Pb genou : oedème osseux

Posté en tant qu’invité par PM:

Bonjour

Ayant parcouru les diverses discussions sur les problèmes de genou, j’aimerais avoir le témoignage de personnes ayant eu un oedème de l’os sous-chondral condylien et tibial : oui c’est du charabia, en clair si j’ai bien compris c’est une atteinte du plateau tibial, l’os est gonflé de liquide (micro-fracture de fatigue, trop forte compression des os entre eux).
J’ai eu il y a 13 ans une méniscectomie sur un genou (enlèvement partiel du ménisque interne) suite à de multiples entorses et blocages de l’articulation, qui ont aussi rompu le LCA. Après cette arthroscopie j’ai repris la montagne « normalement » (selon moi!), c’est-à-dire au moins 2 fois par semaine avec souvent de bons dénivelés (supérieurs à 2000m surtout à ski) toute l’année, jusqu’à mi-janvier 2006, sans problème. En fait je ne savais même pas que je n’avais plus de LCA!
Puis une douleur s’est progressivement installée, jusqu’à m’empêcher de marcher, monter et descendre les escaliers, bref tout ce qui est en pression. Diagnostic de l’IRM : oedème de l’os sous chondral condylien et tibial, et donc probable début d’arthropathie mécanique (arthrose).
Le médecin m’a dit que c’est très long (plusieurs mois) à se résorber, sans garantie de succès, et qu’une ostéotomie serait alors à envisager.
Et que je serai candidate plus tard à une prothèse du genou.
Je vais avoir 47 ans, je suis une femme (précision qui a son utilité car il paraît que notre morphologie féminine fait que nous avons les genoux un peu « en-dedans » ce qui accentue la pression au niveau de l’articulation).

Désolée pour cette longue description, je suis assez effondrée car la montagne c’est vraiment ma passion, c’est beaucoup plus qu’un sport c’est un peu ma vie et j’ai l’impression que je vais devoir y renoncer.

Je m’adresse notamment aux personnes qui travaillent dans le milieu médical, si elles pouvaient un peu mieux m’expliquer ce qui m’arrive, ce qu’il faut ou ne faut pas faire pour mettre toutes les chances de guérison de mon côté, et les évolutions possibles.

Actuellement je ne dois presque plus poser le pied par terre, j’ai des béquilles, cela pendant 1 à 3 mois minimum.

Merci beaucoup à tous, et bonnes balades.

Posté en tant qu’invité par Patrick:

Oui, c’est sans aucun doute l’évolution malheureuse physiopathologique d’une laxité chronique ancienne du genou survenue après plusieurs entorses dont l’une a entraîné la rupture du LCA. Aujourd’hui, l’arthrose pointe son nez…
Quelques conseils :
1/ Surtout, ne pas désespérer, on pourra toujours faire quelque chose !
2/ Ne pas grossir (ou maigrir si surcharge pondérale)
3/ Si l’on a ordonné une mise en décharge de l’articulation, il faut le faire (marche avec cannes) pendant toute la durée indiquée.
4/ Demander des radiographies globales des deux jambes pour analyser les axes des deux jambes, dans le but d’une éventuelle correction chirurgicale des axes jambiers (ostéotomie de valgisation du genou malade : on redresse les axes des genous pour diminuer les contraites du plateau tibial concerné). On opère la jambe concernée, parfois les deux. A 47 ans, c’est une bonne méthode de reporter à plus de 10 ans une prothèse de genou. Vous êtes trop jeune.
5/ Il n’est pas interdit de prendre des antiinflammatoires en poussées douloureuses ou des antalgiques, voire des traitements pour l’arthrose (CHONDROSULF ou ART 50), ça aide mais il faut les prendre sur une longue durée (3 à 6 mois).
6/ Il n’est pas interdit de faire de la kinésithérapie et de la physiothérapie avec un professionnel (kiné), c’est même fortement conseillé pour ne pas perdre le muscle quadriceps. Ce muscle, c’est l’avenir du genou !
7/ Plus d’arthroscopie, ça ne sert plus à rien au stade de l’arthrose et on l’aggrave !
8/ Pour les sports futurs, le ski de randonnée n’est pas le moins mauvais. Reprendre progressivement après avis médical, la marche avec bâtons de ski EIKI sur terrain plat non accidenté, la natation (le crawl, pas la brasse), le vélo sur terrain plat (pas le VTT pour l’instant)… En tout cas, pas de course à pied, pas de marche en montagne !
Allez courage, on ne laisse plus les gens dans un fauteuil roulant au XXIème siècle !
@ + PM

Posté en tant qu’invité par PM:

Merci beaucoup Patrick pour ta réponse qui confirme malheureusement mes craintes. Aujourd’hui je suis encore sous le choc de l’annonce du diagnostic car jusqu’à mi-janvier tout allait bien, j’allais en montagne très souvent (de façon intensive dirait mon entourage, mais mon autre genou le supportait bien apparemment donc pour moi ce n’était pas trop!).
L’arthrose est arrivée très brutalement. J’imaginais bien qu’un jour j’y aurais droit mais qu’elle s’installerait progressivement, et pas si tôt. A l’approche des 47 ans je me sens encore jeune!

Ce qui m’angoisse c’est le fait de ne plus pouvoir aller en montagne, non pour maintenant, je suis prête à respecter ce qu’on m’indique, mais pour toutes mes années à venir. Jusqu’à présent je ne concevais pas ma vie sans montagne : j’ai vite intérêt à changer de point de vue non? En tout cas à me dire que je n’en ferai plus comme avant (si je peux y retourner?..un peu à ski d’après ce que tu écris, mais modérément). Qu’en penses-tu?

Le chirurgien m’a effectivement parlé de l’ostéotomie de valgisation : est-ce que c’est efficace? Pour la marche en montagne en été? Pour la peau de phoque en hiver?
Je demanderai comme tu le conseilles des radiographies globales des deux jambes.

/au poids pour l’instant ça va mais avec mon arrêt brutal d’activité physique je sais que je dois le surveiller.

Peux-tu me dire précisément ce que les médecins entendent par mise en décharge de l’articulation, la marche avec béquilles?
Chez moi, je ne les prends pas ou peu : ça ralentit et complique tellement la moindre manoeuvre! Par contre je marche très peu et à chaque fois en boitant pour ne pas mettre mon poids sur le genou malade, je m’assois autant que possible avec la jambe tendue horizontalement, avec un pack de froid dessus. Quid donc à domicile?

Dehors je marche avec les béquilles mais parfois je pose un peu le pied par terre juste pour équilibrer, car c’est vraiment fatigant au bout de 100 m!

En clair est-ce que la moindre pose du pied aggrave encore plus l’oedème?

/anti-inflammatoires : je suis réticente à en prendre : la douleur en elle-même ne me gêne pas, je me fie à elle, elle m’avertit d’arrêter mon geste en cours qui ne convient pas au genou malade. Alors que si je prends des anti-inflammatoires je ressens moins la douleur et donc risque d’aggraver encore l’arthrose. Qu’en dis-tu?
Je serai d’accord pour en prendre s’ils ont une réelle action de guérison (réduire la poussée inflammatoire, et pas seulement une action antalgique).

J’ai des séances de kiné, je suis même prête à acheter un vélo d’appartement, mon ostéopathe doit m’indiquer un kiné qui travaille en piscine je crois. (Il m’a déconseillé l’électrostimulation prescrite par mon chirurgien).

Par contre tous m’ont dit que je pouvais faire du vélo dès maintenant, même en montée d’après mon généraliste…J’avoue être perplexe. Je viens aujourd’hui de faire une sortie à plat (environ 60 km), je sentais mon genou qui se dérouillait mais je verrai demain si j’ai davantage mal.
Selon toi c’est trop tôt pour faire du vélo?

Pour + tard : c’est quoi les bâtons de ski EIKI?

Est-ce qu’une opération du LCA il y a 13 ans (j’en avais alors 33) aurait prévenu ou ralentit l’arthrose? Le chirurgien, réputé dans ma région, me trouvait déjà trop âgée et m’a déconseillé cette intervention.
De toute façon je n’y peux plus rien maintenant.

Connais-tu de bons chirurgiens ou autres médecins spécialistes du genou dans la région Rhône-Alpes? Je me déplacerai éventuellement, je suis sur Annecy.

Je t’inonde de questions! (à la mesure de mon inquiétude). Si c’est trop long laisse tomber, je pense que j’aurai progressivement les réponses, avec le temps. Et j’imagine que ce n’est pas facile d’y répondre sans connaître précisément le cas.

Merci encore de ton attention. Bonnes balades en montagne pour toi.
Pascale.

Posté en tant qu’invité par artefact74:

bonjour!
je ne pourrais pas de donner de conseils, je suis infirmière et non chirurgien du genou.
mais une chose est sure, c’est que le son de cloche peut etre différent d’un praticien à l’autre: j’ai un syndrome rotulien pour lequel j’ai eu 14 seances de kiné et une paire de semelle orthopédique.

je n’ai pas encore passé d’irm, mais je vais y venir car un chir m’a dit que la kiné que j’avais faite ne faisait rien ( et c’est vrai !!), et que c’etait au moins 3 à 6 mois de seances!!!
on m’a dit d’un coté de faire du vélo, de l’autre d’arréter, de ne pas faire de ski non plus, bref, c’est compliqué et difficile de faire confiance dans ces cas là!

je me motive pour trouve un medecin traitant et ensuite pour faire la kiné car à long terme je vais user le cartilage, si ce n’est déjà debuter…

bon courage , je comprends ton problème.
à+

Posté en tant qu’invité par PM:

Merci Artefact 74 de ta réponse. Si même toi qui est pourtant dans le milieu médical tu as du mal à savoir comment précisément te soigner, je comprends que le premier quidam venu comme moi ne sache trop qui écouter. J’avais confiance jusqu’à présent dans le chirurgien qui m’avait fait la méniscectomie, mais depuis 1 mois je me pose des questions…

Je ne sais pas ce qu’est un syndrome rotulien, effectivement l’IRM semble bien efficace pour établir un diagnostic précis, les deux médecins et l’ostéopathe que j’avais consultés avant ne décelaient rien de particulier, mon genou leur paraissait plutôt stable, sans doute que ma musculature était suffisante pour pallier au LCA déchiré et à la méniscectomie…mais pas pour enrayer l’usure du cartilage, ce dont personne, à commencer par mon chirurgien, ne m’avait prévenue.

Bon courage pour ton genou, et bonne chance pour trouver le bon médecin traitant.
Pascale

Posté en tant qu’invité par vinch:

Suite à un léger accident et au diagnostic d’un kist et épench. décision d’arthroscopie :
Découverte pendant l’opération de la cause de tous ça : cartilage en miette ,l’os à nu !
J’ai 30 cet année,mais ça va je continue le surf et la rando,alors courage la médecine avance .

Posté en tant qu’invité par PM:

Je te souhaite Vinch un très bon rétablissement après ton arthroscopie, et de longues années de surf et rando.
Oui la médecine avance, comme disait Patrick on ne met plus les gens dans un fauteuil roulant.
Seulement je sais que je ne pourrai plus retourner en montagne, ou plus comme avant, et si précautionneusement, en me demandant toujours « si je n’en fais pas trop » : le grand argument des médecins! Trop par rapport à quoi? Quand l’esprit et le corps ont envie d’avancer et se sentent si bien en montagne, ne ressentent pas de fatigue…sur quelles bases me limiter alors que je n’ai aucune douleur?

L’arthrose ne se guérit pas. On vit avec, plus ou moins bien. Alors oui la médecine progresse dans le soulagement de la douleur, ce qui est énorme.
Mais j’en suis à comprendre que je dois amputer la meilleure part de ma vie : la montagne pour moi n’a rien à voir avec un sport. C’est bien plus que cela, une communion, une harmonie, un bain de bien-être, de sensualité et de ressourcement, enfin d’autres ont beaucoup mieux décrit cela que moi, d’ailleurs ça se ressent, c’est difficile de le décrire.
Alors quand on me dit que je n’ai qu’à transférer (sur le vélo, la natation ou dans un autre domaine), bien sûr, de toute façon je n’ai pas le choix. J’ai juste un peu de mal à l’avaler.

Désolée Vinch de ce post tristounet, ce que je peux conseiller c’est qu’en cas d’entorse ou de mal au genou (comme à d’autres articulations mais les genoux sont essentiels), il faut absolument se soigner et trouver des médecins qui ne prennent pas cela à la légère. Un premier traumatisme mal soigné peut avoir des conséquences à long terme. Lors de ma première entorse (il y a 26 ans) le médecin m’a juste donné des anti-inflammatoires, sans chercher plus loin. Comme ça a traîné des mois, que je retournais le voir et insistait en lui expliquant que ça n’allait pas mieux, je me sentais presque culpabilisée de ne pas guérir aussi vite que le médecin le pensait! Bref il me faisait comprendre que je l’ennuyais et me plaignais sans raison selon lui…
Heureusement l’époque a changé.

Bon ski Vinch.
Pascale

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jan le Yéti:

Salut Pascale.

Un peu d’histoire : 1990 : à cette époque, je ne fais pas (ou très peu de sport) : chûte en jouant au foot avec des copains. « Entorse au genou » selon le généraliste que je vois.
Un bon strapping, et ça roule…

1991 : j’ai toujours mal dans la face interne du genou, et vais consulter un médecin du sport. Arthroscanner qui annonce une rupture du LCA et un ménisque en miette. Il me conseille de me faire enlever le ménisque en miette.
Ne connaissant rien, je fais ce qu’on me dit de faire. Trois mois de rééducation, avec renforcement musculaire.

La dessus, je « découvre le sport », pour passer à la course à pied en montagne (longue distance), les courses de ski alpinisme… Dans les années 2000, environ 250000m de D+ de moyenne, à ski ou à pied. 12 à 15 heures de sport par semaine. Et ce pendant environ 10 ans.

La joie d’être en montagne, de profiter d’un lever de soleil avant d’aller bosser, de faire des sorties « à rallonge », le plaisir de se sentir aller vite… La passion pour ces moments précieux, loin du bruit et de la fureur, passés avec les chamois en face est du Moucherotte, à découvrir le premier orchis vanillé de l’année, de vivre la montagne au gré des saisons, la sensation « d’exister » quand je suis là haut.

Bref.

2004 : du jour au lendemain, sans aucun signe annonciateur (ni douleur précédente, ni rien), impossibilité de marcher en montagne sans ressentir de douleurs. Un Moucherotte de 650m de D+ = 4 jours à avoir le genou en forme de pastèque.
Examens : points d’inflammation fémoraux et rotuliens, dûs à des pointes d’arthrose. Anti inflammatoire, séances de physiothérapie.
Saison d’hiver « sauvée », car à ski, les chocs sont moindres.
Printemps, été 2005 : une sortie à pied tous les 15 jours, et rien de plus pour cause de douleurs.
En septembre, entrevue avec un chirurgien, qui me conseille vivement de me faire opérer de LCA, pour remettre le genou « à sa place », et ainsi limiter les points de surpression. En m’informant toutefois que cela limitera les causes de douleurs, mais que je ne pourrai plus courir et skier les montagnes comme je le faisais en 2000.

Opération en octobre. Aujoud’hui, poursuite de la rééducation en rêvant encore à une hypothétique sortie à ski cette saison. J’ai repris un peu la raquette.

Les douleurs au genou de 2004-2005 étaient pénibles, mais supportables. Par contre, la douleur ressentie quand le rhumato que j’ai vu m’a dit sans embage « vous n’irez plus jamais en montagne… vous aimez la natation ? » - je cite - est sans limite. Ce jour là, j’ai eu la sensation de voir s’écrouler MON monde, de tout perdre, de n’être plus rien.
Il a fallu digérer l’info, la relativiser, ouvrir les yeux sur LE monde et sa réalité. Cela m’a pris 6 mois.
Je regrette aujourd’hui de ne plus pouvoir faire ce que je faisais auparavant, mais n’ai aucun remord d’avoir « tiré sur la corde » tant et plus pendant toutes ces années. Ces moments de bonheur sans à jamais gravé.
Je lis avec envie les Cr de sorties éffectuées par les collègues, dévore avec nostalgie les cartes IGN, mais j’apprécie formidablement les sorties de 2 heures comme dimanche passé (aller-retour, 350m de D+ !) sur la neige, au soleil.

Sans sombrer dans le mysticisme, je crois que l’introspection, la réflexion, l’écoute, peuvent aider à accepter notre « nouvelle » situation. Goûter les moments joyeux à leur juste valeur, savourer les minutes (à défaut d’heures) passées là haut, un peu plus près des étoiles… te rendra l’espoir et la confiance.

Bon courage en tous les cas.

Amicalement,

jan, ex Yéti du Moucherotte.

Posté en tant qu’invité par PM:

Bonjour Jan

Merci de ton post qui m’a beaucoup touchée. Effectivement tu t’en es vu et probable que tu dois encore avoir des moments difficiles. Je te comprends complètement quand tu parles de la douleur ressentie lorsque ton rhumato t’a annoncé que la montagne était finie pour toi. C’est j’imagine une chose inconcevable,pour toi comme pour moi.

En quelque sorte je suis tombée dedans petite : dès 8-10 ans j’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont appris à aimer la montagne, ils m’emmenaient en balade avec eux toute l’année, sans me forcer, simplement j’ai très vite aimé cela, j’en suis complètement imprégnée, et je ne me suis jamais arrêtée, même si parfois j’ai habité loin. Elle fait partie de ma vie, j’ai grandi avec, et comme tu dis les moments de bonheur passés là-haut sont à jamais gravés en nous. J’ai même radicalement changé de métier pour pouvoir vivre près de la montagne.

Comme toi je ne regrette absolument pas d’en avoir fait autant. C’est une chance formidable que j’ai eue. Simplement c’est dur de subitement me dire que cette saison c’est fini, et que la suite est sérieusement compromise. J’en suis aux prémices du chemin que tu as déjà dû parcourir depuis 2004. Oui l’introspection, la réflexion, la force aussi que m’a donnée la montagne vont m’aider certainement.
Savourer les bons moments complètement, ailleurs qu’en montagne, je le ferai aussi, mais je pense que je le faisais déjà! Je vais apprendre, petit à petit, à goûter d’autres choses, mais qu’est-ce qui est aussi complet, entier que la montagne?
La mer? Comme milieu, je n’en vois pas d’autre. Le désert?
Bon je m’égare.

Je te souhaite beaucoup de courage pour patienter jusqu’à la fin de ta rééducation, et beaucoup de joie dans ta vie, en montagne et ailleurs.
Bien amicalement,
Pascale.

Posté en tant qu’invité par jan le Yéti:

Chère Pascale,

merci de partager mes malheurs !!! (un peu d’humour n’a jamais nuis à personne)

Si tu te mets au vélo et que tu passes par Grenoble, n’hésite pas à me demander de venir rouler avec toi !

J’ai re-découvert le vélo l’an passé… Pour le plaisir de la glisse, ce n’est pas tout à fait ça… Pour voir les fleurs, c’est un peu plus furtif… Et on rencontre plus d’automobilistes que de chamois… mais j’arrive à me faire bien plaisir tout de même sur les pentes de nos cols.

Suerte a Ti,

jan

Posté en tant qu’invité par PM:

Re-bonsoir Yan

Tant qu’à partager nos malheurs, autant le faire dans la bonne humeur et la joie comme tu m’y invites! Oui le vélo je vais en faire c’est sûr, j’ai essayé dimanche ça allait à peu près mais avec la bise de face j’avais plutôt froid…Déjà que mes mains sont gelées même en ville. Probable que je suis mal équipée, mais j’avoue qu’en ce moment je me sens frigorifiée rien qu’à l’idée de monter sur un vélo. Enfin j’irai quand même… prochainement! Au bout de 2 jours à faire qqs pas (gauches) en ville ça me démange de m’échapper un peu dans la nature.

Pour les cols je vais attendre un peu, mais pourquoi pas plus tard pousser mes roues jusqu’ à Grenoble (en voiture je parle restons dans les limites du crédible) et explorer avec toi la région. J’imagine bien qu’entre la Chartreuse, le Vercors, Belledonne…il y a de quoi faire, et sans trop de voitures.

A + donc peut-être. Bien amicalement,
Pascale

[%sig%]

Bonjour
Je sais bien que cette discussion doit être close, mais à tout hasard j’essaie :slight_smile:
En février, suite à une chute au ski je me suis faite mal au genou gauche. Après 2 mois d’attente, de béquilles etc, j’ai eu un IRM et le diagnostique est : un oedeme osseux du plateau tibial externe.
Le médecin me préconise d’y aller molo, et me dit que ça va être long. Je marche donc (en boitant un peu). Je voulais donc avoir votre avis sur la question et savoir aujourd’hui comment se portent vos genoux.

Peut être à bientôt pour en discuter.
Sandrine

Bonjour Sandrine,
Tu as eu raison d’essayer ! Vu la météo peu engageante aujourd’hui je « traînais » sur les forums et ai vu ton message qui m’a interpelée : je suis la personne qui a initié cette discussion en février 2006. Depuis, après plusieurs consultations de chirurgiens, j’en ai enfin trouvé un sur Grenoble qui m’a opérée en octobre 2006 du LCA. Pendant l’opération il a bien vu le « trou » au niveau du cartilage, cause j’imagine de l’oedème osseux et de ma douleur. Depuis ça va énormément mieux, après une rééducation complète de 6 mois j’ai pu refaire de la montagne normalement, à ski de façon intensive (balades de 2000 à 3000 m de dénivelé), à pied de façon modérée car je préfère ne pas trop user mon cartilage … La réparation du LCA fait que l’articulation du genou bouge moins, et donc j’ai nettement moins mal. Globalement je n’ai pas mal, mais selon la météo, ou la fatigue, je peux avoir quelques douleurs qui disparaissent avec un peu de repos.
Je te souhaite bon courage, et surtout n’hésite pas à consulter plusieurs chirurgiens, en-dehors même de ta ville ou région, jusqu’à en trouver un qui te donne une solution autre que l’arrêt définitif de tes activités sportives.
Amicalement,
Pascale

Merci beaucoup Pascale pour ta réponse.
Cela me rassure de voir que l’issue est plutôt heureuse pour toi. Pour le moment les médecins me disent d’y aller molo, mais j’avoue que j’ai du mal à savoir ce que cela veut dire :slight_smile:.
Pour le moment personne ne parle n’y d’opération, ni même d’arrêt, mais je ne comprends pas comment ce bleu sur l’os peut se soigner si je marche et si je m’appuie dessus. On me dit de mettre du froid et de prendre mon mal en patience, mais avec deux enfants et le boulot ce n’est pas facile. Je vais continuer les consultations. Merci pour tes conseils.
Bonne montagne à toi
Sandrine

Je comprends comme cela doit être difficile de reposer ton genou alors que tu as tes deux enfants et ton travail … Le froid oui fait toujours du bien dès qu’il y a une inflammation, ce qui est le cas pour ton genou. Parfois je faisais des compresses d’argile verte surfine que je gardais toute la nuit sur mon genou. Il me semble que ça me faisait du bien.
Si je comprends bien tu n’es plus sur tes béquilles ? Fais-tu une ré-éducation pour conserver au maximum ta musculature ? Ton IRM ne montre donc aucune défaillance côté ligaments croisés ou ménisques ? Comme tu dis, continue de consulter auprès de médecins, du sport peut-être, ou de chirurgiens réputés.
Bon courage Sandrine, à force de chercher tu trouveras une issue.
Pascale

Bonjour.

J’ai eu la même chose (suite à une chute à ski, plateau tibial fissuré ayant causé un oedeme), pas d’immobilisation non plus mais tous les chocs totalement interdits le temps que ça cicatrise, ou plutôt dans mon cas finisse de cicatriser, et que ça se résorbe.
Perso j’ai mis quelques mois à aller voir le doc, après avoir patienté quelques temps: j’avais trouvé la parade en strappant et en immobilisant presque l’articulation. L’inconvénient c’est que ça m’a incité à continuer le sport et j’ai ralenti la guérison et aurait pu faire empirer les choses…

Bon courage pour l’attente!

Bonjour
Merci pour vos réponses. pour répondre à Pascale. Je fais effectivement de la rééducation (électrodes pendant 20 min + 20 mm de vélo tranquillou + froid), le soucis c’est qu’à l’issue de chaque séance la douleur est un peu plus vive et je perds quelques degré de flexion.
La semaine dernière, avec les jours fériés j’ai essayé de vraiment y aller molo. Les jours où je n’ai quasiment pas marché (juste pour aller faire le repas) je n’avais presque plus mal, seul la flexion me faisait mal. Je me demande si une immobilisation complète ne permettrait pas un rétablissement plus rapide. Cela fait maintenant 3 mois que je traine cela et cela m’handicape vraiment dans mon quotifien. J’espère sincèrement que cela va vite se régler, mais aucun médecin ne semble me trouver une solution.
Je suis contente de voir que vous avez fini par retrouver vos genoux :slight_smile:
A bientôt
Sandrine

Salut Sandrine,
As-tu essayé de nager ? de mon côté un oedeme osseux est parti bien plus rapidement en nageant (température de l’eau ? sollicitation douce ?)… et en glaçant aux petits pois surgelés matin et soir une bonne vingtaine de minutes. (… la marque importe peu :stuck_out_tongue: !)
Par contre de mon côté ça a été bien pire en immobilisant le genou et en le comprimant.
Dormir légèrement la jambe surélevée peut aussi aider, lit-on par ci par là.
Bon courage…

Bonjour
Suite à ma chute j’ai arrêté tous les sport pendant 1 mois (j’avais une genouillère et des béquilles puisque le médecin avait pensé à une enthorse). Le 2e mois j’ai repris en douceur le sport en allant à la piscine et je nageais et je faisais de l’aquabike. Mais après les scéances d’aquabike j’avais très mal et ma flexion était de nouveau réduite. Avec mon médecin nous avons donc décidé d’arrêté également l’aquabike. J’ai pendant 2 semaine mis des petits pois congelés, mais j’avais l’impression que la douleur augmenté. Du coup j’ai également arrêté. Je n’ai pas essayé de dormir la jambe surélevée, je vais donc essayer. Quand tu dis que ton oedeme est parti plus rapidement, cela a mis combien de temps?
Je commence a en avoir marre de dire aux enfants et à mon mari d’aller se promener sans moi, de réduire tous les trajets en voiture car le fait d’appuyer sur la pédale d’embrayage relance la douleur, de réfléchir à la manière de monter ou descendre les escaliers. :frowning: Cela n’aide pas à garder le moral tout ça.
Un grand merci pour vos conseils
Sandrine