Posté en tant qu’invité par Alice et Jean-Marie:
Où de la recherche de la solitude en montagne…
Après une minutieuse quête, nous trouvâmes l’emplacement de bivouac idéal : Bonne expo, solarium, vue imprenable (pensions-nous) etc…
C’est donc le cœur léger que nous partons grimper en prenant soin de marquer notre territoire de nos volumineux, colorés et très visibles sacs.
De retour, quelle ne fut pas notre surprise de constater la présence de 3 montagnards hirsutes à 2.375m de notre dit « bivouac idéal » qui, subitement, le devint beaucoup moins.
Poli, lui, les salua. Moi, plus directe et inquiète leur demanda d’un air aussi serein et détaché que possible s’ils comptaient passer la nuit à nos côtés ? La réponse ne se fit pas attendre : « ben ouais » répondit le chef de la bande interloqué.
Tentant de contenir une inquiétude décidément grandissante je leur demandais : « mais n’y a-t-il pas d’autres terrasses un peu plus loin ? » ; « si, si » me répondit son acolyte. « Mais là, il y a de la place pour tout le monde ! » ajouta le 3ème larron…
Après une [ ] de discussion polie mais tendue (même le sourire féminin et l’appel à la galanterie échouant) nous primes la fuite afin de préserver notre intimité.
Le comportement des individus cités ci-dessus nous laissa longtemps songeurs. En effet, pourquoi aller se coller à des sacs à dos alors que la montagne est vaste et regorge de « bivouac idéaux » ? Bivouaquer n’est-ce pas aussi rechercher la tranquillité ? Pourquoi donc ne pas laisser un couple disposer d’une intimité bien nécessaire ???
Ouvrons donc le débat sur les joies du bivouac : thermarest contre thermarest ou quête de la tranquillité ?
Alice et Jean-Marie
PS : Et dire qu’on n’était même pas là pour baiser (un couple d’amis ça existe aussi), mais juste pour jouir de la tranquillité en ces hauts lieux.