Posté en tant qu’invité par christophe:
débutant le ski de rando je voudrais savoir s’ilest possible de détécter facilement des plaques instables ou avalancheuses.merci de votre aide
Posté en tant qu’invité par christophe:
débutant le ski de rando je voudrais savoir s’ilest possible de détécter facilement des plaques instables ou avalancheuses.merci de votre aide
Posté en tant qu’invité par Armand:
Personne ne pourra en quelques lignes d’expliquer comment éviter le piège des plaques à vent. Mais tu peux apprendre. Je peux te recommander deux petits livres édités chez Nathan, « la neige » et « attention avalanches » de Robert Bolognési. Plus de précision sur le site www.meteorisk.com
Bonne chance
Posté en tant qu’invité par pat:
Tu as plusieurs pistes pour t’aider :
1-La formation, au départ dans les clubs par des stages de sensibilisation dit de niveau 1 ; puis dans des stages fédéraux (F.F.M.E. ou C.A.F.)
2-La lecture des différentes doc traitant du sujet
3-L’expérience du terrain
le mieux est de mixer les trois et de toujours aborder une zone douteuse avec un avis critique et en cas de trop fort doute, fais demi-tour.
Tu ne seras jamais sûr à 100%, c’est justement quand tu commence à être trop sûr de toi que la montagne te rappèle à l’ordre.
Posté en tant qu’invité par peyo:
Il faut avoir du nez et bien que j’en ai un grand je me suis fait avoir plusieurs fois!!
Il faut avoir de la chance et pour l’instant j’en ai eu!
Le mieux étant de savoir renoncer au bon moment et c’est ce moment là qui est difficile à déterminer même pour les pros et expérimentés.
Le bulletin avalanche est une bonne indication (en géneral) surtout sur les versants à éviter mais ça fait pas tout et il y
a des fois où tu traces avec le trouillomètre à ZERO…
Les plaques à vent c’est comme les mines,alors moins il y a de monde dans une zone à risque et mieux c’est…en tous cas si ça pète il y en aura moins d’emportés.
Allez,pas de panique mais prudence.Bonnes randos.
Posté en tant qu’invité par catherine:
Christophe,
oui, je suis d’accord avec ce qui t’a été suggéré, c’est à dire de lire des livres sur le sujet, mais surtout de faire des stages. Ca te donnera des bases pour comprendre les phénomènes de métamorphose du manteau neigeux, et les problèmes de stabilité dudit manteau. Ensuite, c’est en observant toi-même sur le terrain, en en discutant, … que tu approfondiras ta compréhension de ces phénomènes. Mais comme cela a déjà été dit maintes fois ici : on ne sait jamais tout, et même les meilleurs se font parfois prendre …
Pour en revenir aux plaques : il n’y a pas que des plaques « à vent » qui peuvent être dangereuses, il y a aussi les plaques « friables ». Dans certains cas (rares), la présence de plaques sera évidente « à l’oeil nu », mais en général ce n’est pas le cas.
D’où l’importance de recueil d’informations : bulletins nivo-météo, étude de l’itinéraire, observations sur place etc … qui vont aider à décider « j’y vais » ou pas … Mais on ne sera jamais complètement sûr « que ça ne craint pas ».
Un bon exemple, si tu as suivi, est ce qui s’est passé dimanche 17/11 au couloir NO du Colon …
http://www.skirando.ch/forums/read.php?f=2&i=4157&t=4156
Posté en tant qu’invité par Serge:
Bonne fete
Posté en tant qu’invité par M. Gagnard:
bonjour,
Lorsque vous skiez en montée et que vous entendez de temps en temps des petits bruits comme un tonnerre très lointain, des sortes de « broufffff ». C’est que vous êtes sur une plaque de neige avec un peu d’air en dessous.
Aussi lorsque vous regardez attentivement, vous avez des micro-fissures qui se produisent à chacun de vos « pas », ces fissures (parfois difficilement perceptibles) se produisent à 1 ou 2 m de vous. Pas bon ça non plus.
Bonne rando
M. Gagnard
Posté en tant qu’invité par pat:
Bonne fête Catherine
Posté en tant qu’invité par Francois:
Ah ben oui, c’est vrai! Bonne fête Catherine!
Posté en tant qu’invité par catherine:
merci à tous
euh … y sont où les cadeaux ?
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
Une plaque n’est pas visuellement détectable. On peut parfois repérer des champs de neige ayant été ventée donc ayant la cohésion de la neige de plaque. Mais en observant la surface du manteau neigeux, on ne sait pas s’il y a une couche fragile enfouie permettant le profil de plaque (Garder en mémoire que plus que le vent, c’est souvent la sous-couche qui permet la formation des plaques). D’autre part, une plaque à vent peut être camouflée par de la neige poudreuse non ventée. La présence d’une corniche sur une crête indique la présence d’une zone d’accumulation de neige sous celle-ci, donc éventuellement d’une plaque à vent. Mais il faut savoir que la plupart des plaques ne sont pas surmontée par une corniche et que sous une corniche, une présence de plaque à vent n’est pas systématique puisque la durée de vie d’une plaque est bien plus courte que celle d’une corniche.
On peut trouver un profil de plaque en creusant dans le manteau neigeux afin de détecter la présence éventuelle d’une couche fragile enfouie sous une couche de neige ayant une cohésion suffisante mais pas trop importante. Une bonne expérience est nécessaire pour réaliser une telle observation. Certains profils sont très caractéristiques, notamment quand il s’agit d’une plaque dure : Par exemple neige bien compactée en grains fins sur une couche de gobelets. D’autres sont très difficilement détectables, par exemple si la couche fragile est très mince, surtout si elle est profondément enfouie, ou en cas de plaque friable (Dans ce cas la plaque elle même a à peine plus de cohésion que la couche fragile). Toutefois, il faut connaître certains signes d’un manteau neigeux à profil de plaque : L’apparition de bruits sourds (« woum ») lors de l’avancée de randonneurs; La présence d’une couche bien molle sous une couche plus résistante, parfois détectable en enfonçant un bâton de ski à l’envers, par sa poignée (Attention, certaines plaques peuvent se décrocher sur un mètre d’épaisseur, voir plus). Il faut en outre savoir que le manteau neigeux est d’une grande variabilité et que le sonder à un endroit ne permet pas de généraliser le résultat. Dans tous les cas, on ne peut jamais être sûr à 100% de la stabilité ou de l’instabilité d’une pente, on ne peut qu’estimer une probabilité d’avalanche.
L’observation de la surface du manteau neigeux offre une information très intéressante juste avant une nouvelle chute de neige : Là où l’on skie dans de la neige pulvérulente (neige récente très légère) ou des gobelets (neige sans cohésion à l’aspect de sucre en poudre), il y aura certainement un profil de plaque une fois cette couche enfouie sous la nouvelle chute de neige et donc un danger élevé (le contraire n’est pas toujours vrai).
Posté en tant qu’invité par catherine:
On trouve tout plein de choses intéressantes sur le site de l’ANENA :
http://www.anena.org/
entre autres, dans la rubrique « tout savoir … ou presque », il y a un « petit traité de nivologie » dans lequel figure en bonne place dans « les idées fausses » le fait de pouvoir reconnaître la présence de plaques :
http://www.anena.org/savoir/ptniv/sav_ptniv_chroif.html#plaque
N’empêche que ce bruit que cite M.Gagnard (certains disent un « woum ») lorsqu’il se produit, c’est vraiment « craignos » …
Posté en tant qu’invité par Manolito:
Thanks pour les explications !
C’est assez désespérant…
Posté en tant qu’invité par Bubu:
C’est assez désespérant…
Meu non, c’est rigolo, ca oblige à ne pas se contenter de bourriner le nez dans les spatules et de « suivre la trace skis aux pieds, tête baissée et naseaux fumants » (© Francois), et puis ca rend la montagne un peu plus animée… et en tout cas, si on est « invité » à ces animations, ca fait moins mal que de participer malgré soi à une partie de worms dans une paroi ou un couloir en été… du moins au début
Posté en tant qu’invité par Charles:
En conclusion on pourrait dire que tu peux être absolument sûr d’être sur une plaque au moment où elle se détache .Alors pas rassuré Christophe?
Posté en tant qu’invité par Candide:
Et pourquoi on les appelle des plaques avant si on les voit qu’après…?
Posté en tant qu’invité par âlex:
Pasqu’une fois qu’elles sont parties, elles se disloquent et c’est plus des plaques, pardi !
Posté en tant qu’invité par Mot:
Non , c’est parce que, quand t’es dedans, douillet, tu les voi savant d’ouvrir les yeux… comme le marchand de gobelets… héh.