Posté en tant qu’invité par Vince73:
Je vous invite à donner votre avis sur le sujet c’est parti!( c’est pour avoir des idées sur un travail)
Pensez vous que l'alpinisme est en hausse, en baisse, stagne en terme de fréquentation?
Posté en tant qu’invité par ricovert8:
Qu’est ce que l’alpinisme?
je conseille de consulter les comptes-rendus des assises de l’alpinisme et de tous les cafés-théâtre qui ont eu lieu en France.
Ce qui est sûr est que les pratiques montagnardes évoluent et que les jeunes continuent à faire de l’alpinisme.
Même si globalement , la population fréquentant la montagne est de plus en plus âgée.
Slt ba en tant que jeune, 20 ans ^^, je pense qu’il y a deux grandes voies dans l’alpinisme:
- celle de la course facile ,exemple des randos glacière ou des sommets faciles ou même le mont blanc avec un guide
- et celle des courses hard : la Verte, Cervin, … (pr citer quelques très belles)
Dans la première catégorie, oui c’est sur il y a de plus en plus de monde et sa commence même à poser des problèmes (ex facile: l’état de l’abris Vallot, des pierres qui tombe et personne ne le signale, … bref surpopulation qui n’ont pas l’esprit de montagne)
Dans la seconde catégorie, je pense pas qu’il y a tant d’augmentation, c’est juste que de nos jours on peut filmer à toutes les altitudes, et des sites entiers de vidéo d’alpiniste montrant leurs exploits existent mais cela ne veut pas dire qu’ils sont plus nombreux.
Je pense que l’on est dans des années charnières, où la technologie atteint des sommets et que peut être une nouvelle vague d’alpiniste va voir le jours, comme Ueli ou d’autre avec une philosophie simple ne pas abaisser le niveau de la montagne au sien c’est à nous de faire qu’il soit à la hauteur de nos ambitions.
Alpiclem
Posté en tant qu’invité par Matt:
Perso je dirais que l’alpinisme traditionnel est en baisse sauf quelques points de concentrations (Cham par exemple) où les étrangers ont plus que compensé la baisse.
Par contre le ski de rando et le ski-alpinisme (dans ses deux sens : compète et ski engagé) sont en nette hausse.
D’après ma petite expérience, l’alpinisme des courses faciles et peu contraignantes dans les Andes, avec guide le plus souvent, il se porte bien.
Posté en tant qu’invité par Néou:
Pour parler des Pyrénées il ya eu une augmentation de la pratique hivernale ces 10 dernières années.
Grace au progrès du matériel, du niveau technique en augmentation, du partage des conditions sur internet, l’alpinisme hivernal a connu une forte progression.
Il y a cependant une baisse depuis 1 an ou 2 car les Espagnols ont été très dûrement touchés par la crise et de plus les conditions ont été moyennes dans l’ensemble, en tout cas les créneaux très courts. Il y a aussi un essoufflement du partage des conditions sur internet.
En ski de rando c’est surprenant le monde qu’il peut y avoir sur certains itinéraires les jours de beau temps.
En alpi estival j’ai l’impression que ça a un peu baissé. En gros il ya du monde toute l’année, beaucoup de gens pratiquent de tout, escalade, cascade, ski de rando mais le pic estival d’alpinisme est moins marqué qu’autrefois. Il ya moins d’alpiniste « exclusifs du mois d’août » qui ne sort que pendant les grandes vacances. On voit moins qu’autrefois des cordées qui s’engagent avec un matériel et une technique rudimentaire. (on en vois quand même un peu…) Cela dit le mois d’août reste le mois le plus fort et de loin.
J’ai l’impression que le niveau moyen est plus élévé, les gens sont globalement plus prudent, plus entraînés, plus au point ( même si on voit quand même de temps en temps des mecs à l’arrache…)
Voilà c’est mon impression, mais ce n’est qu’une impression subjective, je n’ai pas de chiffre pour étayer.
Il y aussi une nouvelle génération de gulus qui ont le dernier cri côté matos mais pas l’expérience que devrait aller avec. Par contre le nombre de touristes en baskets est en diminution, maintenant les même se pointent au moins en Scarpa ou en Meindl. 
Posté en tant qu’invité par verslamontagne:
[quote=« Belle et mince, id: 1173826, post:7, topic:110444 »]
Il y aussi une nouvelle génération de gulus qui ont le dernier cri côté matos mais pas l’expérience que devrait aller avec. Par contre le nombre de touristes en baskets est en diminution, maintenant les même se pointent au moins en Scarpa ou en Meindl. :)[/quote]
T’es casse couille « Belle et mince » à avoir un avis sur tout … [modéré]
C’est surtout la distribution qui a changé.
Plus de monde dans les coins faciles d’accès (routes, remontées, refuges, etc.). Moins dans les coins plus sauvages.
Plus de monde dans les classiques peu engagées (protections en places, cordes fixes, topos précis disponibles…). Moins ailleurs.
Par exemple dans un coin que j’ai un peu parcouru, le Luchonnai dans les Pyrénées, ça se bouscule pas trop dans les classiques comme le dièdre des Spijeoles ou le Quayrat. Je pense que c’est de même pour pas mal de courses des 100 plus belles de Bellefont.
En revanche, les voies équipées du Néouvielle sont plus populaires. Mais un guide du coin me disait qu’il vivait surtout de l’Aneto…
Posté en tant qu’invité par elbilloutte:
mouais enfin quand je vois le monde qu’il peut y avoir dans le couloir couturier (course engagée mais grande classique) par beau temps au mois de mai, je ne sais pas mais a mon avis ça devait être moins fréquenté il y a 30 ans…
ceci dit je rejoins l’avis que dès que tu sors des sentiers battus (en gros dès que tu fait un truc vraiment pas dur mais éloigné de toutes remontées ou dans un coin avec grosse marche d’approche) ben y a plus grand monde.
Je pense que c’est ce qui explique aussi la surfréquentation des refuges près des grandes classiques ou près de remontées mécaniques au détriment des autres qui sont « difficiles » d’accès…
PS : il m’est arrivé de faire le mont blanc par le gouter en ayant croisé personne jusqu’au col du dome en 3 jours…pourtant il faisait beau mais c’était au mois d’avril et forcément le TMB n’était pas ouvert. Pourtant les conditions cette année permettaient de le faire en grosses (et c’est ce que j’ai fait) comme quoi la surfréquentation, ça dépend de l’endroit mais aussi du moment…