Posté en tant qu’invité par Ithyphalle:
Tu as raison, il peut neiger en deçà de - 5°C.
Pour qu’il y ait précipitation, il faut que l’air soit saturé en humidité (humidité relative 100%). On parle d’humidité relative car la quantité de vapeur d’eau (eau sous force gazeuse) que l’air peu contenir varie selon la température et la pression.
Pour une masse d’air donnée, à humidité relative donnée, il existe une température en deçà de la laquelle l’humidité relative atteint 100%, et en deçà de laquelle, la vapeur d’eau excédentaire précipite sous forme de gouttelettes. On appelle cette température le point de rosée.
A pression atmosphérique, un air saturé d’humidité 100% d’humidité relative) contient à 30°C environ 30 grammes d’eau, à 20°C environ 17 grammes d’eau, et à 0°C environ 5 grammes et à -20°C environ 1gramme.
Donc une masse d’air très froid donnera moins de précipitations (donc ta copine n’a pas totalement tord non plus), sauf qu’une masse d’air chaud et humide peut rencontrer une masse d’air très froid et que l’air peut contenir de l’eau en surfusion à des températures très largement négatives, jusqu’à environ -39°C (ça dépend de la pureté de l’air).
L’air, même à températures négatives peut donc contenir de l’eau sous forme gazeuse.
Pour que ces précipitations aient une forme solide (grêle, grésil, neige), les températures doivent être négatives. La nature (grêle, grésil, neige) de cette précipitation dépend des conditions et de la cinétique de cristallisation de la glace. Pour la grêle, les cristaux montent et descendent plusieurs fois dans les turbulences des cumulonimbus avec des cycles de réchauffements et refroidissements entraînant cette cristallisation compacte.
Des liens pédagogiques pour comprendre les bases de la météorologie :
http://galileo.cyberscol.qc.ca/InterMet/main/education.htm
http://www.meteofrance.com/FR/pedagogie/dossiers_thematiques/index.jsp
Tu y trouveras toutes explications utiles sur les précipitations et tout le reste.