Neige sur le Rivier d'Allemont

Posté en tant qu’invité par Yvon:

Avec Jan, ce matin, nous sommes parti du Rivier d’Allemont pour aller traîner du coté de la Pte du Sifflet.
Nous avons suivi le GR du pas de la Coche. La neige est déjà très abondante en forêt. Bonne poudreuse très froide et légère.
En sortie de forêt, l’épaisseur du manteau atteint 1.60 m et la neige change complètement d’aspect. Importantes plaques dans toutes les pentes. La neige est très compactée sur une quinzaine de centimètres en surface puis avec une importante cohésion sur environ 80 cm. (sans doute ce qui est tombé depuis samedi)
Cette couche repose semble t il sur un plan dur.
Nous sommes montés rive gauche du pas de la Coche dans les vallonnements les moins raides possible. Pour sortir au-dessus (2100 m) et au Nord du pas de la Coche.
Descente classique par le GR en restant en lisière de forêt.
100 m sous le pas de la Coche, une plaque était déjà partie.
Nous n’avons pas observé d’autres départs de coulées

Le risque 4 annoncé sur le BRA est bien présent sur l’envers de Belledonne.
Il faisait – 16° au Rivier. Pas de vent ce matin.

A toi Jan, pour ton analyse sur l’état du manteau neigeux.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Bubu:

'tain, fallait pas le dire, les petits malins avaient déjà présumé de l’état de la neige dans le coin, laissant les autres s’enpaqueter dans ce carton de compet ! Maintenant où va-t-on caser les 50 personnes qui étaient censés s’emmeler là-bas ce WE ? :-))

Tu peux entrer ta sortie: le Pas de la Cocche depuis le Rivier n’existe pas encore dans le topoguide, c’est l’occasion ! (je n’ai pas trouvé d’itinéraire assez bon contenant la montée au Ps de la Coche, c’est con pour le copier coller…).

Posté en tant qu’invité par Yvon:

Bubu a écrit:

'tain, fallait pas le dire, les petits malins avaient déjà
présumé de l’état de la neige dans le coin, laissant les autres
s’enpaqueter dans ce carton de compet ! Maintenant où va-t-on
caser les 50 personnes qui étaient censés s’emmeler là-bas ce
WE ? :-))

t’inquiette pas Bubu, on a tracé dans du carton à la montée mais à la descente, en cherchant les combes qui vont bien on a quand même fait du bon ski.

Tu peux entrer ta sortie: le Pas de la Cocche depuis le Rivier
n’existe pas encore dans le topoguide, c’est l’occasion ! (je
n’ai pas trouvé d’itinéraire assez bon contenant la montée au
Ps de la Coche, c’est con pour le copier coller…).

ok pour rentrer la sortie (ça m’a tjs fait marrer l’expression « rentrer la sortie ») je fais ça cet aprèm si j’ai pas trop de taf. Je bosse moi…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jalousie:

Yvon à écrit:

ok pour rentrer la sortie (ça m’a tjs fait marrer l’expression « rentrer la sortie ») je fais ça >cet aprèm si j’ai pas trop de taf. Je bosse moi…

Tu bosses et tu fais du ski toi!!! Enlève le verbe BOSSER!!! moi, quand je bosse, je fais pas de ski la semaine, BOUHOUHOUHOUHOU :-((((

en vous souhaitant de mauvaises conditions pour les jours de semaines!!!

Le jalou (qui te remercie quand même pour les infos)

Posté en tant qu’invité par Jan le Yéti:

Salut à tous.

C’est moi « le Yéti » qui ai bénéficié de la belle trace d’Yvon ce matin… J’en ai fait une petite partie ensuite, mais c’est lui qui a fait les 4/5 du boulot.

J’ai été surpris des accumulations dès la sortie de la forêt. Je pensais être tranquille jusque vers 2000, et bien non !

Quand je vois que certains sont allés à la pointe centrale S du Ferrouillet, je me dis que mon appréhension du risque doit être mal « étalonnée ». Dès que la pente approchait les 30° alors que je traçais, je me posais quinze questions à la fois, tâtant le manteau inférieur avec mon bâton, regardant en haut, en bas, et enfin devant pour viser un sapinou ou un rocher salvateur pour souffler intérieurement …

D’un point de vue plus technique en ce qui concerne la neige, nous avons trouvé sous le pas de la Coche une zone avec (au moins) 50cm de sorte de givre de surface sans cohésion aucune, un peu plus loin une zone avec rien de neige (on voyait l’herbe)…
Dans la montée, je dirais qu’il me semble que la couche de 80cm sous la couche supérieure plaquée (de 5 à 15cm environ) semble avoir une assez bonne cohésion, et que son poids l’incite à rester en place.
Maintenant, dans une pente plus raide, si la plaque supérieure se barre, il est possible que le plan dur inférieur n’accroche pas la couche de 80cm et que tout prenne la direction « vers le bas ». Et vus les volumes de neige…
Enfin, le froid actuel fait que la neige ne bouge pas du tout, sauf dans quelques « fours » bien précis. Donc avant que le réchauffement engendre un tassement naturel et une certaine percolation, il va se passer quelques jours. A 10h30, à notre retour, il faisait encore -15°C au Rivier. De ce côté là, l’épaisseur inportante du manteau devrait limiter la métamorphose de gradient et l’évolution en gobelet des basses couches.

En résumé pratique, l’amateur moyennement éclairé que je suis va viser les pentes inférieures à 30°, et pas trop longues !!!

Bonnes randos à tous

Posté en tant qu’invité par Paulo:

Quand tu dis appréhension du risque mal « étalonnée » tu veux dire que tes impressions quant aux risques étaient fausses ou que les autres ont pris plus de risques que toi au Ferrouillet?
Je te demande ça car je voulais aller faire un tour samedi au ferrouillet et que les commentaires entre votre course et la leur sont assez différents, alors???

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Faites attention, les gars ne sont pas allés au Ferrouillet, mais se sont arrêtés à la Brèche de Roche Fendue: ça ne craint pas plus qu’au Pas de la Coche.
Et même que comme c’est le Pas de la Coche le col le plus bas, il y a peut être eu moins de vent dans les combes en dessous de la Brèche, ou elles sont mieux abrités ?

Posté en tant qu’invité par Jan le Yéti:

Re.

Je ne pense pas que mon « analyse » (tout en restant humble et modeste) du manteau était fausse, ni que les « autres » ont pris plus de risque.

Je suis juste surpris que leur description de l’état du manteau soit si brève, un peu comme si ils ne s’étaient pas posé toutes les questions que nous nous sommes posées avec Yvon.
J’ai un peu l’habitude de sortir avec Yvon, et généralement, nous avons la même sensibilité face aux pentes, couches, etc… Et je peux t’assurer que lorsque je le vois s’arrêter à la sorite d’une conversion, ce n’est pas parce qu’il est fatigué, mais parce qu’il regarde où il va passer…(moi j’aime bien, ça me permet de souffler).

Peut être est ce que je réfléchis trop et que je devrais plus penser à faire la trace, mais bon, j’aime la neige et j’essaye de comprendre le milieu…

Voili voilou…

Posté en tant qu’invité par Yvon:

Paulo a écrit:

Quand tu dis appréhension du risque mal « étalonnée » tu veux
dire que tes impressions quant aux risques étaient fausses ou
que les autres ont pris plus de risques que toi au Ferrouillet?

La brèche de roche fendue était notre projet initial. J’y étais allé il y a une dizaine de jour. Et vu la neige que nous avions eu et ce qu’il est tombé depuis, nous avons préféré le pas de la Coche.
Pour Roche fendue, je pense que sans être bp plus raide que la Coche, il y a tout de même deux passages soutenus difficilement contournable.
Pas trop d’avis sur les risques à Roche fendue (je n’y étais pas)

Je te demande ça car je voulais aller faire un tour samedi au
ferrouillet et que les commentaires entre votre course et la
leur sont assez différents, alors???

En revanche à la Coche nous avons observé une superposition quasi parfaite entre le bulletin régional des avalanches et notre observation sur le terrain.

A toi de voir.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par ludwig:

Effectivement, nous nous sommes arrété à la brèche fendue, c’est une erreur de ma part quant au choix de l’itinéraire dans la base. A la montée nous n’avons rencontré qu’une bonne poudreuse légère en cours de tranformation au soleil. Vers 11H00 il faisait assez doux en montagne. C’est plutôt le manque de neige (soufflée) qui nous a fait renoncer au ferouillet que les conditions nivologiques. A la descente (faite intégralement dans les contre-pentes nord) nous avons trouvé uniquement de la poudreuse légère reposant effectivement sur un fond dur. Seul une partie douteuse de 50 m de long était bien cartonnée par le vent avec une couche dure de surface reposant sur de la neige poudreuse. Nous avons donc traversé un par un le plus haut possible (juste sous les barres) sans être certains que ce passage présentait un réel danger…
Nous savions que notre itinéraire de descente était relativement moins sûr que celui de montée et on a pris les précautions qu’il fallait. Par contre je confirme que l’itinéraire de montée est sain. Il est déjà en cours de transformation.