Ortovox zoom

Bonjour, je vais m’équiper d’un pack dva pour cet hiver, j’ai repéré le zoom d’ortovox, mais aucun avis/retour sur ce dva :confused: . Si certaines personnes ayant ce dva pouvaient faire un retour dessus :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par dahu740:

Hello,

On en a pris une vingtaine l’an passé en remplacement des vieux F1 focus de notre club, la simplicité d’utilisation et la clareté de l’information a convenu a tout le monde, des plus novices à ceux ayant déjà quelques notions en DVA. Un seul regret, ceux de cette année ont visiblement été améliorés au niveau de la sonorité et intègrent un recco, ce qui n’est pas le cas des nôtres, même si le bilan est positif.

A+

Jean

Merci pour ce retour qui me conforte dans mon choix
Mael

Merci pour ce retour qui me conforte dans mon choix
Mael

Si ça peut t’aider : Le CAF de PAU a fait du bon boulot.
Test comparatif ARVAs 2011

Une des journées de test au Plateau du Bénou… par -4°C
Préambule
Mise à jour 2012

En février 2011, nous publions sur cette même page une grande étude comparative portant sur 10 ARVAs. Un an plus tard, 4 nouveaux appareils ont vu le jour (ARVA Axis, Mammut Element, Ortovox S1+, Pieps DSP Tour), tandis que 3 autres (ARVA Link, BCA Tracker 2, Ortovox 3+), trop récents à l’époque, n’avaient pu être testés. Ce sont donc 7 nouveaux ARVAs qui ont été ajoutés au tableau Synthèse des résultats, ce, afin de mieux les situer parmi les 10 déjà testés. Ce même tableau a été complété pour mieux faire resortir leurs spécificités, elles-mêmes détaillées dans le tableau Analyse des résultats.

Un appareil en constante évolution
ARVA (Nic-Impex), BCA, Mammut, Ortovox, Pieps : cinq fabricants se partagent aujourd’hui le marché des Appareils de Recherche de Victimes d’Avalanches (ARVA), aussi appelés Détecteurs de Victimes d’Avalanches (DVA). Au rythme auquel sortent les nouveaux modèles, on peut légitimement parler d’une industrie foisonnante.

Chaque fabricant fait preuve d’imagination en introduisant, régulièrement, de nouvelles technologies. Plus d’antennes, plus d’électronique, plus de fonctionnalités. Mais au final, les performances sont-elles au rendez-vous ? Les prix sont-ils à la baisse ? Et surtout, notre sécurité s’en trouve-t-elle améliorée ?

10 modèles à l’essai
Pour y voir plus clair, le Club Alpin Français de Pau a réalisé une grande étude comparative en janvier 2011. Une opération tout-à-fait exceptionnelle de par son envergure (10 modèles d’ARVAs testés*), qui a vu le jour grâce à la participation de nombreux membres du club ayant bien voulu prêter leur appareil quelques jours.

Un appareil qui suscite de nombreuses interrogations
Portée selon différents angles, compatibilité analogiques/numériques, susceptibilité aux perturbations électromagnétiques (téléphones portables ou lecteurs MP3), efficacité des modes multivictimes, facilité d’utilisation… autant de points sur lesquels nous nous sommes penchés pour répondre le plus précisément possible. Chiffres à l’appui.

  • : ARVA Evo3, BCA Tracker DTS, Mammut Pulse Barryvox, Ortovox F1 focus, Ortovox Patroller Digital, Pieps DSP, Pieps Freeride (toujours en vente), ARVA Advanced, Ortovox D3, Ortovox M2 (retirés du marché).

Pour réagir à cette étude, rendez-vous sur les forum Skitour et Skipass où plusieurs sujets y font déjà référence.
Mise en garde
Réalisée en toute indépendance, et libre de toute pression commerciale, cette étude n’engage que ses auteurs. A chacun d’en faire bon usage. Il est fortement conseillé de lire les méthodes de notation et les conditions de mesure. Afin d’être encore plus précis, nous aurions souhaité disposer d’un plus grand nombre d’appareils (idéalement 5 exemplaires pour chaque modèle) mais pour des raisons évidentes de temps et de moyen, cela nous était impossible. Les résultats des ARVA Evo3, Mammut Pulse Barryvox et Ortovox F1 focus sont les seuls à être issus d’une moyenne. Compte-tenu des faibles disparités constatées sur ces appareils (excepté le F1 focus, lire par ailleurs), il faut toutefois relativiser cet aspect, sans pour autant le négliger.
La synthèse des résultats : toute l’étude résumée en un tableau
Lire les méthodes de notation et les conditions de mesure.

Mise à jour 2012

L’analyse des résultats : nos observations, appareil par appareil
Lire les méthodes de notation et les conditions de mesure.

Les ARVAs testés
Pour aller plus loin
Un cas d’incompatibilité entre analogique et numérique
ARVAs, téléphones portables, lecteurs MP3
Les lignes de champs
1,2,3… antennes : quels avantages ?
Multivictimes : la méthode des 3 cercles
Les bons réflexes
Chances de survie dans une avalanche
Sites internet des fabricants
ARVA (Nic-Impex) (FRA)
Backcountry Access (E-U)
Mammut (SUI)
Ortovox (ALL)
Pieps (AUT)
Le point sur les appareils testés
Deux appareils sortent nettement du lot, à peu près sur tous les critères : le Mammut Pulse Barryvox, suivi d’assez près par le Pieps DSP. Ils ont tous deux un avantage indéniable en cas de situation multivictimes de part leur capacité à isoler efficacement les victimes trouvées. De plus, leur portée est parmi les plus élevées.

Dans le milieu de gamme, on trouve l’Ortovox Patroller Digital (bonne portée), l’Ortovox M2 (bonne portée analogique, à condition d’avoir une orientation favorable), l’Ortovox D3 (portée moyenne), l’ARVA Advanced (portée moyenne). Tous ces appareils n’offrent pas de mode spécifique multivictimes. Sur ces quatre appareils, seul l’Ortovox Patroller Digital (qui remplace D3 et Patroller depuis mi-2010) est encore en vente.

Les appareils les moins performants sont l’ARVA Evo3 (échec au test multivictimes, longue zone d’approche pour obtenir un signal stable pénalisant sa portée effective), le Tracker DTS (échec au test multivictimes, très faible portée, mais néanmoins le meilleur appareil pour son aspect pratique, sa lisibilité et son immunité CEM), le Pieps Freeride (très faible portée - compte tenu de son poids plume et de son petit prix, ce n’est pas une surprise).

Quant à l’Ortovox F1 focus, c’est un inclassable : sa portée est excellente (c’est de loin la meilleure de tous les appareils), mais il a un grave défaut, il vieillit parfois mal. Les écarts entre différents appareils peuvent être assez importants. Il est donc primordial de le faire réviser régulièrement en suivant les recommendations du fabricant (voir un cas d’incompatibilité entre analogique et numérique). Enfin, étant uniquement sonore, c’est aussi celui qui requiert le plus d’entrainement pour être maîtrisé.

Les autres appareils
Mise à jour 2012

D’autres appareils sont aussi sur le marché :

  • l’ARVA Link (338€, sorti début 2011) : il s’agit d’un appareil dans la gamme des Pieps DSP, Mammut Pulse Barryvox et Ortovox S1+, mais en moins performant. Un test a été réalisé par un utilisateur ici.

  • l’ARVA Axis (274€, sorti fin 2011) : rien de bien novateur comparé aux anciens Advanced et 3 Axes, espérons que le mode multivictimes est plus efficace. Il profite du nouveau boîtier utilisé sur le Link.

  • le BCA Tracker 2 (279€, sorti en 2010) : plus compact que le Tracker DTS, il est doté d’une troisième antenne, sensée améliorer la recherche finale, ainsi que d’un voyant d’indication de mulitivictimes.

  • le Mammut Element (278€, sorti fin 2011) : c’est le petit frère du Mammut Pulse Barryvox, il garde le meilleur, à savoir une excellente portée, et une redoutable efficacité en mode multivictimes, l’essentiel est là !

  • l’Ortovox S1+ (369€, sorti fin 2011) : il s’agit d’un appareil haut de gamme, qui pour son prix est, espérons-le aussi performant que le Mammut Pulse Barryvox dont le tarif est quasi identique. Tout comme le 3+, il dispose de 3 antennes « intelligentes » (smart antenna).

  • l’Ortovox 3+ (264€, sorti fin 2010) : 3 antennes « intelligentes » (smart antenna), une petite portée, une taille réduite, une fonction d’isolement de victime. Un Pieps Freeride très amélioré.

  • le Pieps DSP Tour (294€, sorti fin 2011) : c’est le petit frère du Pieps DSP, il garde le meilleur, à savoir une excellente portée, et une redoutable efficacité en mode multivictimes, l’essentiel est là !
    Tendances et conclusions
    La tendance générale est donc à la standardisation des appareils à 3 antennes, avec fonction d’isolement de victimes. Deux améliorations significatives qui font aujourd’hui leurs preuves, comme le démontre cette étude.
    Avalanche de plaque dans le val d’Arrius
    Malheureusement, la technologie ne fait pas (encore) tout : on constate toujours une certaine complexité d’utilisation, notamment lorsqu’il s’agit d’effectuer la recherche finale. Car si l’arrivée du numérique a bel et bien apporté une nette amélioration en ce qui concerne la recherche secondaire (celle, une fois le premier signal capté, consistant à s’approcher à moins de 5m de la victime la plus proche), la recherche finale, aussi appelée recherche en croix, n’en demeure pas moins délicate, et ce malgré le réel avantage que procure une 3ème antenne (lire les bons réflexes et ses articles connexes).

En d’autres termes, on pourrait simplifier le propos par un adage connu de tous : « Peu importe l’ARVA, il faut savoir s’en servir pour être efficace ».

Quant aux prix, contrairement à la tendance générale du marché de l’électronique, ils n’ont toujours pas baissé. La cartographie du terrain, avec indication précise de l’emplacement de chaque victime n’est, à ce jour, pas convaincante (première tentative avec le S1 d’Ortovox). C’est probablement ce sur quoi travaillent les fabricants pour la décennie à venir. Signalons enfin ce site (anglophone) très complet sur les ARVAs et leur fonctionnement.
15 min pour agir, c’est peu !
90% des personnes prises dans une avalanche survivront si elles sont sauvées dans les 15 premières minutes. Comment donc ne pas conclure cette étude en insistant sur le fait qu’il est capital de s’exercer régulièrement sur le terrain pour bien maîtriser son ARVA afin d’être en mesure d’intervenir efficacement : c’est vous et vos amis qui serez le maillon faible le jour J, pas l’ARVA ! Sans compter l’aspect prévention, et, point faible régulièrement mis en avant lors des exercices, l’organisation du secours. Le Club Alpin de Pau est à vos côtés pour cela et organise chaque année, en début de saison, une soirée « Neige et Avalanches », ouverte à tous, avec mise en pratique sur le terrain quelques jours plus tard.
Pau, le 15 février 2011 (mise à jour effectuée le 18 février 2012).


Etude réalisée par Bruno Calvino, avec la précieuse aide sur le terrain de Jacky Gaüzère, François Pujol, Roger Pourtau et Gilles Martin, tous encadrants au Club Alpin Français de Pau. Aucune reproduction de cette étude, qu’elle soit partielle ou totale, n’est autorisée sans l’accord préalable du Club Alpin Français de Pau (http://cafdepau.ffcam.fr). Si vous souhaitez la faire apparaître sur votre site internet, merci de bien vouloir nous contacter. Nous vous transmettrons les modalités de publication.
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