acides dans des casseroles en alu. On aura des soucis similaires avec certaines « poteries » avec des vernis/pigments sensibles aux attaques acides. Rien de bien nouveau, j’avais dosé cela à l’école de Chimie dans les années 90. L’attaque acide de l’aluminium doit être connue depuis x centaines d’années.
https://www.alu-stock.es/fr/informations-techniques/comportement/

L’oxyde l’aluminium, c’est la poudre et son inhalation, donc plutôt en milieu industrielle qui pose des gros soucis. Dans un contenant alimentaire, l’oxyde d’aluminium est plutôt une couche protectrice résistant à la corrosion mais qui sera attaqué par les acides/bases de certains aliments. Ca se voit très bien si on laisse des aliments acides trainés dans une casserole en alu : ça attaque et fait des trous dans la casserole. C’est classique dans la popote de camping que tu ne nettoies pas en rentant chez toi.

C’est quoi la performance ? Je me suis fais une poulie en utilisant « un maximum [les] fonctionnalités de mon corps », tout en étant à des années lumières de la compétition.

Rapport avec l’hydratation ?
Maintenant, en activité physique, je bois avant d’avoir soif, et très régulièrement.
Pourquoi ? Parce que tout les pro de santé et tous les programmes de rééducation que j’ai vu insistent lourdement sur l’hydratation. Je suis pas aller lire les méta analyse, mais apparemment on les proba de blessure augmentent rapidement quand on ne boit pas.
Du coup pour ma santé long terme je bois en marchant, pas tous les 1/4, mais plus qu’à toutes mes pauses.

Edit : mais là on s’écarte pas mal du sujet initial je crois !

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Une poulie, et donc en escalade, un effort bref probablement violent sur une pièce « fragile » soumise à fortes contraintes. Rien de bien étonnant si on ne s’échauffe pas, si on ne monte pas la charge d’entrainement progressivement et effectivement si on ne bois pas assez. Mais c’est quoi le rapport avec la pipette et la gourde souple en randonnée ?

Je n’ai pas écrit qu’il ne fallait pas s’hydrater mais qu’il n’y avait pas besoin de gourde souple en randonnée. J’ai également indiqué que pour apprendre à gérer correctement son hydratation, il fallait effectuer des bilans hydriques par doubles pesées avant et après l’effort. Si tu ne l’a pas fait pas, tu parles sans connaitre les besoins/réactions de ton corps.

A force de « boire avant d’avoir soif », des personnes ont des gros pépins en buvant trop d’eau (sans apports en conséquence de sel). Il faut boire en fonction de ses besoins réels, et donc évaluer factuellement ce besoin.

Des exemples Sport d'endurance : attention, boire trop d'eau... peut tuer
Marathon et excès d’hydratation : danger ! une histoire vraie – La médecine du sport
Mourir d’avoir trop bu... d’eau ! - MARATHONS.FR

c’est qu’on découvre maintenant qu’il y en a qui boivent trop d’eau ! Ainsi, après avoir fait des prélèvements sanguins auprès de 488 participants au marathon de Boston de 2002, des chercheurs ont découvert que 62, soit plus de un sur huit, avaient un sérieux déséquilibre en sel et en eau parce qu’ils avaient bu trop d’eau ou de boissons hydratantes pendant la course.

En fait t’es en train de nous dire que les gourdes classiques c’est vachement mieux parce que boire avec te donne une bonne raison de t’arrêter régulièrement, contrairement aux poches… :innocent:

(du reste, c’est un bon argument, à mon sens !)

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Quel problème avec l’ouverture totale, j’ai une une Source depuis de nombreuses années et je n"ai jamais eu de problème, c’est facile à vider/secher et à netoyer.

C’est toujours une fragilité supplémentaire, un surpoid, une moindre souplesse, des emmerdes possibles … Je n’ai même pas essayé celle qui était comprise dans le sac de trail que j’ai acheté.

En gourde souple, j’aime bien les grosses et simple platypus avec une grosse capacité de 2-3l, sans pipette à demeure. Qd je prends la pipette, je la branche en démarrant. En CAP et trail, j’ai suivi la tendance des petites flasques positionnées sur le torse. C’est plus pratique pour boire, pour suivre les niveaux et surtout pour remplir, sans être emmerdé par une pipette. Je n’aime pas la pipette et la prend que très rarement. Ca fout trop le bazard.
Par ailleurs, s’hydrater avec une gourde souple dans le sac et pipette, ne permet pas de connaitre précisément la quantité bue et restante. C’est ballot pour gérer son hydratation correctement.

La gourde souple la moins cher de D4, avec ouverture intégrale, est la plus solide et fiable que j’ai eu. Aucune fuite, pas de risque de fuite sur la liaison poche / tuyau comme sur les Camelback en bourrant le sac (il suffit qu’un objet dur appuie sur le petit levier permettant de débrancher le tuyau pour avoir un fuite, même si le tuyau reste en place). Et quand on suspend la poche dans le sac, le système de fermeture rigide répartit équitablement la charge sur toute la largeur de la poche, évitant les concentrations de contrainte qui amorcent des déchirures.

Je les utilisais comme gourde de grimpe et de bivouac. Elles se sont toutes percées à des pliures en haut de la gourde, la dernière en moins d’un an. Au début ça fuit goutte à goutte quand on appuie dessus, puis rapidement ça fuit plus rapidement avec son propre poids si elle est couchée.
Pour les remplacer, poche D4 pour l’activité, et grosse poche à eau de 10L MSR pour le bivouac, plus lourd mais bien plus solide.

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Pas faux. Il y a également le délaminage d’une des couches.

J’ai quasi supprimé les poches avec pipette pour les activités.

Pour les bivouacs de bord de route avec « gros » besoins d’eau, le plus pratique est le jerrican souple. Ca existe en 5l, 10l, 20 l …, coute 10€ et dure des décennies. En version souple, on peut le laisser à demeure vide dans le véhicule.
Par exemple ACCORDEON JERRICANE
Si on a plus de place, le jerrican solide sera encore plus facile à utiliser et durera toute la vie. C’est bien évidement en plastique mais on n’a pas trouvé mieux pour transporter de l’eau.
En AR et avec une approche raisonnable pour le bivouac, ça m’est déjà arrivé de prendre le jerrican pour transporter l’eau.

Les dromadaires et autres grosses poches de 10l à plus de 50€ sont tout de même d’un usage très spécifique, à fortiori pour une utilisation en France.

Ah non, c’est pour un bivouac après 1000m d’approche, et pour y rester 4-5 jours.
Un bon emplacement avec peu de catabatique et sans moustique est souvent loin d’un point d’eau. L’été dernier l’eau était à 150m de déniv vers le bas, et donc remontée avec l’eau. J’ai évité de faire ça 2 fois par jour avec juste une gourde. Avec 10L + 2x2L, on a tenu 3 jours (c’était pour grimper, ça ne consomme pas beaucoup d’eau en journée, d’autant plus qu’on avait monté des bières :-)).

J’ai essayé. Trop fragile. La dernière, je l’ai explosé au Col de la Croix juste en la laissant tomber d’1m dans l’herbe (j’ai ripé chef).

Dans ce cas, tu prends le jerrican rigide. :slight_smile:

Ok chef.