Pente glacée

Posté en tant qu’invité par Alain Tallaron:

Alain Tallaron a écrit:

la meilleure des choses,c’est avant tout de ne pas mettre les
couteaux, car dans une pente raide et de surcroît glacée, il y
aura à un moment donné changement de direction et donc
convertion et dans ces cas, tu perds ou tu gagnes dans les deux
cas t’es en sursis, alors prévoir les crampons est intelligent,
n’oublions pas que la ski de randonnée reste un moyen de se
déplacer en montagne, l’hiver; quand il ne satisfait plus aux
conditions on en change, maintenant ceux qui recherchent
l’exploit, alors c’est permis ciao!

Posté en tant qu’invité par Loïc:

J’ai déjà dévalé le petit couloir nord du Petit Van en Belledonne (35° ?), où la neige avait formé une croûte bien glacée (bleu-gris) dissimulée sous une très fine couche de poudre.
Bien que je sois resté bien sur le flanc, tête vers le haut, skis non déchaussés, je n’ai strictement rien pu faire, je n’ai pas pu réussir à me freiner le moins du monde en essayant de faire mordre les carres, je n’ai même pas pu dévier ma trajectoire qui m’amenait directement sur un rocher dans l’axe. On prend tout de suite une grande vitesse et c’est cuit.

Posté en tant qu’invité par h20:

et alors , le rocher ?..

Posté en tant qu’invité par Loïc:

fracture du sacrum + gnons divers + pantalon Millet déchiré …
J’ai quand même pu rejoindre le parking de Casserousse par mes propres moyens.

Posté en tant qu’invité par Olaf Grosbaf:

Petite aventure perdo aux Dents de Proz: une pente pas trop raide (un bon 35°) mais bien, des rochers qui sortent, 100m au-dessous un petit plateau avant une barre. Au premier virage, le ski val qui se barre (j’aurais du bloquer les TLT…). Départ à grande vitesse la tête en bas. En appuyant sur les poignés des bâtons j’ai réussi à me mettre la tête en haut puis a freiné de toutes mes forces avec l’autre ski. Après ça, quelques écorchures aux bras, les jambes qui tremblent et des courbatures pendant une semaine tellement j’ai du mettre de force sur la jambe qui a freiné…
J’avais aussi le casque sur la tête, ça peut aussi éviter quelques soucis.
Olaf
PS: voir partir quelqu’un dans une pente raide, ça fout encore plus la frousse…

Posté en tant qu’invité par Phil:

Tu t’auto-cites? ;-D

Entre la neige/pente à peaux et la neige/pente à crampons, il y a un espace où les couteaux sont souvent les bienvenus… Dans une pente à 35/40° en bonne neige de printemps matinale bien dure, tu dois quand même avoir l’air un peu con en crampons… :wink:

Posté en tant qu’invité par Phil:

t’as fait comme le vieux, t’as remercié dieu? :wink: Au moins la déesse Chance j’espère…

Posté en tant qu’invité par SpaceLutin88:

Je me rends compte que mon pire cauchemard d’alpiniste est arrivé à pas mal de monde…
Je vais surement y repenser au mauvais moment…

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Phil a écrit:

Dans une pente à 35/40° en bonne neige de printemps matinale bien
dure, tu dois quand même avoir l’air un peu con en crampons…

Encore mieux : quand c’est de la croûte qui porte bien à ski mais pas à pieds ;o))).

Posté en tant qu’invité par Flo:

Phil a écrit:

Dans une pente à 35/40° en bonne neige de printemps matinale bien

dure, tu dois quand même avoir l’air un peu con en crampons…
:wink:

Pourquoi?? Si la neige est bien dure et portante c’est justement la que les petits alu vont le mieux! Quand au couteaux qui sont sur la fix (style diamir), une fois sur la deuxième cale, y’a plus grand chose qui mord…

Posté en tant qu’invité par Flo:

En fait c’est pas tellement la pipette qui pose souci mais le collant!
Je randonne toujours avec et je mets quasi jamais de surpantalon, sauf grand froid.
J’imagine qu’en glisse sur de la neige un peu dur ou glacée, ca doit pas faire long feu avant de se retrouver en slibard, non??

Posté en tant qu’invité par levieux:

Phil a écrit:

Dans
une pente à 35/40° en bonne neige de printemps matinale bien
dure, tu dois quand même avoir l’air un peu con en crampons…
:wink:

t’as qu’a monter en avril par neige dur dans le couloir de la face nord du grand colon en couteaux . A la fin tu vas peut être penser à mettre les cramponds (pourtant ca dépasse pas le 40 )

Posté en tant qu’invité par levieux:

et en plus tu risques de les perdre. Adieu les moulles burnes!

et on ne pourra plus dire d’eux : des mecs qui en ont!

Posté en tant qu’invité par Ren:

txom, franchement…

si après avoir lu tout ça t’arrive encore à chausser les lattes c’est que t’es vraiment un killer!
Sinon ya un bon truc pour limiter le risque, c’est moi style je te l’accorde mais 100% sur.
ça s’appel « téléphérique » et là je te dis… même sans couteaux ni piolet, ça farte!

:slight_smile:

respect pour ceux qui on pris une tôlée en pente raide et qui sont encore là pour témoigner.

Posté en tant qu’invité par Phil:

ça dépend… si c’est un couloir, alors effectivement tu montes parfois plus vite avec les crabes et en ligne droite.
d’abord les couteaux, puis les crampons, c’est comme ça que je vois les choses (et comme ça que je fqis)

Posté en tant qu’invité par Phil:

Phil a écrit:

c’est comme ça que je

vois les choses (et comme ça que je fqis)

que je fAis.) putain de clavier…

Posté en tant qu’invité par Brigitte:

Eh ben Olaf, chapeau pour l’arrêt de la chute !!!
Moi je n’ai pas pu : c’était au pic Coolidge, SE, chute dans le 45°, et dévalage avec des pirouettes qui donnent des sensations de chute libre ! pendant au moins 300 m de déniv ! Arrêt dans du 30° en neige assez molle.
Rien sinon d’énormes hématomes très superficiels , et les mêmes courbatures violentes dans tous les muscles du corps (j’ai du me gainer un maximum pendant la chute, ce qui protège heureusement , en particulier le cou, les épaules)

Posté en tant qu’invité par X@v:

vous tournez cette phrase à toute les sauces , c’est dingue !!!

X@v.

Posté en tant qu’invité par txom:

et ouai Ren, je continue aprés … 21 ans de rando à skis. J’avais dévissé en Expé en Bolivie à +/- 6000 mais j’ai pas pu m’arrêter avec mon piolet : le cop et la corde était là. J’y pense de temps en temps en rando/skis quand c’est bien dur. Voilà, j’ai posé la question car je connais un gars qui garde son piolet entre la veste et le sac au niveau de la nuque pour pouvoir le saisir pendant la glissade. C’est chaud quand même.
Alors je voulais savoir. Moi perso, toujours des crabes en alu pour le bien dur/raide, et si je mets les couteaux, et bien j’ai mon piolet qui pend bien serré par sa dragonne à ma main droite pour pouvoir le saisir en cas de chute (au moins pour freiner) et j’ai oté les dragonnes (dragones ?) de mes batons.

Posté en tant qu’invité par Phil:

dragonnes.

Sinon, franchement je trouve que tu prends plus de risques (charcuterie) en laissant pendouiller un piochon à tes côtés qu’en le laissant sur le sac. Avec les couteaux, pas de risques de te casser la gueule… ou alors, c’est que tu as trop tardé à changer de technique et à passer aux crabes (là où le piochon est utile, tenu à la main et fermement)