Bonjour,
m’étant intéressé à ce sujet il y a qq années , il me semble nécessaire de préciser que la peur du vide et le vertige sont bien différentes.
La peur du vide fait référence a une situation réelle, il y danger, risque de gravité voir de mort. Exemple : traverser en solo sur une vire de 10 cm de large à mi paroi. Si tu tombe, tu meurs. Tu as peur, heureusement.
Un peu comme si l’on se trouvais dans la savane face à un lion…
Cette peur est bien réelle et elle est heureusement là pour nous sauver la peau dans des cas d’urgence.
Le vertige, c’est une angoisse liée (dans ce cas qui nous intéresse) à la proximité du vide. D’origine méconnue, confuse et personnelle, elle va surgir dans ces mêmes situations mais le risque peut être nul, le résultat est le même.
Se balader sur la même vire mais en via ferrata et donc longé 2 fois plus contrassuré… aucun danger donc, mais rien n’y fait. On peut avoir le vertige sur un balcon et ce malgré la rambarde…
Un peu comme la peur (plutôt la phobie) non plus du lion mais d’une souris ou d’une araignée.
Dans la majorité des cas, elle est causée par le conflit intérieur résultant de l’envie inconsciente de se jeter das le vide.
De la même manière, que notre esprit peut se défaire de la raison et de la réalité de la vie et de notre corps juste pour ressentir des émotions extrêmes, vivre des instants « d’immortalité » (sports extrêmes expo, drogues dures…) .
Pour s’en défaire, l’important est que chacun trouve selon sa sensibilité et ses convictions, la méthode, le moyen et le prix à payer qui lui convienne. Et que cela se fasse seul ou par l’intermédiaire d’un proche voir d’un spécialiste, que cela se fasse in situ ou dans une salle avec un psy ou un groupe de parole… peu importe, la seule chose qui compte est de (comme la dit plus haut Loba) de l’exprimer, de le verbaliser et ce autant que nécessaire… mettre des mots sur ces maux reste la meilleure solution.
La peur oui, l’angoisse non.
Patdours