Posté en tant qu’invité par David:
Depuis la naissance des topos, ce débat à lieu. Je le partage en partie. Néanmoins, le topo offre d’autres vertues que le descriptif : historique, topo interactif (conditions de courses), savoir ce qui a été fait/ ce qui est faisable / ce qui est abordable, etc. Sans compter que l’alpiniste n’est pas obligé de rester la tête dans le descriptif durant la course.
Perso, je regarde de moins en moins le topo dans une course. Je regarde avant la ligne générale de la course et le lis 1 ou 2 fois avant. Ensuite, je laisse mon intuition me dicter l’itinéraire à prendre. Si je me trompe, ce n’est pas grave, au mieux, c’est une variante, au pire, on redescend un peu et on recommence 
A mon avis, le topo est un faux problème à l’aventure. L’aventure est un état d’esprit. Si tu souhaites vivre l’aventure, tu choisis une destination (en France ou à l’étranger) te permettant de vivre l’aventure (à ton niveau d’aventire), et rien ne t’empêche de laisser le topo chez toi et d’aller là où la volonté te guidera. Vivre l’aventure à côté de chez, c’est encore possible, encore faut-il avoir de l’imagination et la volonté de la vivre. Et puis pour l’aventure complète et engagée, il reste des coins encore très peu explorés (Antartic, Grand Nord, certaines vallées de l’himalaya, du Karakoram, de l’AltaÏ ou du Caucase, certaines régions d’afrique, …).