Outils analyse avalanches

Posté en tant qu’invité par catherine:

Totor a écrit:

Encore une chose à savoir : selon le meme Werner Munhter, une
majorité d’accidents arrivent en impliquant 1 ou plusieurs pros
(guides ou moniteurs) dans le groupe, ce qui tend à prouver que
la méthode classique d’évaluation (basée sur le bulletin,
l’observation et les tests de couche) a ces limites… mais
forcément les gens expérim. prennent plus de risques…

le problème peut venir de l’encadrant lui même qui ira quand même malgré le risque, ça peut venir aussi les gens emmenés qui ne suivent pas ou mal les consignes de l’encadrant, ou qui lui forcent la main, …
d’où l’importance de la prise en compte des facteurs humains !
ce facteur de risque est pris en compte dans le nivo-test, mais pas dans le 3X3 à ma connaissance.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

D’une manière général je considère toute méthode prétendant donner un feu rouge ou un feu vert comme dangereuse et le seul intérêt que je trouve au Nivotest est de faire le tour des questions que l’on doit se poser, le résultat qu’il donne étant sans réel intérêt. Pour la méthode 3x3 de Munter c’est pire parce qu’elle ne fait pas le tour du problème et minimise ou maximise certains phénomènes.

Je suis en train de relire la brochure « Neige et Sécurité » du CAF et je m’inquiète d’y lire que cette méthode a l’avantage de ne pas faire appel à des connaissances nivo particulières alors que ces connaissances sont nécessaires pour lire le BRA puisqu’on y parle de type de cristaux, de transformation de la neige, etc…
Il ne s’agit pas de connaitre le détail de l’aspect scientifique des changements d’état des cristaux mais de savoir ce que sont les cristaux et de connaitre les conditions favorables à leurs différentes transformations ce qui reste relativement simple.

Méthode très simple, qui a l’avantage de fonctionner même pour
un randonneur pas trop expériementé (car ne repose pas trop sur
les types de neige, les couches ainsi que l’observation de
plaques,

A te lire on pourrait penser que ces connaissances ne sont pas nécessaires pour estimer le risque d’avalanche et qu’il suffit d’appliquer une méthode, de calculer un indice pour savoir si on peut y aller ou non.

Encore une chose à savoir : selon le meme Werner Munhter, une
majorité d’accidents arrivent en impliquant 1 ou plusieurs pros
(guides ou moniteurs) dans le groupe, ce qui tend à prouver que
la méthode classique d’évaluation (basée sur le bulletin,
l’observation et les tests de couche) a ces limites… mais
forcément les gens expérim. prennent plus de risques…

Il faut lire l’article sur les avalanches et la prise de risque (en page d’accueil du site), enfin une étude qui aborde l’autre côté du problème qui n’est pas seulement un problème nivo-météo.

Mais une chose est sur, faut rester modeste et humble. Prendre
un peu de toutes ces méthodes et ne pas oublier de renoncer si
on ne la sent pas !

C’est clair.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

catherine a écrit:

d’où l’importance de la prise en compte des facteurs humains !
ce facteur de risque est pris en compte dans le nivo-test, mais
pas dans le 3X3 à ma connaissance.

C’est dans la méthode 3x3.
Mais comment faire évaluer par le leader ses propres prises de risque ?