Posté en tant qu’invité par Bubu:
Difficile d’être objectif sur l’impression que l’on a de la descente : les termes « bonne conditions », « excellentes conditions » sont souvent utilisés sans retenue.
Par exemple, un couloir mal enneigé en début de saison, donc plus étroit, mais tout de même enneigé en continu, en carton portant : pour certains, comme ils ont skié tout le couloir et que c’est bien skiable, ils indiquent « excellentes conditions ». Pourquoi pas. Mais quel est alors le superlatif encore plus fort qu’ils utiliseraient si le couloir était gavé et en super poudre ?
On se rend alors compte que leur échelle de qualificatif est : pas de neige / moyen / excellent. Donc comme on cherche du bon ski, 90% du temps c’est excellent. L’indication « xxx conditions » a alors perdu sa valeur (une échelle tacite serait : pas de neige / très mauvaise / mauvaise / moyenne / assez bonne / bonne / très bonne / excellente).
Par contre, s’il est difficile de résumer les conditions en 2 mots, il est possible de les décrire un peu plus précisément, au moins dans les grandes lignes : qualités et épaisseurs de neige, enfoncement en traçant, travail du vent et du soleil, enneigement des combes, faces et couloirs.
Cela limite les mauvaises interprétations d’une simple indication « bonnes conditions ».
Personnellement, j’essaie d’être neutre, mais il y a un glissement inévitable : étant donné l’enneigement cette saison, aucune de mes sortie ne mériterait le qualificatif de bonnes conditions si je me réfère à mes critères d’il y a 7 ans. Malgré tout, j’ai quand même mis qq excellent ou très bon ski (et non condition).
Pour moi, de « bonnes » conditions début février signifie qu’1 mois plus tard, c’est au pire de mauvaises conditions, car dans « bonnes », je sous entend qu’il y a un enneigement suffisant pour exploiter toute la largeur du vallon, et donc un stock de neige ne pouvant pas fondre durant février. Or parfois, on a d’ « excellentes conditions » un jour, et plus de neige 2 semaines plus tard : j’estime que c’est de l’escroquerie (« excellentes conditions » en janvier implique au moins une skiablilité jusqu’en mai voire juin : et ouais, ce n’est pas en excellentes conditions partout tout le temps).