Posté en tant qu’invité par strider:
Selon de sérieuses sources provenant de la commune de Chamonix, l’éboulement de la Dent du Géant, tant redouté les spécialistes, s’est produit en fin d’après midi du 31 mars 2006, vers 18h30, sous les regards abassourdis d’ observateurs depuis le téléphérique de l’Aiguille du Midi et de la Palud. Les photos de cet événement ne nous sont pas encore parvenues à l’heure actuelle.
La majorité de la célèbre Dent du Géant a basculé en direction du bassin d’accumulation du glacier du Géant, déversant une masse estimé à 400 millions de m3 de granit, repartie de manière chaotique entre les séracs et nombreuses crevasses de la vallée Blanche.
On a enregistré à Chamonix une secousse de 2,5 sur l’échelle de Richter, et elle a été ressenti jusqu’à Cluses , nous confie un chercheur à l’institut de sismologie alpine.
La mairie de Chamonix, a pris aussitôt ses dispositions : l’accès à la vallée Blanche a été interdit aux skieurs par arrêté municipal. En effet, les secousses engendrées ont déstabilisé de très nombreux séracs et des blocs éparses perturbent considérablement le tracé de la plus célèbre descente à ski des Alpes.
L’avis des experts ne s’est pas fait attendre : On peut parler d’une dilatation des fissures sur le temps long, notamment suite aux contrastes climatiques marqués en 1998, 2003 et 2005 , explique un chercheur géomorphologue à l’université de Savoie, aussitôt contacté par téléphone En fait, la fissuration a été très largement accentuée par la destructuration de la masse du pluton due à la verticalité héritée de la Dent du Géant, l’exposant de manière accrue aux processus gravitaires »
Par ailleurs, un professionnel de la montagne de la compagnie des guides de Chamonix s’est exprimé ce soir et a fait part de ses craintes quand au déroulement de la saison de ski de printemps : Il faut savoir que la vallée blanche constitue près de 80% des recettes des guides de la compagnie dans la saison printanière, nous confie-t-il, on peut donc craindre un report des sorties skirando sur d’autres itinéraires entraînant leur saturation sans précédent. Les refuges d’Argentière et d’Albert 1er risquent de ne plus pouvoir répondre à la demande.
Peu de temps après sa survenu, l’évènement a malheuresement fait l’objet d’incrédulité de la part de la communauté alpine et n’a donc que peu été divulgué. Néanmoins, un site propose une actualisation des informations le concernant en temps réel. Il est visible ici.
Nous espérons que la communauté alpinistique ne sera pas trop déçu de voir tant de pages d’histoire de l’alpinisme disparaître du paysage qui leur est cher. Pour les plus puristes d’entre eux, au moins auront-ils la consolation de savoir que les célèbres cordes fixes ne seront plus remplacées!!
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