@zianx : comme ça https://youtu.be/z93_oX7fjM8
Noeuds de freinage sur glacier: étude de l'ENSA
Dans ce cas là, c’est plus un mouflage et y’a pas besoin de se faire chier à installer une microtrac.
Je ne me prononce pas avant d’avoir essayé. Mais gros doute sur la faisabilité quand la corde du choc rentre profondément dans la lèvre de la crevasse. L’autre brin aura toutes les chances d’être trop court ou de ne pas tomber à proximité utile de l’accidenté… Et je ne vois toujours pas les avantages des noeuds par rapport à la source de pb que cela engendre.
Des exemples de chute en crevasse des deux skieurs encordés ?
Effectivement la microtrac ne te serviras pas. (@Flysch tu fais une queue de vache de l’autre coté sur la tête de mouflage par exemple), mais quand tu réalises ton arrêt tu ne sais pas si tu vas moufler ou pas…
L’autre brin aura toutes les chances d’être trop court
Y’a peu de chances. Avec les noeuds, l’autre brin est déjà nettement plus court que le brin libre. Et j’espère que tu ne t’es pas arrêté à qq cm du bord de la crevasse. (C’est à ça que servent les noeuds. A beaucoup te freiner et à faire que l’autre descend assez peu dans la crevasse).
Voir Zian dans un sujet crevasse ne peut m’empêcher de penser au merveilleux roman de Frison-Roche <3
Du coup, merci!
Remarque bête peut être mais un Talkie chacun sur la bretelle du sac ça peut éviter les problèmes de communication victime/moufleur non ?
Des exemples de chute en crevasse des deux skieurs encordés ?
J’en connais personnellement 2. (Je n’étais présent à aucun des 2).
Le premier a fait 2 morts.
Le second 2 véritables miraculés grâce à une intervention remarquable du PGHM.
Vous arrivez à comprendre que les crevasses c’est un vrai risque ?
Vous arrivez à comprendre que les crevasses c’est un vrai risque ?
c’est un risque. Ni plus ni moins
c’est un risque. Ni plus ni moins
On est d’accord.
Mais ta question un peu étrange quand même laisse sous entendre qu’on se pose trop de questions depuis 191 posts
C’est toute la différence entre la théorie et la pratique :
La théorie c’est quand on sait comment faire, mais ça ne marche pas,
La pratique c’est quand ça marche, mais on ne sait pas pourquoi,
mais heureusement, quelque fois les deux se rejoignent : ça ne marche pas… et on ne sait pas pourquoi !!!
La question est surtout de savoir si tous les contributeurs qui postent des avis éclairés ici, s’entrainent regulietement en situation a la pratique de ces techniques qui sont a la fois complexes dans leur mise en oeuvre, demande des reglages personnalisés et finalement, dans une vie d’alpiniste, tres rarement utilisees.
Ce qui n’empeche pas d’evoluer. Mais les noeuds, vraiment, je vois bcq de pb
Je partage en partie ton message mais j’en tire une conclusion opposée
- une majorité des alpinistes n’est probablement pas entraînée à l’auto secours en crevasse, et donc noeuds ou pas, aura besoin de l’aide d’une autre cordée ou des secours. Les noeuds ne sont alors pas gênants.
- une immense majorité des alpinistes n’est probablement pas entraînée à arrêter une chute en crevasse, en conditions réelles, et a donc intérêt à faire des noeuds pour éviter de tomber à deux au fond du trou.
- ceux qui sont suffisamment entraînés sauront gérer les noeuds et auront lencordement approprié pour ne pas moufler dessus et ont donc aussi intérêt à faire des noeuds ! Ils auront aussi plus de recul pour apprécier les conditions propices à la sécurité et faire les noeuds ou non selon la situation…
Pour moi le risque crevasse est non négligeable et trop négligé (encordement trop rare en particulier à ski à la montée), et la première priorité est d’éviter la chute de la cordée avant de se préoccuper de l’auto secours qui n’est même pas toujours possible même en étant bien formé. Donc faire des noeuds est une très bonne réponse à la problématique glaciaire
Une bonne photo qui donne envie de faire des noeuds ici.
À l’époque on ne mettait même pas la corde, avec mes connaissances aujourd’hui je ne me pose plus la question : corde et noeuds !
Je suis assez d’accord. Avant, je ne faisais pas de noeuds en me disant que c’était trop pénalisant pour remonter la personne.
J’ai vu quelques vidéos d’exercices de chutes en crevasse (des exercices avec des vraies chutes. Pas de vagues simulations avec un pote qui courre un peu vite dans une pseudo crevasse à un moment où on est bien attentif et prévenu. Alors que dans la réalité on est quand même moins sur nos gardes. Par exemple en fin de course avec la corde semi-tendue pendant qu’on est en train de penser au burger qu’on va se payer une fois à la voiture). Et ben ça parait très délicat d’arrêter quelqu’un en conditions réelles.
Donc maintenant je me dis que je serais déjà bien content si je stoppe la personne. Et je fais des noeuds. Et j’ai largement rallongé la distance entre les membres de la cordée, surtout si on est que 2. Quitte à avoir moins de réserve de corde par personne. Encore une fois, priorité à l’arrêt !
Prévoir 30m (<700g en plus dans le sac) de corde 5mm type petzl Rad line pour la personne à l’arrière, ça peut être pas mal, non ? Si la personne dans la crevasse est bien valide, ça permet d’installer une démultiplication 1/2 en vitesse (mouflage autrichien, microtraction sur la victime), en résolvant le problème des noeuds de freinage, de la longueur de corde, du cisaillement de la lèvre, etc.