Est-ce l’arrivée de la neige sur les hauteurs qui titille les compétiteurs en herb ou la trouille de ne pas être au top dans quelques mois ? …
Au regard de l’effervescence j’ouvre une discussion sur le thème de l’entrainement …
Au final peu importe les raisons qui motivent les uns et les autres à prendre des contacts maintenant pour obtenir un planning d’entrainement.
Monsieur « jensairien » est à la recherche d’un conseil pour recevoir un plan d’entrainement pour préparer au mieux sa saison , que peut-on lui conseiller ?
Je me lance le premier sur ce sujet de philo …
Il est peut-être utile de rappeler que réaliser un plan type est un truc très simple , il y a des tas d’idées gratuites « toute prête » sur internet , des « clés en main » pour ainsi dire !
Mais il faut quand même être lucide ces « solutions types » ne permettent pas l’accès à une véritable autonomie dans la préparation car ce sont des enchainements de "séance " qui ne prennent pas en compte une analyse préalable des besoins individuels (données physiologiques, date des objectifs visés, disponibilités journalière ou hebdomadaire) ni encore moins un minimum d’ explication pédagogique.
- Pourquoi fait-on une séance de force après une séance de récup active ?
- pourquoi une séance de PMA longue ne suit pas une séance de PMA courte ?
- pourquoi telle semaine je passe de 4 séances à 3 séances?
- Pourquoi j’ai deux jours consécutifs de repos cette semaine?
etc etc …
Consommer un produit c’est bien , lire l’emballage pour comprendre le pourquoi du comment c’est mieux !!
a mon sens pour faire les choses sérieusement il y a trois étapes pour construire un planning sérieusement :
étape n°1 :
D’abord une analyse précise des données physiologiques , puis de des objectifs et des disponibilités .
On ne construit pas un plan d’entrainement lorsque l’on dispose de 20h par semaine de la même manière que si les contraintes familiales et profesionnelles n’accorde que 2 voir exceptionnellement trois séances hebdomadaire.
étape n°2 :
Lorsque cette analyse est faite il faut dans un premier temps concevoir les grandes lignes de la préparation pour que cela s’organise en fonction du pic de forme qui devra être correspondre à la période de (ou des ) l’objectif.
Un skieur qui a un objectif fin avril n’aura pas les mêmes découpages des cycles que celui pour qui l’objectif n°1 se situe début mars .
étape n°3 :
arrive enfin la construction des microcycles séance par séance à l’intérieur de chaque cycle, chaque microcycle correspond à l’entrainement fait sur une semaine ;
Le tout en prenant en compte l’indispensable notion de récupération.
Avec un peu de chance il est toujours possible de « claquer une perf » avec un minimum d’entrainement …cela ne sera jamais possible en phase de surentrainement …
Voila voila le débat est ouvert !!