Posté en tant qu’invité par yvon:
J’ai dèjà vu des plaques sous des arêtes bien cornichées dans des pentes au dela de 45°.
Plaques a vent?
Posté en tant qu’invité par Chti nain:
Ben ouais, mais on va où y’a de la neige…
C’est vrai que j’ai rentré notre course du weekend passé (Monts Rouges en dessus d’Arolla), et que au vu des conditions le choix n’était peut-être pas optimal, mais c’est écrit dans la description de l’itinéraire…
Et c’est pas parce qu’une orientation est donnée « mauvaise » au bulletin avalanche qu’elle est « impraticable » et sans aucune chance d’en sortir vivants…
Dans les expositions dangereuses impossible à éviter, il existe certaines mesures de precautions (autres que l’ARVA et ses amies) à prendre, soit distances de délestage, utilisation du terrain et de ses « refuges » naturels, prise de conscience de la situation et attention accrue des participants à regarder ce qu’il se passe et à éviter de tomber (entre autre)! Et ça autant à la montée qu’à la descente…
Car lors d’une course, c’est rare de ne jamais passer dans les versants ou les pentes critiques…
Posté en tant qu’invité par casscroot:
Je pense que gael voulais dire qu’une plaque dans une large pente supérieur à 45° est une chose moins fréquente, et sur ce point je crois qu’il a raison.
Posté en tant qu’invité par michel:
En tout cas sur la Hte Savoie, pas vu de plaques bien qu’il y ait eu une avalanche sur la combe de Balme La Clusaz, j’ai fait deux combes ce jour là sans rencontrer de plaques skiant pourtant au plus raide vers des parois N, manteau neigeux exceptionnellent stable, par contre vu la qualité de neige roulée gros grain, ce sera surement après que ça va cioncer…
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
En tout cas sur la Hte Savoie, pas vu de plaques bien qu’il y
ait eu une avalanche sur la combe de Balme La Clusaz, j’ai fait
deux combes ce jour là sans rencontrer de plaques skiant
pourtant au plus raide vers des parois N, manteau neigeux
exceptionnellent stable, par contre vu la qualité de neige
roulée gros grain, ce sera surement après que ça va cioncer…
Michel, je la trouve bizarre ta réflexion, ça n’est pas parceque que tu n’as pas déclenché d’avalanche que tu peux affirmer que le manteau neigeux est exceptionnellement stable ! Les instabilités du manteau neigeux sont actuellement assez localisées et l’avalanche pas toujours facile à déclencher. Le risque hésite entre 2 et 3, il est donc normal de ne pas déclencher à tous les coups, même en pentes raides. Et si tu avais déclenché une avalanche, tu ne pourrais pas pour autant dire que le manteau neigeux est exceptionnellement instable !
Lundi dernier, il y a eu cet accident à La Clusaz et dans la nuit suivante, un départ spontané d’avalanche à Flaine. Ces deux avalanches ont des caractéristiques communes : Altitude 2200 m, orientation plus ou moins nord, forte épaisseur (environ un mètre). La structure du manteau neigeux qui a permis ce type d’avalanche (de même que les avalanches en Savoie) ne s’améliore que très lentement dans les conditions actuelles.
Bon ski… et fait attention quand même ;o)