Pétition pour le maintien du service de réanimation de l'hôpital de Briançon

#1

L’association citoyenne de défense de l’hôpital de Briançon,membre de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité appelle les Citoyens indignés à exiger le maintien inconditionnel du Service de Réanimation du Centre Hospitalier de Briançon.

"Nous n’acceptons pas que la vie des habitants permanents, saisonniers, voisins d’Italie, vacanciers, sportifs et touristes soit mise en danger par une décision qui ignorerait les conditions de transports inhérentes à la montagne. "

Pour lire le texte de la pétition et signer :

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N18355

#2

Quel est le problème exactement ?
Il faut maintenir ce service pour que nos amis Italiens continuent à venir se faire soigner dans un pays civilisé ou tout est gratuit ?
Merci de nous éclairer ?

#3

Si j’ai bien compris le contenu de la pétition, la fermeture du service de réanimation va engendrer le redéploiement des autres services, voire leur suppression car leur existence est subordonnée à l’activité de ce service ? En clair, pas d’examen sous anesthésie, et encore moins de chirurgie sans un service de réanimation actif ?

PS : J’ignorais que les Italiens vivaient dans un pays barbare, si inhospitalier.

#4

Les étrangers paient, ne t’inquiète pas !
Qu’ils soient italiens ou japonais.

#5

[i]modération : merci de ne pas dévier du sujet initial.

Edit: Une digression sur le thème « Gratuité des soins et sécurité sociale » a été déplacée ailleurs :
/viewtopic.php?pid=1578407
[/i]

#6

Pétition signée…

Ne nous trompons pas de débat, il ne s’agit pas simplement de secourir des « vacanciers en détresse », pour lesquels l’helicoptère sera (trop?) souvent là… mais bien du maintien toute l’année d’un service hospitalier de qualité et de proximité pour toute une vallée. Combien d’entre nous ont déjà essayeé d’ aller de Briançon à Grenoble ou Gap en urgence en plein hiver ?

#7

Posté en tant qu’invité par dédé30:

On peut légitimement se poser la question du bien fondé du maintien d’un service de réa dan un contexte de restriction budgétaire avec Grenoble à moins de 30 mn d’hélico, vouloir se battre à tout crin pour tout maintenir des maternités secondaires à la réa de Briançon c’est bien là le mal Franchouillard: je ne signe pas et j’assume la restriction.

#8

tu dois être mal renseigné…
"une décision qui ignorerait les conditions de transports inhérentes à la montagne. "
En effet, il y a des situations météo qui empêchent l’utilisation des hélicos.

Alors oui, il y a la route : combien de temps pour aller à l’hôpital de GAP les jours de grosse neige depuis Briançon ?
ou mieux : depuis Monetier !
(Il y a des fois où le col du Lautaret est fermé, eh oui).

#9

Ouaaaaaaais tous en hélico !

#10

Combien coûterait ces vols en hélico par rapport au maintien d’un service de réa ?

Pfffffffff et pis tant qu’à faire calculons aussi l’impact sur l’environnement et l’emploi de la fermeture de ce service, de son maintien.

Bon sang, pourquoi toujours prendre en compte que l’argent et le temps comme critères de rentabilité.

#11

Restrictions budgétaires mon cul. On nous saigne et certains en redemandent trop contents d’être à la botte des bien-pensants sans comprendre que la Santé est un service public fondamental de notre République. La réduire, c’est conduire à la barbarie, réveillez-vous!!

#12

Posté en tant qu’invité par Gunkskid:

Il y a un service de réa à la Polyclinique de Gap. Comme dans beaucoup de villes moyennes, le choix d’une répartition des compétences entre le public et le privé a conduit à cette décision. Il semble en plus que la réputation des deux services a joué.
La République doit donner un accès aux soins à chacun sans s’enfermer dans une quelconque idéologie. Les tenants de la santé publique doivent effectivement être mécontent. De là à parler de « barbarie » … :rolleyes: il faut effectivement se réveiller.

#13

C’est facile de discuter le budget de la santé en France, la fermeture des services hospitaliers en montagnes et dans les départements ruraux.
Tout le monde sait que ces députés, sénateurs, ministres, haut fonctionnaires de la santé ont la chance d’etre prioritaires dans les meilleurs hopitaux et cliniques parisiens , le tout avec les plus grands medecins sans débourser le moindre euros de leur part.

#14

Posté en tant qu’invité par Poujade:

Ah non, je ne savais pas… merci pour tes lumières

#15

Posté en tant qu’invité par Perrot:

L’Hôpital de Briançon est un petit établissement qui se bat contre les entraves et restrictions de toutes sortes, pour exister.
Supprimer le service de réanimation, qui a d’ailleurs bonne réputation, c’est à moyen terme, réduire encore l’activité des services de chirurgie viscérale et orthopédique (la chirurgie viscérale n’a plus d’accréditation pour réaliser la chirurgie oncologique) pour finalement fermer ces activités. Même chose pour la maternité !
Un hôpital sans chirurgie ni maternité fait disparaître les activités médicales liées (gastro-entérologie par exemple) et devient un établissement de moyen et long séjour.
Si l’hôpital de Briançon est dépouillé de la réanimation il gardera des lits de convalescence et de maison de retraite et probablement une antenne d’urgence. Donc, en cas de problème chirurgical ou nécessitant une réanimation, le patient sera muté à Gap ou Grenoble.
Bon courage aux Briançonnais et aux visiteurs qui auront la malchance de tomber malades !

#16

Posté en tant qu’invité par derepas yves et mauricett:

sans le service de reanimation de l’hopital de briançon je ne serais plus de ce monde et combien d’autres !ne pas vouloir comprendre les nécessites journalières est dangereux et et montre l’incapacites de ceux qui donnent de tels ordres de disparition de services nécessaires dans l’absolu

#17

Posté en tant qu’invité par Helias:

Je suis passé deux fois par les urgences à Briançon, et je signe pour l’hopital public! merci à ces gens qui sont là pour nous recuperer! pas d’économie sur la santé surtout quand c’est vitale…

#18

Voilà bien une réaction de technocrate ignorant des conditions locales ! Jeudi dans la nuit il a fallu plusieurs heures pour transporter un ami de Briançon à Grenoble en service de cardiologie. En décembre, l’hélicoptère n’aurait rien pu faire durant près d’une dizaine de jours. Idem, cette semaine avec les conditions de ces derniers jours. Par la route, c’est également délicat car le Col du Lautaret a connu plusieurs longues fermetures.

#19

De façon générale, il faut s’abstenir d’affirmer des choses quand on connaît pas TOUS les tenants et aboutissants d’une situation… Le service de réanimation ferme, certes, des lits de soins continus ont-ils été maintenus ? Ceux-ci sont certainement suffisants pour parer aux urgences vitales dans un premier temps, puisqu’ils permettent de maintenir sur place des patients intubés/ventilés jusqu’à 48h maximum, avant un transfert éventuel vers une unité spécialisée (gage de sécurité et de qualité des soins pour le patient!). On ne peut pas techniquement, financièrement et humainement parlant maintenir à tout prix des services pseudo-spécialisés aux quatre coins de tous les départements français… Le service de réanimation de l’hôpital de Sallanches fermera également ses portes fin février, avec le maintien sur place de 8 lits de soins continus. Les cas sérieux seront désormais transférés sur le service de réanimation de l’hôpital d’Annemasse… Pourtant, à ma connaissance, point de pétition dans notre vallée…

#20

Comment ça, on ne peut pas ?
On pouvait bien avant. Puisqu’ils est question de les fermer, c’est qu’ils existent. C’est comme toujours un choix politique: gestion comptable au lieu de service public.