Question bête, mais les clubs peuvent pas faire l’entretient du site ?
Je ne comprends pas ce que c’est que cet entretient, retirer les ronces et ramasser les déchets laissés par des indélicats ?
Question bête, mais les clubs peuvent pas faire l’entretient du site ?
Je ne comprends pas ce que c’est que cet entretient, retirer les ronces et ramasser les déchets laissés par des indélicats ?
J’imagine que ce n’est pas l’entretien en soi, mais plutôt accepter la responsabilité juridique?
C’est sûrement plutôt un contrôle des points (progression et relais).
Mmh… un point a besoin d’être contrôlé ?
Je trouve ça logique qu’une petite commune refuse de payer pour un contrat d’entretient sur une falaise.
Une falaise est équipée par des bénévoles qui font ça pour leur plaisir et celui des autres, si on commence à monnétiser cela comme un stade de foot, faudra pas s’étonner des fermetures et interdictions.
À 10 euros par voie et par an, ils vont être contents à Monteyer avec les plus de 1000 voies de Céüse…
Je ne connais pas la situation locale, mais ça me parait dérisoire comme coût : 270€ an pour maintenir la falaise ouverte. Autant j’arrive à comprendre qu’une toute petite commune au moyens qu’on devine très limité et sans grand intérêt pour la chose ne souhaite pas mettre la main à la poche, mais les clubs des alentours ? @YoYoYo parle de 5 clubs, on tombe alors à 54€ par club, ça ne devrait pas beaucoup alourdir la licence …
C’est vérifié tous les ans en SAE
si faut vérifier tous les ans les points en SNE, on a pas le cul sorti des ronces…
Si un professionnel passe sur place tous les ans, même qu’une demi-journée, ce n’est pas non plus très cher. Entre les frais de déplacements, la rémunération et les coûts de structure, et une petite marge, je ne vois pas comment cela pourrait être moins chers pour une intervention professionnelle, même sans changer un seul point.
Contrôler le rocher, dans les voies et parfois au dessus, particulièrement sa qualité/ solidité autour des amarrages, puis purger ou consolider si cela est nécessaire.
Contrôler l’état des relais/anneaux et les remplacer si l’usure ou l’état (oxydation, fissures) le nécessite.
Idem pour les tous les points dans la voie.
Et valable pour tout le monde, comme consommateur/grimpeur responsable, les petites choses simples de base : acheter les topos, jardiner/désherber si nécessaire, resserrer les plaquettes qui tournent, signaler toute anomalie ou danger…
Exactement, purger, nettoyer, ce sont des petites choses simples de base.
À faire par tout un chacun, ou le club local, et non à monétiser…
C’est ce qui se fait a Moirans (entretien par le club local), et pas a crenans qui est juste à côté, juste parce que ça a été deconventionné?
« une mutualisation des moyens » ??? Je vois pas…
Certes, mais comme il a été relevé plus haut, il se peut qu’il s’agisse d’une question de responsabilité : d’où qui dit assurance, dit vérification ! C’est comme pour les visites incendie ou le ramonage.
Exactlement, s’il s’aggisait juste de purger des blocs, ramener des eventuels déchets, serrer des plaquettes, il n’aurait pas de problème.
Clairement la FFME après avoir normalisé l’escalade sportive (fin du TA), puis lâché la responsabilité des sites (déconventionnement) voit l’entretien/contrôle des sites comme une source de financement et non plus une charge. Il faut dire qu’elle a tant à faire avec ses délégations olympiques: Escalade indoor et maintenant le Ski-Alpinisme en station.
Il existe un autre modèle mis en place par la FFCAM dans la Drôme:
Il me semblait que justement, l’assurance de la FFME ne couvrait plus les sites ? (d’où les déconventionements)
Rappelons que sans conventionnement, le propriétaire du site est responsable (en France)
ce qui est un peu débile, mais bon…
Enfin du moins il est responsable pour les chutes de pierres. Il me semble pas pour une chute de personne (sinon faudrait conventioner les sentiers de rando…).
Le modèle comme donné ci-dessus dans la Drôme, ou bien comme il existe aussi en Ardèche (où c’est le département qui prend la responsabilité) me parait plus approprié, sans avoir à faire payer les petites communes.
Ca fait 3 ans que ce n’est/ne devrait plus le cas : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045206404
(mais en l’absence de jurisprudence sur ce qu’est un « un risque normal et raisonnablement prévisible inhérent à la pratique sportive considérée » beaucoup de propriétaires restent frileux.
c’est cela : « le gardien de la chose » (proprio du site , privé ou commune, est responsable en cas d’accident. Donc si le-dit gardien veut poursuivre l’exploitation du site, il devra s’assurer en RC (à défaut de la couverture FFME) , d’où sans doute exigence d’un organisme de vérif. par un assureur lambda.