Nombre de grimpeurs

#1

Posté en tant qu’invité par darktmounet:

Bonjour,

je voulais savoir si quelqu’un avait des approximations sur les quantité de grimpeurs par grandes villes…je me doute que la ffme doit avoir des chiffres…mais a mon avis elle ne s’amusera pas a les révéler comme cela…

En tout cas je pense qu’il est intéressant pour nous d’avoir ses chiffres pour se rendre compte des différents équilibres sociaux qui existent au sein de notre pratique!En effet, la quantité influence beaucoup la qualité…Du moins c’est ce qui m’intéresse de découvrir via ce post.

J’espère qu’il prendra mouche!
Je m’engage déjà a faire une topographie de france grâce aux résultats =)

#2

Je ne vois pas bien comment atteindre ces données.
Au CAF, les stats de mon club disent que 50% des adhérents pratiquent l’escalade.
A la FFME, je suppose que ca approche le 100%
Il ne te reste plus qu’à compter les non-fédérés, ou à te procurer une étude de marché sur les matériels d’escalade.

Bonne chance…

#3

Reste à définir ce qu’est un grimpeur.
Si je grimpe une fois par an, suis je un grimpeur? Si je ne fais que de la via ferrata, suis je un grimpeur? Si je ne fais que de la moulinette en salle, suis je un grimpeur? Si je fais de l’alpinisme, suis je un grimpeur? etc, etc…

#4

Posté en tant qu’invité par Google est ton ami:

80 000 licenciés à la FFCAM, 82 000 licenciés FFME, une dizaine de milliers à la FSGT. Reste bien sûr les non licenciés mais l’ordre de grandeur est là. Les détails par comités départementaux sont plus ou moins disponibles selon les fédés.

Sur le recrutement social des pratiquants, il existe pas mal de travaux sociologiques. Sans surprise, les pratiquants des sports de montagne et d’escalade sont majoritairement issus de couches sociales à fort capital économique ou culturel.

#5

Posté en tant qu’invité par darktmounet:

petite mise au clair…

c est justement les informations précises sur le nombre de licenciées qui m’intéresse…département par département, club par club.

Le but est non pas de savoir a kel milieu social les grimpeurs appartiennent…mais de voir comment la quantité de grimpeur influence la façon d’aborder la pratique…

#6

dans ton club peut-être, chez nous c’est nettement moins de 50% (20% ?). Quant à la FFME beaucoup y sont pour autre chose que l’escalade.

Je suis surpris par ces chiffres, j’étais resté sur l’idée que les effectif du CAF étaient nettement supérieurs, presque le double, à ceux de FFME.

#7

Oui y en a pas mal qui y sont pour la grimpe aussi.

#8

Fort capital économique? C’est à dire? Dans mon club, la plupart des adhérents sont dans la « classe moyenne » : ils ne finissent certes pas le mois dans le rouge, peuvent se payer 2 semaines de camping et une ou deux nuits en refuge max, mais ça leur fait quand même mal de payer 42e l’A/R pour monter à l’Aiguille, et quand ils s’achètent une veste ils la gardent jusqu’à ce qu’il y ai plus de trous que de tissu. Et la plupart n’ont qu’un baudrier et des chaussures, le reste du matos est prêté par le club.

#9

Les vrais grimpeurs : des fous furieux :lol:

Tiens c’est étonnant çà !

Jadis la proportion de grimpeurs non licenciés était certainement plus grande qu’aujourd’hui. J’avais vu il y a un bout de temps (milieux de années 1990 ?) dans Paris-Cham que les non-licenciés étaient estimés être plus nombreux que les licenciés.

#10

Pour faire un tarot ?

#11

Posté en tant qu’invité par asticot:

le rapport est au moins de 1 à 5
150 000 grimpeurs fédérés / 5 fois plus non fédérés
et ce n’est qu’une estimation

#12

150 000 ça fait beaucoup alors que c’est à peu près le total des fédérés à la FFME et au CAF et qu’une partie seulement de ces fédérés font de l’escalade. 50.000 grimpeurs fédérés me semblerait déjà beaucoup.

#13

Ben non ! Comme dit plus haut, selon ces 2 fédérations, c’est environ 80 000 adhérents pour chacunes.
Auquel il faut ajouter la FSGT. Et ses gens ne se mélangent pas avec les autres :wink:

#14

Posté en tant qu’invité par Curieux:

D’après vous y a t-il plus de grimpeurs qu’il y a dix ans? j’ai l’impression que l’on voit moins de monde dans les falaises. Ou c’est parce que ce sont le nombre de falaises qui ont augmenté et que cela disperse les grimpeurs?

#15

[quote=« FlicFlac, id: 1103149, post:8, topic:105839 »]

Fort capital économique? C’est à dire? Dans mon club, la plupart des adhérents sont dans la « classe moyenne » : ils ne finissent certes pas le mois dans le rouge, peuvent se payer 2 semaines de camping et une ou deux nuits en refuge max, mais ça leur fait quand même mal de payer 42e l’A/R pour monter à l’Aiguille, et quand ils s’achètent une veste ils la gardent jusqu’à ce qu’il y ai plus de trous que de tissu. Et la plupart n’ont qu’un baudrier et des chaussures, le reste du matos est prêté par le club.[/quote]

En grande majorité, les pratiquants en escalade sont issus des classes dîtes « moyennes supérieures » (dont beaucoup de professions intellectuelles) et « aisées ». C’est ce qu’il faut comprendre je pense par « fort capital économique ou culturel ».
L’escalade n’est définitivement pas un sport populaire, moins pour des raisons économiques (on peut effectivement pratiquer à moindre coût grâce aux nombreuses associations) que pour des raisons de « distinction sociale ». Ceux que ça intéresse peuvent lire l’excellent bouquin de Louvel et Rotillon « L’alpinisme laisse béton » ou jeter un oeil aux publications de l’OPMA :
http://www.pyrenees-pireneus.com/OPMA_Lettre.htm

#16

Posté en tant qu’invité par Yhan:

Pour ma part j’ai l’impression que le nombre de grimpeurs est en train d’exploser !!
Certe je ne grimpe que depuis 5 ans mais chaque année je voit de plus en plus de monde sur les falaises, autour de lyon les falaises ou on trouve du 5c-6a sont en limite de surfréquentation! Et sur les spots à la mode le probléme a l’air bien pire !
Si on ajoute a ça tout les pratiquant qui ne reste qu’en SAE …

J’ai aussi l’impression que l’escalade est de plus en plus médiatisé, elle est même en liste pour rentré au JO …

De même dans la vie quotidienne je rencontre de plus en plus de grimpeurs, apres est ce du au milieu social justement ??

Enfin apres je n’ai aucun chiffre officiel, c’est juste une impression (qui d’ailleur me fait me questionner sur l’avenir de notre sport !! et oué le calcaire ça patineee !!)

#17

[quote=« Jujuvert, id: 1104674, post:15, topic:105839 »][/quote]
Ok ça fait du sens.

Je ne sais pas… d’après les anciens (enfin, ceux avec qui je grimpe), il y avait beaucoup plus de monde en montagne/falaise/Bleau il y a 30 ans. Moi même j’ai l’impression qu’il y a 15-20 ans on était beaucoup plus nombreux (encore une fois je parle de mon club) à sortir en falaise/ski/etc, et il y avait beaucoup plus de sorties. La baisse de fréquentation coïncide avec l’ouverture du mur et/ou l’augmentation de la moyenne d’âge.

#18

Elle l’était déjà il y a 15 ans quand j’ai commencé. Il y a même eu une compète « préolympique » en 1992 à Albertville.

Quant à savoir si le nombre de pratiquants augmente. C’est difficile à dire si certains site « explosent » (Seynes; saint léger) la fréquentation a nettement baissé sur certains autres (Buoux, Mouriès)

#19

[quote=« Jujuvert, id: 1104674, post:15, topic:105839 »]En grande majorité, les pratiquants en escalade sont issus des classes dîtes « moyennes supérieures » (dont beaucoup de professions intellectuelles) et « aisées ». C’est ce qu’il faut comprendre je pense par « fort capital économique ou culturel ».
L’escalade n’est définitivement pas un sport populaire, moins pour des raisons économiques (on peut effectivement pratiquer à moindre coût grâce aux nombreuses associations) que pour des raisons de « distinction sociale ». Ceux que ça intéresse peuvent lire l’excellent bouquin de Louvel et Rotillon « L’alpinisme laisse béton » ou jeter un oeil aux publications de l’OPMA :
http://www.pyrenees-pireneus.com/OPMA_Lettre.htm[/quote]

Il ya Escalade (c’est à dire la pratique en pleine) et Alpinisme (pratique en montangne). Je pense que auourdh’ui il faut clairement distinguer la sociologie de ces 2 dicsiplines

#20

A la Réunion, si je ne dis de betise, l’immense majorité des grimpeurs (80 % ?) ne sont pas licenciés.

Est-ce le cas dans d’autres départements?