Poches à eau , les remplacer , matiére ou marque a éviter ?

Bonjour,

faut il les remplacer de temps à autres , je ne parle pas au niveau hygiéne car j’arrive à trés bien nettoyer mes poches à eau , je parle au niveau veillessement de la matiére.

  • faut il se contenter d’une matiére veillissante ou d’ une matiére neuve au niveau du rejet de particules pas sympas ?
    Y a t il des marques à éviter , j’ai remarqué qu’avec les nouvelles poches D4 , l’eau dans les nouvelles poches n’avait pas le même goût que dans les poches anciennes ,la matiére est visiblement différente.
    merci de vos expériences
    JF

La question est hautement légitime, d’autant que je ne crois pas qu’il y ait un début de normalisation concernant la fabrication, voire la durée de vie des plastiques utilisés (et fabriqués à l’autre bout du monde). Il serait intéressant qu’un organisme indépendant comme quechoisir se penche sur la question et les résultats risquent d’être peu glorieux eu égard à la santé.

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Le LNE donne une liste de normes et de référentiels pour le contact alimentaire. Les normes et référentiels pour le contact alimentaire | Contact Alimentaire
A chacun d’y chercher son bonheur.

Ceci étant dit, le problème avec les poches, et tout autres contenants, est que les phénomènes de diffusion du contenant vers le contenu dépendent du contenu et de la température. Au lieu de se palucher sur ces méchants fabriquants qui ne nous veulent que du mal, on fera déjà attention à ce qu’on mets dans ces poches, y compris pour l’entretien. Par ailleurs, si on psychote vraiment pour qlqs litres d’eau tous les we, il suffira de se passer de ces poches souples que 95% des pratiquants n’ont pas besoin.
Il y a tout de même un certains effets de mode conduisant à utiliser une poche souple parfois sans vraiment en avoir l’utilité.

Je suis effectivement plus soucieux du problème de bactéries dans les poches qui sont toujours compliquées à faire sécher, que du plastique qui se dégrade.

J’imagine que l’on avale des µ-plastiques. Comme avec les bouteilles d’eau ou les tupperware pour les casse croûte (que l’on passe au µ-onde d’ailleurs).

En général, on ne conserve pas la flotte longtemps dans la poche à eau, au point d’avoir une migration massive de particules de plastique.

Mais il y a des précisions ici, selon la classification des plastiques :

Le polyéthylène (classe 5) des poches à eau est réputé « sûr ».

Ca fait un moment que je n’ai pas regardé les compositions des flasques. Les poches vraiment souples, voire un peu élastiques, ne sont pas en PE. A vue de pif, je dirais un élastomère type TPU pour certains modèles que j’ai.
Certaines poches Platypus sont/étaient en PE, ou en PP, mais souvent avec un liner (peut être en PE ou pas). Pour la tétine, probablement un silicone ou un TPU.
Les grades alimentaires sont « prévus » pour le contact alimentaire. Il faut donc faire attention aux généralisations un peu rapides, comme dans ton article. Par exemple, avoir peur du PET à cause du trioxyde d’antimoine me semble un peu rapide car le soucis avec le trioxyde d’antimoine concerne les poumons. Avant de respirer du trioxyde d’antimoine en buvant dans un contenant en PET, il va déjà y avoir beaucoup de mal de fait.

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Et la brosse à dents que l’on frotte énergiquement dans notre bouche, elle doit aussi nous faire manger du plastique.

D4thlon glisse de plus en plus vers KKthlon à force de rogner sur materiaux… Perso j’évite !

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Oui. J’avoue que ma dernière visite, il y a quelques jours, m’a laissée pantoise. Ils ont remplacé de bons produits, y compris de marques, par des produits Décat dont la qualité n’inspire rien qui vaille comparé à celle des précédents.

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D’accord que ce n’est pas « indispensable » cependant, l’avantage c’est que l’on a toujours ce « tuyau » sous le nez. Je remarque que je m’hydrate beaucoup plus avec une poche à eau qu’avec une bouteille dans le sac car je vois en continu ce tuyau qui me fait penser à boire.

Rien que pour ça, je continuerai a utiliser une poche à eau sur les gros efforts.

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La quasi totalité des pratiquants s’arrête régulièrement pour faire une pause et peut donc boire sans pipettes ni poches à eau. On n’a pas besoin de boire en avançant hormis pour jouer la gagne en compétition.

Le marketing a inventé le besoin de boire tous les 1/4 h. Le genre homo a conquis la planète sans pipettes, en marchant donc des jours, des mois dans des conditions difficiles. Notre génétique le permet depuis des millions d’années.

J’utilise des gourdes souples en trail, en ski-alpinisme et dans les situations où j’ai besoin de boire sans m’arrêter ou de stocker des grosses quantités d’eau. Le restant du temp, j’ai une gourde standard incassable qui ne coute rien, dure 50 ans, facile à nettoyer …

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J’ai bien fait de garder mes gourdes grand tétras,ça va redevenir tendance :wink:

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Ben non, on a pas tous les mêmes besoins d’hydratation. Moi j’ai toujours soif, mon homme ne boit jamais.
Les poches à eau ont changé ma vie ! Et franchement le marketing, je m’en fous, je ne vois que le côté pratique et mon bien-être à boire régulièrement.

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Faut pas contredire l’autorité supreme :rofl:

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A noter qu’on peut avoir un tuyau sous le nez sans poche à eau. Déjà discuté ailleurs sur le forum.

Ta génétique est peu ou prou la même que celle de ton homme ou la mienne. Ta génétique résulte des même millions d’années de sélection naturelle du genre homo. Tu n’as donc pas besoin de boire tous les 1/4h car nous n’avons pas pu boire tous les 1/4 h pendant des millions d’années.
De la même façon, on peut jeuner tout en faisant une activité sportive, y compris durant plusieurs jours, parce que c’était une condition nécessaire à la survie de nos ancêtres.

Par contre, une hydratation optimale et une alimentation glucidique durant l’effort sont nécessaires à la performance, et donc en compétition. Mais 99% des pratiquants ne font pas de compétition, ne recherche pas la performance et ont d’autres marges de progressions plus importantes que de boire tous les 1/4h.
C’est juste une question d’habitude. Notre génétique peut le faire mais le confort moderne nous a habitué à ne pas le faire, jusqu’à nous faire penser que c’est indispensable. C’est la même chose pour l’alimentation.

Pour apprendre à gérer correctement son hydratation dans une approche performance, il faudrait se peser avant et après l’effort pour réaliser un bilan hydrique. Qui fait ce bilan hydrique ?

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??!

Effectivement. :slight_smile:

J’ai tendance à penser que mon bien être à long terme consiste à utiliser un maximum des fonctionnalités de mon corps, notamment pour les entretenir et les maintenir. Ca me semble d’autant plus essentiel en vieillissant et avec les pépins de santé. A court terme, ça peut sembler une bonne solution de ne plus solliciter les ressources de notre organisme. C’est diffèrent à long terme.

En même temps, on ne parle pas d’avancer pendant 3 jours sans boire. Juste qu’il n’y a pas besoin de boire tous les 1/4 h.

Si on a peur de boire dans une gourde souple (cf post de départ), il suffit de ne pas utiliser de gourde souple. Néanmoins, les poches à sang sont toujours en PVC plastifié au DOP parce qu’on a pas trouvé mieux depuis x décennies. Les normes dans le médical sont autrement plus sérieuses. Il faudrait donc relativiser les peurs concernant certains matériaux.

J’ai cessé d’utiliser les poches à eau après quelques déboires lors de mes premières expériences à haute altitude. Quand à plus de 6000 m tu avances au rythme d’un centenaire derrière son déambulateur, boire en pompant sur une pipette demande une énergie surhumaine (donc rapidement on s’en dispense ou on n’y arrive plus). Nonobstant les problème de gel, de fuite, de remplissage, de nettoyage, etc. S’arrêter, sortir le thermos, partager quelques graines, apporte un peu de répit, de récupération, voire de convivialité.
Je constate aussi parmi mes partenaires que certains utilisateurs de pipettes en ont un usage presque obsessionnel, et paradoxalement, au retour de la sortie, la poche est souvent encore bien pleine et ils n’ont strictement aucune idée de ce qu’ils ont réellement consommé.
Une petite animation connue sur les capacités humaines VS animaux. Merci à notre métabolisme et à nos glandes sudoripares.

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Idem pour moi ! Après avoir eu des pbs de gel, fuite dans le sac,…je trouve que cela apporte plus d’emmerdes que d’avantages
A ski/rando: bouteille 50cl facilement accessible à la bretelle du sac, avec recharge(s) dans le sac selon la durée de l’activité.
A VTT, porte bidon
En grimpe, au relai, le partenaire sort la gourde de l’autre si sac ou petite bouteille au baudrier

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