Les 30° concernent le niveau des conséquences « graves ». De plus, ce degré n’est pas forcément sur la totalité de l’avalanche. Dans une avalanche il y a globalement deux parties : le départ (la fracture) puis la coulée (le cône inversé). Les 30° peuvent se situer sur seulement quelques mètres alors que la coulée, elle, sera peut être sur une pente moins inclinée. De plus, au delà de l’angle il y a aussi la qualité de la neige (poudre, croûte, mouillée) qui influe sur le départ ou non, ainsi que la configuration topographique dans laquelle l’avalanche va se déverser.
Selon la neige et la pente (forte à très forte) les départs auront tendance à se faire naturellement sous le poids de la neige et le pente. Mais ce n’est pas systématique.
Quant au pétards utilisés par certains je n’ai aucune info sur la validité et fiabilité de cette technique. Peut être que ça peut fonctionner dans certains contextes, mais je ne sais pas…
Le site de l’ANENA apporte pas mal d’infos sur les phénomènes des avalanches.
Concernant les plaques à vent, attention, car il peut très bien ne pas y avoir de vent depuis plusieurs jours, mais, que une semaine avant ou plus, du vent ait soufflé et ait formé des plaques « anciennes ». Il faut donc toujours connaitre l’historique du spot sur lequel on souhaite aller, et cela ne se limite pas à regarder la météo de hier ou avant hier !
Les connaissances, le matériel, l’information et observation, et surtout la méfiance, restent les meilleurs « armes » face aux avalanches. Dans le doute, ou la sur-confiance, alors il vaut mieux renoncer.