Posté en tant qu’invité par Francois:
Bon.
Ben voilà…
Qu’est-ce que vous voulez que je vous dises ?
A part ça, ça va ?
Oui ?
Et la vieille tante, elle va bien ? son arthrite, son cœur, tout ça ?
Qu’est-ce qu’il dit, le docteur ?… trois mois ?
Ah bon… ben ça va… vous allez bientôt pouvoir habiter la maison, alors.
Ben on a fait du vélo.
Le vélo, c’est comme l’alpinisme, ou l’escalade, ou le ski. Mais au lieu de traîner un gros sac, un clampin, ou des skis, ben on traîne un vélo.
Sinon, c’est pareil. Même chose.
Faut pousser sur les pieds, faut transpirer pendant un certain temps, faut monter raide, faut faire gaffe aux abrutis d’automobilistes qui te frôlent à au moins trente cinq voire quarante à l’heure. Mais d’après mon émission que j’ai vu à la télé, il paraît que c’est bientôt fini qu’il a dit, l’écolo. Mais non, qu’il a dit, le type du pétrole, pas du tout !
Enfin bref, le pétrole monte.
Tout le monde monte, quoi…
Bon, pour en revenir au vélo, c’est comme qui dirait de l’alpinisme à roulette. Ca monte, ça monte… on va péter une durite, on crache ses poumons…
Ah !… après le virage, ça s’aplatit !
Qu’on croit…
Ben non, qu’est-ce que vous croyez.
Après le virage, c’est encore plus raide.
Ou bien alors on se dit : ça y est… c’est fini… on est arrivé…
Qu’on croit…
Ben non, qu’est-ce que vous croyez.
On n’est pas arrivé.
On n’arrive jamais.
Sauf par accident. « Tient ? on est arrivé ».
Et après ?
Après, comme en montagne.
Après, faut redescendre.
Mais là, ça va plus vite. On gratte les bagnoles, on file comme le vent. C’est comme qui dirait du ski, sauf qu’on est en vélo mais sinon, c’est pareil. Même chose.
Et on se retrouve au point de départ. Quelle connerie ! Tout ça pour se retrouver au même endroit.
Et on rentre juste avant la fermeture de la pâtisserie.
- Il vous reste des tartes à la framboise ?
- Oui, il reste une six parts.
- Six parts ? c’est un peu juste pour deux… enfin, allons-y pour la six parts… c’est mieux que zéro part.
Et voilà.
Petit passage sur la balance… perdu au moins un kilo, aujourd’hui, avec ce qu’on en a bavé… - Soixante trois !?… m… comme au départ ! c’est bien la peine. J’y comprends rien. Elle est foutue, cette balance !
On va se consoler avec la tarte. La moitié chacun… un gros tas de chantilly par dessus… pas la peine de se priver… quoique je fasse, c’est soixante trois.
[%sig%]