Posté en tant qu’invité par tiery:
[quote=« jmt64000, id: 1540601, post:258, topic:135291 »]Il ne s’agit bien évidemment pas de faire la leçon aux éleveurs ou aux paysans…
Et il est bien évident que les troupeaux en estives ne peuvent pas être surveillés 24h sur 24! A part peut-être les troupeaux à lait dont il faut assurer la traite et encore… Un berger face à une mise bas qui se passe mal ne peut pas tout solutionner et le véto qui se trouve à plusieurs heures de là non plus!
En mars 2008 à Dié dans la Drôme s’est tenu un séminaire de trois jours sur un sujet approchant, réunissant vétérinaires, biologistes, naturalistes et responsables de parcs nationaux. La question de la fréquence des mises bas à problèmes chez les races bovines les plus intensivement sélectionnées pour la viande a été abordé.
Elles sont de 11% en moyenne pour la Blonde d’Aquitaine, 17% pour la Charolaise et … 100% pour la Blanc Bleu Belge (pour l’anecdote).
Et G. Joncour, vétérinaire in litt., affirme même que « TOUTES les vaches à conformation et visée « viande », sont difficiles à véler sauf la Limousine, championne toutes catégories du prolapsus utérin » !
En clair cela veut dire qu’en montagne au moins un vélage sur dix est à problème et que, loin de tout, le pronostic vital du veau et de la mère est engagé.
Alors les vautours ont bon dos… :rolleyes:[/quote]
qu’appelles-tu « à problème »? Qu’il faut aider au vêlage? Parce que ça, ça n’engage en rien un pronostic vital c’est même le lot courant des éleveurs.
Pour le reste, tu fait bien la leçon aux éleveurs bien que tu t’en défende.
Les éleveurs ne veulent pas d’indemnisations, ils souhaitent faire leur boulot sans qu’ils aient des bâtons dans les roues. Les problèmes dus aux vautours sont récents, ils interviennent dans une situation où il est déjà difficile de vivre de leur passion, et au-delà même de leur histoire familiale.